Aconsulter sur place Authentifiez-vous pour réserver ce document Veuillez indiquer une bibliothèque de retrait pour ce document : * Capucins Châtelet Grand'Mare Parment Saint-Sever Simone-de-Beauvoir Villon
Laloi du 16 février « portant institution du Service du travail Obligatoire » prévit un service de travail obligatoire de tous les adultes français de sexe masculin.. Les hommes nés en et 1922 furent les premiers concernés. Que ce ne soit plus uniquement les ouvriers de l´industrie qui soient appelés fut présenté par Vichy comme une mesure d´égalité sociale.
Toutsur la voie 7 PLACE DU 19 AVRIL 0 ROUEN : Toutes les entreprises domiciliées 7 PLACE DU 19 AVRIL 1944, 76000 ROUEN.
Lebombardement de la Royal Air Force en avril 1944, fait 816 morts et 20 000 sinistrés. La cathédrale et le Palais de Justice sont endommagés, puis durant la semaine rouge menée par les Américains, une partie de la cathédrale et le quartier Sud sont de nouveau incendiés. Le 30 août 1944, les Allemands battent en retraite et les canadiens de la 3e Division
CLIQUEZSUR LA CARTE POUR AGRANDIR. 26 - 30 AOÛT 1944 : Traversée de la Seine par les troupes canadiennes des 3ème et 4ème Divisions d'Infanterie. Le 24 août 1944, Elbeuf est la première ville libérée de Seine-Inférieure par le Deuxième Corps d'Armée canadien, qui traverse la Seine à Saint-Aubin-lès-Elbeuf le 28.
Celuici se tiendra au cœur même de la bastide sur la place de la halle, place de l'Eglise et place de l'Europe à compter du 24 avril et ce, tous les 4ème dimanches de chaque mois. Collectionneurs et visiteurs seront les bienvenus ! Chacun pourra (re)découvrir et/ou exposer des véhicules de collection. Café et apéritif seront offerts aux exposant (n'hésitez pas à nous
d7Jc. 298,575,155 stock photos, 360° panoramic images, vectors and videosEnterpriseLightboxesCartCreate an accountBuy imagesSell imagesLightboxesContact usSearch for imagesSearch for stock images, vectors and videosCaptions are provided by our detailsFile size MB MB Compressed downloadDimensions3455 x 5184 px x cm x inches 300dpiLocationPlace du 19 avril 1944, Rouen, Normandy, FranceSave up to 70% with our image packsPre-pay for multiple images and download on discountsBuy this stock image now…Personal usePersonal prints, cards and gifts, or reference for artists. Non-commercial use only, not for resale.$ or newsletters$ stock photos by tags
Partez à la découverte des fontaines de Rouen, leur histoire et les anecdotes qui racontent en partie l’histoire de la capitale de Normandie. Les sources Gaalor, Carville et Saint-Filleul et les fontaines de Rouen ont été recensées en 1525 par Jacques Le Lieur dans un ouvrage encore aujourd’hui considéré comme celui de référence le livre des fontaines. Nous vous proposons une suggestions de parcours pour découvrir les fontaines de Rouen en vous promenant à pied dans le centre historique de la ville. Place du 19 avril 1944, mémoire de la seconde guerre mondiale Située entre le Parlement de Normandie, actuel Palais de Justice et le Musée des Beaux-Arts, la place du 19 avril 1944 est un lieu de vie bien connu des rouennais. Les terrasses des restaurants entourent une fontaine contemporaine. Construite en 1995, la sculpture de Dominique Denry représente la fin des bombardements de la ville de Rouen en 1944 et laisse entrevoir la phase de reconstruction de la ville. Tout cela est symbolisé par une famille où la mère protégeant son enfant suit un père de famille allant vers l’avant, main au dessus des yeux, laissant espérer un futur plus positif. Fontaine de la Crosse Prenez la rue Ganterie en direction de la rue des Carmes pour découvrir une des fontaines de Rouen les plus anciennes. Au croisement de la rue des Carmes, de la rue Beauvoisine et de la rue de l’Hôpital, découvrez la fontaine de la Crosse. Historiquement, elle fut la deuxième fontaine de la ville de Rouen après celle du Gros-Horloge. Son nom est tiré d’un écusson arborant une crosse sur une enseigne d’une maison située juste à coté. La fontaine d’origine fut déplacée de quelques mètres en 1859 lors des travaux d’élargissement de la rue de l’Hôpital. Poursuivez dans la rue de l’Hôpital jusqu’à l’Abbatiale Saint-Ouen et remontez en direction de la rue Louis Ricard. Fontaine réservoir Sainte-Marie Monument classé, la fontaine réservoir Sainte-Marie a été érigée à la fin du 19ème siècle. Elle accueille toujours un réservoir sous-terrain permettant de délivrer de l’eau potable aux rouennais. Ornée d’un cheval et d’un bœuf représentant l’agriculture, de deux enfants symbolisant le Robec et l’Aubette et d’une figure centrale figurant la ville de Rouen naviguant sur ces deux cours d’eau, la fontaine a été restaurée en 1983. Redescendez en direction de l’Hôtel de Ville puis dirigez-vous vers la rue Saint-Vivien. Fontaine de la Croix de Pierre Située à l’est du centre-ville, la fontaine de la Croix de Pierre est devenue l’emblème de ce quartier. Occupant le centre de la place du même nom, elle se présente sous une forme pyramidale. Reconstruite plusieurs fois, la fontaine originale est aujourd’hui visible dans le jardin du Musée des Antiquités. Avec la fontaine de la Crosse, c’est la seule qui a su conserver les dispositions de la fontaine médiévale. Revenez sur vos pas, dirigez vous vers la rue Damiette puis la place Barthélémy. Fontaine de Saint-Maclou Adossée à l’église Saint-Maclou, au carrefour de la place Barthélémy, de la rue Martainville et de la rue Damiette, la fontaine n’est pas sans rappeler l’un des monuments belges les plus connus, le Manneken Pis. En effet, deux angelots, situés de part et d’autre du médaillon central, a
Que voir, que visiter à Rouen une journée ? Que faire à Rouen en 2 jours ou 3 jours ? Comment y aller, où stationner à Rouen ?Rouen, capitale de la Normandie et chef-lieu du département de Seine-Maritime, compte habitants, et habitants dans son ville se love dans un méandre de la Seine, aux pentes assez flèche de la magnifique cathédrale de Rouen, la plus haute de France avec ses 151 mètres, domine fièrement la capitale normande, ville aux vieilles rues et aux cent clochers » selon Victor patrimoine rouennais est exceptionnel Rouen est la sixième ville française comptant le plus de monuments centre historique est vaste, et pour cause Rouen, riche ville portuaire, a été jusqu’au XVIIIe siècle la seconde ville de France après Paris par sa sont les meilleures activités à Rouen ? Suivez le parcours de visite complet de la souris ! 😉Sommaire1 Plan de Rouen2 Comment aller à Aller à Rouen en Où se garer gratuitement à Aller à Rouen en train3 Visiter Rouen les activités incontournables4 Panorama de la côte Sainte-Catherine5 Visiter Rouen en 1 jour le vieux Rouen à Maisons à pans de bois à Place du Vieux-Marché de Église Sainte-Jeanne-d’ Place de la Pucelle et hôtel de Palais de justice de Place de la Cathédrale Notre-Dame de Rue Église Aître Rue Rue Rue Abbatiale Rue Quartier des musées6 Quais de Seine à Rouen7 Port de Rouen8 Jardin des Plantes de Rouen9 Visiter Rouen en 2 ou 3 jours les musées de Musée de Musée de la Musée de la Ferronnerie Le Secq des Musée des Antiquités et muséum d’Histoire naturelle de Musée Flaubert et d’Histoire de la Musée national de l’Éducation10 Musées de l’agglomération de Rouen11 Où manger à Rouen les meilleures adresses de restaurants 12 Où dormir à Rouen13 Que faire à Rouen quand il pleut14 Avis de la souris sur Rouen15 Que voir aux alentours de Basse vallée de la Le Havre patrimoine mondial de l’ Côte d’Albâtre16 Ces articles aussi vont vous intéresser !Plan de RouenAfficher une carte plus grandeAller à Rouen en voiturePour aller à Rouen, il suffit d’emprunter l’A13 ou autoroute de Normandie, depuis le périphérique parisien ou depuis Caen. En un peu plus d’une heure hors bouchons !, vous y êtes ! 🙂Les Franciliens du nord de la région privilégieront l’A15 puis l’ex-N14 via le 2X2 voies en Île-de-France devient une simple départementale peu roulante en Normandie pas de zones de dépassement, nombreux villages traversés. Mais c’est un itinéraire totalement 28 et l’A 29 relient rapidement Rouen à Amiens et Lille d’une part, et au Mans et Nantes d’autre se garer gratuitement à RouenIl n’est pas du tout évident de se garer à Rouen !Le centre-ville historique, grossièrement à l’intérieur des boulevards circulaires bld de l’Yser, bld de Verdun, etc ainsi qu’autour de la gare de Rouen-Rive-Droite est payant et limité à 2 h ne souhaitez pas payer un parking souterrain environ 3€ de l’heure ou 18 €/jour ?Sachez qu’on se gare gratuitement à Rouen sur la place du Boulingrin et dans les roues autour, au nord des boulevards de l’Yser ou de sur le quai du Pré aux Loups en amont du pont Corneille ou encore sur l’île trouverez ici la carte détaillée des zones de stationnement payant à à Rouen en trainChaque jour, de nombreux trains directs ou semi-directs TER Normandie relient Paris-Saint-Lazare à Rouen et Le une fréquence d’environ un train par heure pour les trains directs et 1 h 12 de trajet sans en théorie… L’axe ferroviaire Paris-Rouen-Le Havre est particulièrement saturé, et les retards sont très fréquents !La gare de Rouen-Rive-Droite est assez proche du centre historique, à moins de 600 mètres 10 mn de marche du Vieux Rouen, en descendant la rue Jeanne-d’ en passant le beau bâtiment des voyageurs de style Art déco, inauguré en 1928, avec son campanile et ses fresques ! Visiter Rouen les activités incontournablesla cathédrale Notre-Dame et sa plus haute flèche de France, qui inspira Claude Monetle Vieux-Rouen et ses centaines de maisons à pans de boisle Gros-Horloge, l’image emblématique de Rouenle magnifique palais de justice de Rouen, chef-d’œuvre de l’art gothiquel’église Saint-Maclou, joyau du gothique flamboyantl’insolite aître Saint-Maclou, ancien charnier à la décoration macabrel’abbatiale Saint-Ouen, joyau du gothique rayonnant et son orgue remarquableles riches musées de Rouen, en particulier les Beaux-Arts et Le Secq des Tournelles, gratuits pour tousla côte Sainte-Catherine et son exceptionnel panorama sur Rouen et la vallée de la SeinePanorama de la côte Sainte-CatherineLa terrasse de la côte Sainte-Catherine, à Bonsecours, juste à l’est du centre de Rouen, offre un magnifique panorama !On peut y admirer la courbe de la Seine, la ville, ses cent clochers » bon, une vingtaine quand même ! et l’agglomération de Rouen. A voir de jour et au crépuscule, quand le soleil disparaît en face et que les lumières de la ville s’allument ! L’avantage du zoom c’est qu’on peut mieux apprécier certains monuments ! 😉La cathédrale de Rouen bien sûr vue sur le chevet, la flèche hélas durablement en travaux, grrrL’ancienne abbatiale Saint-Ouen et sa superbe tour-lanterne Et la belle église Saint-Maclou, avec à l’arrière-plan les toits du palais de justice, sommet de l’art gothique !Accès facile à la côte Sainte-Catherine en à pied pour les courageux, par le sentier, doté de quelques centaines de marches 525 pour être précise !.Il démarre au bout de la rue du Faubourg-Martainville prolongement de la rue Martainville, juste après le passage sous la nationale Rouen en 1 jour le vieux Rouen à piedPour visiter Rouen en 1 jour, je vous propose ce circuit de promenade dans le vieux relie les principales curiosités du centre ville historique, en passant par la magnifique cathédrale, peinte par à pans de bois à RouenRouen compte plusieurs centaines de maisons à pans de bois à colombages, du XVe au XVIIIe plus anciennes, jusque vers 1520, sont à encorbellement les étages supérieurs débordent sur les niveaux inférieurs. Certaines sont opulentes, d’autres bien nombre de maisons à pans de bois suivent les poutres et sont bien tordues !Malgré les regrettables destructions de la Seconde Guerre mondiale qui en a détruit environ 700, on peut encore en admirer beaucoup à Rouen près de 2000 !Vous en verrez le plus entre la place du Vieux-Marché et l’église Saint-Maclou sur l’axe ouest-est, le long de la rue du Gros-Horloge, de la rue Saint-Romain qui longe le flanc nord de la cathédrale puis de la rue Martainville et ses alentours rue Damiette, rue d’Amiens.Pas mal d’autres maisons à colombages se situent le long de la rue des Bons Enfants puis de la rue Ganterie et la rue de l’Hôpital, autre axe ouest-est aboutissant devant l’abbatiale de la rue des Bons enfants et de la rue GanterieVous souhaitez en voir d’autres encore ? Allez voir le long de la rue Beauvoisine et de la rue Beffroy, juste au nord du musée des Beaux-Arts !Je vous propose un itinéraire reliant les principaux points d’intérêt du centre de Rouen, en passant le long des rues les plus faut absolument visiter le Vieux Rouen à pied, le centre étant largement piéton. D’ailleurs la rue du Gros-Horloge a été la première voie piétonne urbaine de France en 1971. Suivez la souris ! 😉Place du Vieux-Marché de RouenLa place du Vieux-Marché à Rouen est bordée de maisons à pans de bois du XVI au XVIIIe c’est mignon quand même comme moi, hum.On y trouve les nouvelles halles marché tous les jours sauf le lundi, l’église moderne Sainte-Jeanne-d’Arc, et la Croix de la se situe à l’emplacement du bûcher où Jeanne d’Arc fut brûlée le 30 mai 1431, lieu d’exécution des condamnés au Moyen Âge. Hum, moins mignon du coup…Aujourd’hui, la place du Vieux-Marché est au cœur de l’animation de compte de nombreux restaurants, dont La Couronne, remontant au XIVe siècle, et réputée être la plus vieille auberge de France ! J’ai testé, approuvé, et j’en parle plus bas justement… 🙂A deux pas, rue de la Pie, la maison-musée Pierre Corneille est installé dans la maison natale du poète, auteur du Cid. On y trouve quelques gravures et son cabinet de gratuit, c’est une jolie maisons à colombages, alors n’hésitez pas à entrer voir ! 😉Église Sainte-Jeanne-d’ArcL’église Sainte-Jeanne-d’Arc, inaugurée en 1979, possède une forme de bateau toiture est recouverte d’écailles en ardoise, évoquant les drakkars vikings !Elle incorpore les vitraux Renaissance de l’ancienne église St-Vincent, malheureusement détruite par un bombardement en idée de recyclage, n’est-ce pas ? 😉 Place de la Pucelle et hôtel de BourgtherouldeA l’angle sud-est de la place du Vieux-Marché à Rouen, allez découvrir la place de la Pucelle sic.On y trouve des maisons anciennes, et surtout le superbe hôtel de Bourgtheroulde prononcez boutroude », un superbe hôtel particulier qui accueille dorénavant… un hôtel de standing. N’hésitez pas à entrer dans la cour, c’est vraiment beau ! Faites comme moi, admirez les détails des bas-reliefs Renaissance ! 😉 Empruntez ensuite la rue du Gros-Horloge, le principal axe commercial piéton du le chocolatier Auzou, à l’angle de la rue de la Vicomté, vous pourrez acheter des larmes de Jeanne d’Arc », des amandes enrobées de chocolat, spécialité de la maison ! miam ! 🙂Gros-HorlogeLe Gros-Horloge, immense cadran à aiguille unique datant du XIVe siècle, est l’image emblématique de est encastré depuis 1527 dans une arche Renaissance qui enjambe la rue très commerçante du même nom. L’horloge est toujours fonctionnelle ! On peut en visiter l’intérieur, et découvrir les mécanismes, les cloches municipales. Ce dernier est complété par un semainier » et les phases de la peut admirer une belle vue sur la ville depuis la terrasse du beffroi adjacent, avec vue imprenable sur la façade de la cathédrale… quand il fait beau !Avant de poursuivre vers la cathédrale, faite un crochet à gauche par la rue Massacre ! jusqu’au magnifique palais de justice. Palais de justice de RouenLe palais de justice de Rouen est abrité dans un splendide édifice de la première Renaissance, qui accueillait le Parlement de Normandie. Il n’est pas évident à visiter, mais vous pouvez tenter votre chance durant les périodes creuses de l’activité judiciaire, comme durant l’ côtés nord et ouest, on voit encore sur les façades les impacts d’obus datant de 1944… et les immeubles d’après-guerre qui entourent le palais de justice. Tout le quartier a hélas été ravagé en avril vers la rue du Gros-Horloge par la rue Thouret, face à la cour du palais de de la cathédraleLa place offre une vue sur la magnifique cathédrale Notre-Dame, à la façade la plus large de fut représentée par Monet par tous les temps ! Hum, il a du avoir plus de mal pour la peindre au soleil… Bon d’accord, je suis mauvaise langue !En face, l’ancien bureau des Finances, un élégant édifice Renaissance de 1510, abrite l’office de tourisme de sur cette place que se tient le petit marché de Noël, que nous avons eu l’occasion de découvrir, en se gelant bien par des températures négatives ! Ça tombe bien, l’animation de Noël se nomme Rouen givrée » ! Hélas, une partie de la place fut détruite lors des bombardements de 1944. Elle n’est pas très grande par rapport à la taille de la cathédrale, on manque de recul !Cathédrale Notre-Dame de RouenLa cathédrale Notre-Dame de Rouen est selon moi une des plus belles cathédrales en possède une tour lanterne qui culmine à 51 mètres sous fut prestement rebâti et étendu après le violent incendie qui le détruisit en versé par Jean sans Terre, duc de Normandie et accessoirement roi d’Angleterre aida considérablement !L’histoire de la cathédrale ne fut pas de tout repos ! Il y eut la guerre de Cent Ans, qui marqua fortement la ville par l’Occupation un nouvel incendie en 1514, suivies des dégradations des calvinistes. Puis un ouragan en 1683, puis la Révolution, puis l’incendie de la flèche en 1822 !Elle fut reconstruite en fonte, provoquant un psychodrame entre partisans et opposants à la modernité du matériau !Il y eut enfin la tragique nuit du 19 avril 1944 durant un bombardement Allié, sept torpilles ont frappé la cathédrale, qui faillit être détruite. Une longue restauration lui a heureusement rendu tout son adoré contempler sa belle façade de style gothique flamboyant et cette incroyable dentelle de pierre ! Je comprends Monet et sa de la cathédrale La façade de la cathédrale de Rouen est encadrée de deux tours à gauche la tour Saint-Romain, plutôt dépouillée ; et à droite la belle tour du beurre, magnifique oeuvre gothique pourquoi le beurre, si normand ? Et bien les fidèles étaient autorisés à en consommer durant le Carême… à condition de payer une taxe pour financer sa construction ! Et oui, pour l’église, business is business, ça compte !A quand une taxe pour ne pas respecter confinement et couvre-feu ? Et bien n’oubliez pas qu’à l’époque, ces indulgences » choquantes ont mené tout droit à la Réforme protestante ! 😉Bon, là je vous l’ai montrée au soleil, mais rassurez-vous, vous la verrez plutôt comme ça… 😉Bon comme Monet, ça permet des variations d’impressions…Intérieur de la cathédrale de Rouen La nef de la cathédrale de Rouen compte onze travées, couvertes de belles voûtes sexpartites levez les yeux, vous comprendrez mieux !. Le chœur est remarquable par ses le déambulatoire, on peut observer des premier, côté sud, est celui de Richard Cœur de Lion, roi d’Angleterre et duc de Normandie. Son cœur est inhumé ici émouvant, mais on n’en fera quand même pas un fromage, hum.La chapelle axiale, dite chapelle de la Vierge, fermée par une grille, renferme deux beaux monuments. On voit à droite, le tombeau des cardinaux d’Amboise. Et à gauche le tombeau de Louis de Brézé, sénéchal de Normandie, époux de Diane de Poitiers la maîtresse du roi de France Henri II… et donc premier cocu de France ! aïeLa quatrième chapelle abrite les deux plus vieux vitraux de la cathédrale, datant du XIVe siècle, dits les belles verrières ». Dans le transept nord, remarquez le magnifique escalier des libraires, du XVe de lumièreL’été, en principe du 1er juin au 15 septembre, la façade de la cathédrale est mise en lumière, à l’image d’Amiens ou de spectacle cathédrale de lumière , gratuit, est projeté deux fois par soirée, tous les jours horaire variable selon le mois. Le thème est renouvelé périodiquement l’Impressionnisme, Jeanne d’Arc ou encore Guillaume le Conquérant…Rue Saint-RomainLa rue Saint-Romain est une des plus belles rues du vieux Rouen. Elle est bordée de maisons à pans de bois du XVe au XVIIIe l’axe de la rue, on admire la flèche de l’église côté sud de la rue, le portail des Libraires est un pur joyau du gothique fut édifié pour donner aux chanoines un accès direct à la cathédrale depuis la rue on peut pénétrer dans une cour donnant sur un des côtés du palais Saint-MaclouL’église Saint-Maclou de Rouen est un véritable joyau de l’art gothique flamboyant le plus pur ! Elle fut érigée entre 1437 et façade offre un étonnant grand porche à cinq arcades disposées en éventail, surplombant un portail central aux portes dotées de splendides vantaux Renaissance. Admirez cette dentelle de pierre !À l’intérieur, on remarque le joli buffet d’orgues 1521 paré de boiseries Renaissance, la tour lanterne et les n’est hélas, ouverte uniquement que les samedis, dimanches et lundis ! Sur la place Barthélémy, qui forme parvis de l’église, notez la maison qui penche ! Aître Saint-MaclouL’aître Saint-Maclou est un endroit pour le moins insolite de Rouen !Ce bel ensemble du XVIe siècle est un vestige des charniers de pestiférés du Moyen Âge pas encore les covideux !Il abrite aujourd’hui l’école des Beaux-Arts quelle inspiration !L’aître Saint-Maclou du latin atrium, cour se compose d’une cour entourée de quatre galeries de bâtiments à pans de bien ils sont sculptés d’attributs funéraires danse macabre, frise composée de motifs de crânes, tibias, outils de fossoyeurs… On y trouve même un drôle de chat ! Il aurait été retrouvé lors de fouilles, mais ce serait une blague des étudiants des Beaux-Arts !La galerie orientale accueille des expositions temporaires. En 2021, on a pu y admirer de l’art macabre ! A la belle saison, vous pouvez même manger ou boire en terrasse au café Hamlet sic. 184-186, rue MartainvilleRue MartainvilleLa rue Martainville est bordée de nombreuses façades à pans de bois, datant du XVe au XVIIIe la jolie fontaine Renaissance, juste à l’angle de la façade de l’église Saint-Maclou c’est la version rouennaise du Manneken-Pis ! 🙂Un peu plus loin, la place Saint-Marc accueille le marché Saint-Marc, où vous trouverez les spécialités culinaires normandes en principe les mardis, vendredis et samedis, toute la journée.Rue DamietteLa rue Damiette accueille les antiquaires de Rouen. Bordée de maisons à colombages, elle offre une belle perspective sur la tour centrale de l’église passant, jetez un coup d’œil à droite dans l’impasse des Hauts-Mariages, d’allure très médiévale ! On croise la rue d’Amiens, également bordée de vieilles gauche, remarquez la belle façade de l’hôtel d’Étancourt. Cet hôtel particulier du XVIIe siècle possède de grandes statues ornant sa représentent les dieux de l’Olympe et les quatre éléments. Aujourd’hui, on peut plus prosaïquement y faire… un test Covid ! Rue Eau-de-RobecLa rue Eau-de-Robec est bordée de belles maisons à pans de y voit encore le Robec, un ruisseau franchi de nombreuses petites passerelles. Bon, en réalité le Robec est canalisé dans Rouen, et c’est une reconstitution du ruisseau qu’on admire ici ! 😉Observez bien les greniers-étentes qui surmontent les maisons le Robec évoque en effet l’activité de ce quartier des des ancienne maison à pans de bois accueille le musée national de l’ pas à emprunter les passages entre la rue Eau-de-Robec et la rue des Faulx, qui longe le jardin de l’hôtel de ville et l’abbatiale Saint-Ouen. Dans un d’eux, on voit la petite horloge, qui concurrence » le gros !On retrouve le vrai Robec au-delà du boulevard de Verdun, longé en partie par une Saint-OuenL’abbatiale Saint-Ouen est un joyau du gothique rayonnant à Rouen, édifié au XIVe proportions sont imposantes elle fait quasiment la taille de Notre-Dame de Paris ! L’église est surtout célèbre pour sa série de magnifiques vitraux, et pour son grand orgue de Cavaillé-coll, un des plus grands de lors d’un concert, ou de répétitions, est impressionnant ! Allez admirer le chevet de Saint-Ouen avec ses remarquables arcs-boutants, et sa belle tour-lanterne, depuis le jardin de l’hôtel de ville !Au nord du jardin, la rue Saint-Nicaise aligne de belles maisons à pans de bois. Au sud, c’est aussi le cas le long de la rue des des Faulx à RouenL’église Saint-Nicaise, désaffectée, accueille dorénavant… une brasserie estivale éphémère !Rue GanterieLa rue Ganterie aligne les demeures à pans de bois. Elle ramène vers les principaux musées de des muséesAutour du square Verdrel, se situent trois des principaux musées de Rouen le musée de Beaux-Arts, le musée de la Céramique au nord du square et le musée de la Ferronnerie Le Secq des Tournelles, dans une église des beaux-artsMais je vous détaille ces lieux plus bas ! 😉Sur la même place que le musée Le Secq des Tournelles, l’église Saint-Godard est, elle, toujours affectée au culte. Elle possède toujours une belle série de vitraux Renaissance, n’hésitez pas à entrer voir !Au nord des musées, en remontant vers la gare, on trouve la tour Jeanne d’ là que la Pucelle fut retenue prisonnière avant son jugement en 1431. La tour ne se visite plus mais est devenue un lieu d’escape retourne sur la place du Vieux-Marché, par la rue des Bons Enfants puis la rue Cauchoise, bordée de nombreux de Seine à RouenLes quais de Seine à Rouen ont été copieusement bombardés par les Alliées au printemps 1944. Il ne reste donc plus grand chose d’ancien, hormis la jolie halle aux toiles, rives de Seine ont été en partie aménagées pour la promenade ses dernières années. Elles offrent une balade sympathique au bord de l’eau durant les beaux jours mais si, ça arrive !Port de RouenLe port de Rouen, à l’ouest du centre après le pont Guillaume le Conquérant, devient un lieu branché de la ville. On y trouvait le panorama XXL fermé depuis septembre 2021.Plusieurs bars y ont été aménagés dans les hangars du port à l’ pouvez longer les quais rive droite sur environ un kilomètre, jusqu’au centre commercial Docks 76, juste avant le nouveau pont se situe le musée maritime et fluvial de Rouen, avec visite possible d’une péniche. A mi-chemin, une navette fluviale relie les deux rives de la ici que se déroule l’Armada de Rouen, grand rassemblement de superbes voiliers, en principe tous les quatre ou cinq ans depuis 1989 la prochaine en juin 2023.Au-delà , vous verrez les installations portuaires modernes. Sachez que le port de Rouen, à 110 km de la mer en suivant la Seine, est le 5e port maritime de France par son tonnage !Des visites commentées en bateau sont possibles à la belle des Plantes de RouenLe jardin des Plantes de Rouen s’étend sur une surface de 10 ha. Il offre un joli fleurissement en saison ainsi que des volières et des serres tropicales, avec nénuphars géants d’ libre, av. des Martyrs de la Résistance, sur la rive gauche. Accès par le tram, station Europe, ou plus facilement en Rouen en 2 ou 3 jours les musées de RouenVisiter Rouen en 2 jours, ou 3 jours permet de découvrir ses riches onze musées municipaux de Rouen et de son agglomération sont dorénavant d’accès gratuit pour tous, hormis quelques expositions. Aucune excuse donc pour ne pas aller les visiter, d’autant qu’ils offrent de très belles collections très variées !Ils sont pour la plupart ouverts tous les jours sauf le mardi et les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et 25 décembre. Mardi, vous pourrez visiter le musée des Antiquités, le muséum et le Gros-Horloge, qui eux ferment le lundi !Trois musées se situent dans le bien nommé quartier des musées, autour du square Verdrel Beaux-Arts, Céramique et Le Secq des Tournelles. Le musée des Antiquités et le muséum se situent un peu plus au nord, rue Beauvoisine, à 400 mètres de Beaux-ArtsLe musée des Beaux-Arts de Rouen est vaste et riche de belles collections de d’ailleurs le premier bâtiment en France, au XIXe siècle, à avoir été directement conçu pour accueillir un peinture française des XVIIe au XIXe siècles est particulièrement bien représentée, avec des Poussin, Fragonard, Ingres, Géricault… On y trouve aussi des icônes orthodoxes, ce qui est rare en France, un Caravage, un Rubens… Mais le point fort du musée est sa collection impressionniste, style apparu en Normandie avec un certain Claude Monet natif du Havre !D’ailleurs, il a également fini sa vie dans la région, à Giverny, merveilleux village à découvrir avec la souris ! 😉Outre plusieurs toiles de Monet, on peut admirer des Caillebotte, Renoir, ou encore Pissarro… Une salle est entièrement consacrée à Jeanne d’Arc, personnalité éternellement attachée à la ville. Le musée compte une soixantaine de salles oui, quand même !Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 10 h à sur le site officiel du musée des Beaux-Arts de RouenMusée de la CéramiqueLe musée de la Céramique à Rouen est installé dans l’hôtel d’Hocqueville, édifié au XVIIe siècle. Il présente un panorama de la célèbre faïence rouennaise du XVIe au XXe siècle, initiée en 1530 par le Rouennais Masséot musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 14h à sur le site officiel du musée de la Céramique de RouenMusée de la Ferronnerie Le Secq des TournellesLe musée de la Ferronnerie Le Secq des Tournelles est installé dans l’ancienne église gothique Saint-Laurent. En voilà un cadre original ! 🙂Il expose de très riches collections du IIIe au XXe siècles, de petite taille comme des instruments de cuisine ou de chirurgie, jusqu’aux enseignes, balcons et rampes d’escalier !Les objets sont classés par thématique. C’est la plus grande collection de ferronnerie ancienne au monde avec plus de pièces ! Je vous recommande d’aller voir, c’est étonnant !Le musée ouvert tous les jours sauf le mardi de 14h à sur le site officiel du musée Le Secq des Tournelles à RouenMusée des Antiquités et muséum d’Histoire naturelle de RouenLe musée des Antiquités de Rouen est installé dans un ancien couvent du XVIIe offre de belles collections de l’époque gallo-romaine, avec la célèbre mosaïque de Lillebonne, des objets de la vie quotidienne, etc, des momies égyptiennes dont des momies de chats !, etc. Le Moyen Âge et la Renaissance sont évoqués grâce à des vitraux, retables, chapiteaux d’église, mobilier…Le muséum de Rouen est installé dans le bâtiment adjacent, et partage la même entrée 198, rue BeauvoisineLe musée des Antiquités et le muséum sont ouverts du mardi au samedi de 13h30 à 17h30 et le dimanche de 14h à sur le site officiel du musée des Antiquités de Rouen et sur le site du muséum de RouenMusée Flaubert et d’Histoire de la médecineLe musée Flaubert se situe dans un des pavillons de l’Hôtel-Dieu, où naquit le célèbre écrivain à Rouen, son père étant petit musée évoque l’histoire de la médecine avec de nombreux instruments de torture médicaux, des pots à pharmacie, etc. 51 rue Lecat, à 500 m à l’ouest de la place du Vieux-MarchéVisite virtuelle du musée par ici !Musée national de l’ÉducationLe musée national de l’Éducation ou Munaé » à Rouen est installé dans une maison à pans de bois et étages à encorbellement, dite des Quatre Fils évoque l’évolution de l’éducation depuis le XVIe siècle. Une classe de l’époque de Jules Ferry y a été reconstituée. Logique c’est lui-même qui a fondé le musée ! 🙂Les réserves muséales se situent rue de Bihorel et sont accessibles au public certains s’agit d’un musée national, comme son nom l’indique, et non municipal. Mais il est également d’accès gratuit. Infos sur le site officiel du musée national de l’ÉducationMusées de l’agglomération de RouenQuatre autres musées vous accueillent gratuitement dans les autres villes de l’agglomération de Rouen la Fabrique des savoirs à Elbeuf objets et animaux naturalisésla maison Pierre Corneille à Petit Couronne musée dédié au poète dans un manoir à pans de bois du XVIIe siècle, avec jardin potagerle musée industriel de la Corderie Vallois à Notre-Dame-de-Bondeville ancienne manufacture de cordes dans un moulin industrielle Pavillon Flaubert à Croisset souvenirs de l’écrivain dans le seule bâtiment subsistant de sa propriétéOù manger à Rouen les meilleures adresses de restaurants Rouen est une étape gastronomique de plus en plus réputée ! Votre souris préférée a testé quelques institutions de la ville, toutes dans le centre historique, et connues pour être de bonnes tables la Couronne réputée la plus ancienne auberge de France, depuis 1345 !, le 6e sens, et les p’tits adresses sont en effet très recommandables si votre budget le permet ! 😉J’ai également dégusté quelques spécialités ethniques la maison turque vous aurez deviné de quelle cuisine il s’agit !, la rose des sables marocain…Vous gouterez ici de bons plats à prix plus accessible à toutes les bourses. Mais je vous détaille bientôt tout ça dans un article dédié ! 😉Où dormir à RouenPour ma part, à chaque visite, j’ai privilégié une chambre ou un studio légèrement en dehors du centre, venant en voiture. Il suffit ensuite de stationner gratuitement autour des boulevards encadrant le centre historique voir plus haut.Si vous venez en train, privilégiez un appartement ou un hôtel dans le Vieux Rouen vous pourrez aisément tout faire à pied ! 😉Que faire à Rouen quand il pleutIl arrive qu’il pleuve à Rouen hum. Si, si, je vous assure ! 🙂Rouen est la grande ville la moins ensoleillée de France avec 1557 h par an, devant Lille et Rennes !Bon, il pleut largement plus en quantité à Besançon, Brest et surtout Biarritz le record de France, et oui !. Mais Rouen totalise quand même 134 jours pluvieux par an en moyenne, dans le top 5 français…Alors où aller à Rouen quand il pleut ? Le jour de pluie est le moment idéal pour parcourir les très belles collections des musées de principaux musées sont concentrés au nord-ouest du Vieux Rouen, pas loin de la gare. De plus, les collections permanentes sont gratuites pour tous, donc aucune raison de ne pas en profiter !A côté de la cathédrale, l’Historial Jeanne d’Arc, ouvert en 2015, vous permet de connaître la parcours de la Pucelle d’Orléans » avec une animation son et lumière. Un jour pluvieux est idéal ! 😉Il n’existe pas vraiment de grand centre commercial en centre-ville. Le plus proche et récent est le centre commercial Docks 76, situé en bord de Seine, à environ un kilomètre à l’ouest du Vieux Rouen. On y trouve également un le centre Saint-Sever, à côté de l’église éponyme sur la rive-gauche à Rouen, concentre les enseignes habituelles des centres de la souris sur RouenFaut-il visiter Rouen ? P’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non ! 🙂Capitale d’une région française ultra-touristique et aux clichés tenaces, Rouen est une ville finalement relativement méconnue des réputation de ville industrielle un peu triste cache en réalité un très riche patrimoine, de beaux musées variés, et un paysage urbain ponctué de centaines de maisons à pans de bois le long de rues plus, l’offre de restauration à Rouen, un peu limitée il y a dix ou vingt ans, s’est nettement étoffée depuis. On y trouve plusieurs très bonnes tables ainsi qu’un nombre croissant de bars et divers petits restos ethniques ».Bref, sur la route des plages de la Côte Fleurie, ou pour un week-end, profitez-en pour vite découvrir la capitale normande ! 😉Que voir aux alentours de RouenBasse vallée de la SeineRouen se situe dans la vallée aval de la Seine, plus ou moins à mi-chemin de Paris et du peut donc profiter d’une visite à Rouen pour découvrir les abbayes du val de Seine, comme Saint-Georges-de-Boscherville ou Havre patrimoine mondial de l’UNESCOLe Havre évoque plus une terne ville portuaire reconstruite qu’un lieu touristique ! Mais la ville mérite une visite pour son architecture innovante d’après-guerre, son étonnante église et son remarquable musée ville a été listée au patrimoine mondial de l’ Sainte-Catherine à HonfleurFace au Havre, en traversant le pont de Normandie, vous ne manquerez pas le charmant petit port de Honfleur, avec ses nombreuses maisons anciennes à pans de voir, que visiter, que faire à Honfleur en 1 ou 2 joursLyons-la-ForêtA l’est de Rouen, Lyons-la-Forêt est un des plus beaux villages de France, largement construit en pans de bois. Il se situe au cœur d’une belle hêtraie, la forêt de Lyons, propice à la proximité, allez voir Ry, le célèbre village de madame Bovary, resté typiquement château de Martainville, qui abrite le musée des arts et Traditions populaires normands, mérite un détour, de même que l’abbaye de d’AlbâtreEnfin il est aisé depuis Rouen d’accéder au littoral du pays de Caux, nommé la côte d’ de la falaise d’Amont à FécampN’hésitez pas à découvrir Dieppe, ses falaises, ses restos sur les quais et son superbe château-musée, Fécamp et son palais de la Bénédictine on y fabrique la fameuse liqueur.Maison normande à Veules-les-RosesOu encore Veules-les-Roses, charmant village côtier le long de la Veules, le plus court fleuve de France avec à peine un kilomètre de long ! C’est aussi un des plus beaux villages de France, le seul portant le label en Veules-les-Roses avec la souris ! 😉Et bien sûr, visitez l’incontournable Étretat, ses falaises de craie, son aiguille qui n’est pas creuse et son éléphant plongeant sa trompe dans la mer » ! 😉Poursuivez votre balade en Normandie avec la souris et découvrez Cherbourg et le nord du Cotentin !
Place du 19 Avril 1944, 76000 Rouen Appartement Prix m2 moyen 2 396 € de 1 554 € à 3 228 € Indice de confiance Maison Prix m2 moyen 2 024 € de 1 313 € à 2 728 € Indice de confiance Place du 19 Avril 1944, 76000 Rouen Remarque les prix indiqués ci-dessous sont ceux de la ville de Rouen Appartement Loyer mensuel/m2 moyen 18,0 € de 13,0 € à 31,8 € Indice de confiance Maison Loyer mensuel/m2 moyen 17,2 € de 13,0 € à 21,8 € Indice de confiance Consulter le prix de vente, les photos et les caractéristiques des biens vendus Place du 19 Avril 1944, 76000 Rouen depuis 2 ans Obtenir les prix de vente En août 2022 à Rouen, le nombre d'acheteurs est supérieur de 14% au nombre de biens à vendre. Le marché est dynamique. Conséquences dans les prochains mois *L'indicateur de Tension Immobilière ITI mesure le rapport entre le nombre d'acheteurs et de biens à vendre. L’influence de l’ITI sur les prix peut être modérée ou accentuée par l’évolution des taux d’emprunt immobilier. Quand les taux sont très bas, les prix peuvent monter malgré un ITI faible. Quand les taux sont très élevés, les prix peuvent baisser malgré un ITI élevé. 60m2 Pouvoir d’achat immobilier d’un ménage moyen résident 58j Délai de vente moyen en nombre de jours Le prix moyen du m2 pour les appartements Place du 19 Avril 1944 à Rouen est de 2 396 € et peut varier entre 1 554 € et 3 228 € en fonction des biens. Pour les maisons, le prix du m2 y est estimé à 2 024 € en moyenne; il peut néanmoins valoir entre 1 313 € et 2 728 € en fonction des adresses et le type de la maison. Rue et comparaison Prix m² moyen 51,7 % plus cher que le quartier Centre Rive Droite Ouest 1 579 € 51,7 % plus cher que Rouen 1 579 € À proximité Cette carte ne peut pas s’afficher sur votre navigateur ! Pour voir cette carte, n’hésitez pas à télécharger un navigateur plus récent. Chrome et Firefox vous garantiront une expérience optimale sur notre site.
La cathédrale de Rouen fait partie des grandes cathédrales de France avec celles d'Amiens, Paris, Chartres, Reims et Bourges. Mais celle de Rouen a failli ne pas survivre à la dernière guerre mondiale. Comme tout grand ensemble architectural presque millénaire, elle possède deux ou trois points d'attraction qui méritent vraiment de la connaître. L'histoire commence dès le IVe siècle avec la construction d'un groupe cathédral au centre de la cité c'est une affirmation politique de l'importance de la nouvelle religion d'ordinaire les grands édifices chrétiens étaient bâtis sur les tombes des martyrs, toujours enterrés à l'extérieur des villes. À ce groupe cathédral paléochrétien succède une cathédrale romane. Sa construction commence dans les années 1020. L'édifice est consacré en 1063, en présence du duc Guillaume, le futur Conquérant. Sans doute inspiré par le gothique naissant de la cathédrale Saint-Denis, l'archevêque Hugues d'Amiens, vers le milieu du XIIe siècle, commence la modification de son église métropolitaine la tour Saint-Romain s'élève à partir de 1145. Et L'archevêque Gautier le Magnifique fait abattre la nef romane en 1185. Les premières travées gothiques peuvent enfin s'élever. En 1200, un gigantesque incendie, qui détruit le quartier et une bonne partie de l'édifice roman, en accélère la transformation. De plus, le roi Jean sans Terre offre une grosse somme pour la reconstruction. En 1204, achevant la conquête de la Normandie, Philippe Auguste peut assister à un Te Deum dans la nef quasiment achevée. Dans la décennie 1240, l'essentiel est construit la nef avec une élévation sur quatre niveaux ; le chœur avec une élévation à trois niveaux. Suivront les chapelles latérales à partir de 1270, la chapelle d'axe au début du XIVe siècle, la façade occidentale, le cloître des chanoines, les portails du transept Libraires et Calende. Après la guerre de Cent Ans, le gothique flamboyant subit un coup de fouet ultime étage de la tour Saint-Romain et construction de la tour de Beurre. En 1562, la cathédrale subit le sac des huguenots, dommageable pour le mobilier, mais sans suite pour le gros œuvre. Si la Révolution l'épargne, la seconde guerre mondiale, en revanche, va faire des ravages voir l'encadré. Dans ce site, la cathédrale Notre-Dame de Rouen est présentée sur quatre pages. L'accent est mis sur les caractéristiques de l'édifice, celles qui justifient une visite la magnifique chapelle axiale dédiée à la Vierge, les vitraux des XIIIe, XIVe, XVe, XVIe et XXe siècles ; enfin le surprenant appareil architectural en quillage dans les collatéraux. Cette page est consacrée à l'architecture extérieure façade ouest et ses tours, transept et tour-lanterne. Vue d'ensemble de la nef de la cathédrale de Rouen Le visiteur peut voir, dès l'entrée, que l'élévation de la nef est à quatre niveaux. C'est la marque architecturale des cathédrales de l'époque du gothique classique fin du XIIe siècle. Le chœur ne possède que trois niveaux. La façade occidentale, en gothique flamboyant, de la cathédrale se distingue par la présence de deux contreforts encadrant le portail central et de quatre flèches pyramidales qui la surplombent. Le chevet de la cathédrale et la tour-lanterne qui culmine à 151 mètres plus haute flèche de cathédrale de France. La Vierge dorée de Nicolas Quesnel, 1541 domine le faîtage en plomb de la chapelle de la Vierge. - À GAUCHE Le côté sud du chœur est obstrué par des locaux utilisés par le chapitre de la cathédrale sacristie des chanoines, revestiaire et chartrier. Maquette de la cathédrale, visible dans une chapelle latérale. Longueur totale 137 mètres Hauteur de la flèche reconstruite au XIXe siècle 151 mètres. Les trois portails de la façade occidentale. Partie centrale de la façade occidentale au-dessus des portails. À droite, l'élancement de la tour de Beurre. La partie centrale mêle le foisonnement du gothique flamboyant, notamment dans les gables, et ce qui est plus traditionnel, dans les rangées de statues. Rangée de statues sur la façade. Un clocheton au sommet de la façade Il faut y voir une influence anglaise. La façade occidentale de la cathédrale de Rouen n'a pas l'harmonie de celle de Paris ou de Reims. Construite du XIIe au XVIe siècle, elle se distingue par une irrégularité générale, issue des changements de plans, des arrêts, des restaurations et des additions diverses. Un point la différencie des façades des autres cathédrales les tours nord et sud ne font pas bloc avec l'ensemble voir plus bas. Ce fut vers les années 1180-1190 que l'on commença la construction des trois portails. Interrompue par l'incendie de l'an 1200, elle reprit avec force décorations, colonnettes et statues. Les tympans des portails nord et sud, qui illustrent l'histoire de saint Jean-Baptiste et celle de la lapidation de saint Étienne, sont du troisième quart du XIIIe siècle. Quant au portail central, il fut détruit au tout début du XVIe siècle. Pour des raisons de robustesse de la façade, on décida de bâtir deux puissants contreforts dans le prolongement des grandes arcades de la nef. Ces contreforts, de forme pyramidale, furent amplement décorés des niches y abritaient des rangées de statues surmontées de dais et de clochetons, le tout ciselé dans l'art du gothique finissant. La récente restauration terminée en 2015 met bien en évidence toute cette luxuriance, bien que la rangée basse des statues ait disparu. L'Arbre de Jessé de Pierre des Aubeaux, orne le tympan, lui-même entouré d'une riche archivolte consacrée aux prophètes, aux sibylles et aux patriarches. Toutes les parties hautes de la façade, telles qu'on les voit dans la photo ci-dessus, datent de la fin du XIVe siècle et du début du XVe. Exception faite pour le gâble, très élancé, qui domine le portail principal et qui a le malheur de cacher en partie la rose flamboyante il date de 1514. Notons enfin l'un des signes distinctifs de la façade de la cathédrale de Rouen ce sont les quatre clochetons très ajourés, en forme de pyramide, qui surplombent la partie centrale. On a pu montrer l'influence anglaise des grandes cathédrales de Wells, Lichfield et Salisbury dans leur dessin. Ces clochetons furent conçus, au XIVe siècle, par le maître d'œuvre Jean Périer qui connaissait l'art anglais. Source Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert. LE CENTRE DE LA FAÇADE OCCIDENTALE LE PORTAIL SAINT-ROMAIN ET L'ARBRE DE JESSÉ Le tympan avec son Arbre de Jessé et l'archivolte du portail central de la cathédrale de Rouen. À gauche et à droite les contreforts de la façade ornés de statues posant sous leur dais. Photographie prise après la restauration de la façade qui s'est terminée en juin 2015. Scènes bibliques et personnages dans les ébrasements du portail central. LE NORD DE LA FAÇADE OCCIDENTALE LE PORTAIL SAINT-JEAN Le portail nord de la façade occidentale, dédié à saint Jean-Baptiste. Le portail Saint-Jean est remarquable par les voussures de son archivolte. On quitte ici les séries habituelles de statues de rois ou de prophètes pour faire place à la dentelle de pierre - au sens propre. Les quatre voussures de l'archivolte sont ornées, alternativement, de dessins géométriques percés à l'archet suivant l'habitude normande et de feuilles découpées et refouillées, bien détachées de leur fond. La dentelle de pierre brille ici d'un éclat extraordinaire. De plus, la base des deux voussures à feuilles, au nord, est enrichie de bustes d'un style très séduisant. Le tympan troisième quart du XIIIe siècle illustre des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste banquet d'Hérode, danse de Salomé, décollation et offrande du chef de saint Jean de Salomé à Hérodiade. Le registre supérieur illustre l'ensevelissement de saint Jean-Baptiste. Sources 1 Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert ; 2 Haute-Normandie gothique par Yves Bottineau-Fuchs, éditions Picard. Le tympan entre 1250 et 1275 et les magnifiques voussures du portail Saint-Jean. Les bustes à la base des voussures nord. Portail Saint-Jean. Le bourreau qui décapite le saint a un aspect négroïde affirmé. Base des colonnettes dans l'ébrasement nord du portail Saint-Jean fin du XIIe - début du XIIIe siècle. Ébrasement sud du portail Saint-Jean fin du XIIe - début du XIIIe siècle. LE PORTAIL OCCIDENTAL NORD SAINT-ÉTIENNE Le portail Saint-Étienne porte sud de la façade principale est d'allure plus classique, avec un thème floral dans les voussures de l'archivolte. Le tympan illustre la lapidation de saint Étienne troisième quart du XIIIe siècle. La décoration de cette porte a été très mutilée au XVIIe ou au XVIIIe siècle. Le portail des Libraires, sur la façade du transept nord, a été construit à peu près dans le même temps que celui du transept sud fin du XIIIe, début du XIVe siècle. Le décor a été conçu par Jean Davy. Sur la photo de droite, on voit une construction architecturale belle et équilibrée, faite de gâbles et de rosaces, qui est en fait inspirée du transept de la cathédrale Notre-Dame de Paris voir plus bas. Le portail est entouré de bâtiments il s'agit de la bibliothèque des chanoines construite par Guillaume Pontifs à partir de 1477. Elle sera reliée à la cathédrale, dès 1479, par le bel escalier, bâti par le même architecte, et que l'on voit dans le transept nord de l'édifice. La cour abrita d'abord des changeurs, puis des libraires. Les chanoines percevaient ainsi des droits sur les emplacements qu'ils louaient. Ils finirent par y édifier des petites maisons de rapport. Source La cathédrale Notre-Dame de Rouen, éditions du Patrimoine. Le portail sud de la façade occidentale est dédié à saint Étienne. LE PORTAIL DES LIBRAIRES TRANSEPT NORD Le très élégant portail des Libraires et la cour des Libraires. -À GAUCHE La Lapidation de saint Étienne dans le tympan du portail sud de la façade occidentale. Le registre supérieur représente un Christ en majesté dans une mandorle. Le bas du tympan du portail des Libraires fin du XIIIe, début du XIVe siècle. Le registre du bas illustre la résurrection des morts qui sortent de leurs tombeaux par milliers. Au-dessus, les justes sont séparés des damnés. Un chaudron infernal est sculpté sur la droite. La partie supérieure, qui n'a jamais été sculptée, aurait dû représenter un Christ en majesté. LE PORTAIL DE LA CALENDE TRANSEPT SUD Le portail de la Calende et le transept sud. Statue d'un apôtre dans un contrefort du portail de la Calende. Le portail de la Calende obéit au même principe architectural que celui des Libraires une porte avec tympan et archivolte surmontée d'un gâble ajouré, assez pentu ; derrière le gâble se tient une grande fenêtre à claire-voie portant une rose, surmontée elle aussi d'un gâble. C'est le profil créé à la cathédrale de Paris. On notera toutefois une différence entre les deux portails des transepts dans le portail de la Calende, le dessus de la grande rose est orné d'un groupe sculpté représentant le Couronnement de la Vierge. Cette œuvre, donnée ci-dessous à gauche, est très élimée. Sur le trumeau se tient le Christ qui est accompagné, dans les ébrasements et les contreforts de droite et de gauche, des apôtres et des premiers diacres. Les voussures sont peuplées d'anges, de prophètes et de martyrs. Le magnifique tympan, intact, mais très usé par les ans, illustre le Mystère pascal. Le registre médian comprend les scènes de la Passion baiser de Judas, Christ aux outrages, retrait des vêtements et Mise au tombeau. Celui du bas accueille une Résurrection et une Ascension. Enfin, le registre supérieur couronne le tout avec une Crucifixion très riche en personnages. Source La cathédrale Notre-Dame de Rouen, éditions du Patrimoine. Le tympan du portail de la Calende. En haut, la Crucifixion. Au milieu des scènes de la Passion. En bas, Résurrection et Ascension. La cathédrale dans la seconde guerre mondiale. En 1938, dès la crise de Munich, un plan global de protection fut mis au point. Les échafaudages garnis de sacs de sables s'élevèrent à l'extérieur et dans la chapelle de la Vierge. Les vitraux anciens c'est-à -dire à l'exclusion de ceux du XIXe siècle furent mis en caisse et expédiés au donjon de Niort. Les Allemands entrent dans la ville le 9 juin 1940. Un bref combat de chars entraîne un incendie entre la cathédrale et les quais de la Seine. Le feu gagne l'échafaudage de bois installé autour de la tour de Beurre et se propage aux combles du collatéral sud. Charpentes et toitures sont détruites. Il faut réparer et restaurer. L'entreprise Lanfry, chargée de la tâche, achève l'ouvrage à la fin de 1941. En avril 1944, en préparation du débarquement de Normandie, la RAF veut détruire le nœud ferroviaire et la gare de triage près de Sotteville-les-Rouen. Comme à Nevers au mois de juin suivant ce qui sera fatal à la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, l'aviation anglaise va largement déborder de son objectif et bombarder des zones situées à plusieurs kilomètres de sa cible. Dans la nuit du 18 au 19 avril, le cœur historique de Rouen est gravement touché lors d'un raid des bombardiers alliés. Cinq bombes et torpilles frappent presque à mort la cathédrale. C'est d'abord le collatéral sud qui reçoit deux engins explosifs toutes les chapelles latérales sud sont détruites à l'exception de la chapelle Sainte-Catherine. Ses arcs-boutants ont résisté et, par chance, ils vont réussir à contenir la poussée des voûtes de la nef et empêcher la chute du mur gouttereau dont les piliers ont pourtant été fragilisés par les explosions. Plus grave encore, une torpille vient frapper la pile sud-est de la croisée du transept. Ce qui endommage la pile voisine et projette des milliers d'éclats alentour. L'effet de souffle pulvérise la rose nord du transept et déforme la rose sud. Une autre torpille vient frapper le déambulatoire et détruit une partie des stalles. Spectacle de désolation des morceaux de piliers et de murs jonchent le sol par milliers, le mobilier est détruit, la vitrerie réduite en miettes, les murs sont troués, les remplages soufflés. Les tours de la façade ne sont pas atteintes. Pour l'instant... Il y a pis la structure elle-même du bâtiment est menacée car la pile sud-est de la croisée, atteinte de plein fouet par une torpille, peut s'effondrer sous les huit mille tonnes de la tour-lanterne et de sa flèche. Il faut étayer sous la croisée de toute urgence. Jean-Pierre Chaline [cf source] nous apprend que, faute de madriers disponibles, les ouvriers de l'entreprise Lanfry s'en vont en pleine nuit ! dans la forêt du Rouvray abattre les arbres nécessaires. Des cintres en bois, renforcés d'une maçonnerie de briques, soutiennent enfin les piles endommagées de la croisée. Sur le côté sud de la nef, le collatéral a été détruit. On implante des tirants métalliques dans les élévations pour soulager la pression de la voûte sur les arcs-boutants de la chapelle Sainte-Catherine, seule chapelle sud à être encore debout. -»» 2/2 L'archange Saint Michel pèse les âmes dans le gâble au-dessus de l'archivolte du portail. 2/2 -»» Puis vient la semaine rouge». Du 30 mai au 5 juin 1944, une série de bombardements frappe Rouen et sa périphérie. Le soir du 1er juin, c'est le feu qui embrase la ville. La tour Saint-Romain est atteinte dans ses parties hautes. Charpente et toiture s'effondrent. Les cloches du beffroi tombent sur la voûte... qui ne cède pas. Le feu, attisé par un vent violent, gagne les combles du collatéral nord et ceux de la nef. Mais à une hauteur que les lances des pompiers ne peuvent atteindre. Alors, c'est une chaîne humaine qui les remplace avec des seaux d'eau montés jusqu'au bas de la flèche. Dans la nuit, le vent se calme, ce qui permet enfin d'éteindre l'incendie. À nouveau, en toute hâte, il faut consolider et étayer toutes les parties fragilisées. L'entreprise Lanfry est au four et au moulin, nous disent les sources. Après la guerre, c'est elle qui sera chargée des très nombreux travaux de réparation et de restauration. La cathédrale ne sera rendue au culte qu'en 1956. La restauration de certaines parties de l'édifice exigera encore plus de temps. Ainsi, le toit de la tour Saint-Romain ne sera achevé qu'en 1987. Que se serait-il passé si...? Si les secours n'avaient pas été aussi rapides, si les arcs-boutants de la chapelle Sainte-Catherine n'avaient pas été assez robustes, il est vraisemblable que toute la voûte de la nef se serait écroulée et, avec elle, le collatéral nord. La pile sud-est cédant sous le poids, la tour-lanterne se serait effondrée en détruisant le chœur et le transept. N'auraient sans doute subsisté de la cathédrale de Rouen que la façade, ses deux tours et la chapelle de la Vierge... Notons, pour terminer, que la semaine rouge» vit la destruction de quelques grands édifices publics rouennais, comme la bourse, le théâtre des Arts et l'hôtel des douanes. L'église Saint-Vincent a, elle aussi, été totalement détruite. Ses vitraux Renaissance, heureusement mis en caisse avant la guerre, ont été remontés dans la nouvelle église Sainte-Jeanne d'Arc. Ils n'y sont pas tous. L'abside de la chapelle d'axe de la cathédrale, dite chapelle de la Vierge, abrite quelques vitraux de Guillaume Barbe vers 1470 issus de Saint-Vincent. Sources 1 Rouen, Primatiale de Normandie, éditions La Nuée Bleue, collection La Grâce d'une cathédrale», article La cathédrale à l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale» de Jean-Pierre Chaline ; 2 Rouen, La reconstruction, Itinéraire du Patrimoine. Flagellation, Passion et Mise au tombeau dans le tympan du portail de la Calende. LES TOURS DE LA FAÇADE OCCIDENTALE LA TOUR SAINT-ROMAIN NORD La tour Saint-Romain 82 mètres de haut est la partie la plus ancienne de la cathédrale. Son aspect la rapproche plus d'un beffroi que d'une tour d'un édifice religieux. À l'origine, sa partie inférieure fut conçue comme partie intégrante de l'enclos canonial. Les historiens la datent des années 1150-1160. Sa succession de baies géminées, qui s'agrandissent à mesure que l'étage s'élève, conserve un petit air roman. Enfin, la partie supérieure, que l'on distingue très facilement grâce au changement de couleurs elle n'a pas été restaurée récemment, a été élevée de 1469 à 1477 par Guillaume Pontifs qui construira juste après la bibliothèque des chanoines. Cet étage, en gothique flamboyant, est surmonté d'un toit en pavillon détruit en 1944 et reconstruit. Le dernier étage roman» accueille les cloches. Le carillon de la cathédrale de Rouen est l'un des plus importants de France. Dans la salle basse de la tour Saint-Romain se trouve le baptistère de la cathédrale. Initialement, la tour Saint-Romain ne devait être réunie à la cathédrale que par un pont de pierre, construit à plus de douze mètres au-dessus du sol. Ce pont donnait directement dans les tribunes de la nef nord. Comme les tribunes n'ont jamais été construites voir l'encadré, la porte qui reliait les deux bâtiments a été bouchée, le passage transformé en chapelle. Le vide entre les deux bâtiments a, quant à elle, été bouché dès la fin du XIIIe siècle. Sources 1 Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert ; 2 La cathédrale Notre-Dame de Rouen, éditions du Patrimoine. La tour Saint-Romain. Le niveau du bas en gris clair est du XIIe siècle. Le niveau supérieur, en gothique flamboyant, a été ajouté au XVe siècle. Le toit qui domine l'étage flamboyant a été détruit en juin 1944 et rebâti. La tour de Beurre et son gothique flamboyant fin du XVe siècle. Statues d'Adam et Ève sur la tour de Beurre Côté ouest. Fin du XVe siècle . La tour de Beurre 75 mètres de haut. Comme la tour nord de la cathédrale de Bourges, elle doit son nom à l'argent collecté par le chapitre auprès des paroissiens qui devaient payer s'ils ne voulaient pas manger maigre pendant le Carême. Cette tour, de style gothique flamboyant, est nettement postérieure à la tour Saint-Romain puisqu'elle a été construite par Guillaume Pontifs à partir de 1485. À l'origine, dans ce qui est maintenant le rez-de-chaussée de la tour, se trouvait la chapelle de la paroisse Saint-Étienne-la-Grande-Église en effet, la cathédrale n'était pas une paroisse, mais l'église métropolitaine de Normandie. Cette chapelle, qui semblerait remonter au Xe siècle, occupait en fait un espace plus vaste c'était le bas de la tour et les deux chapelles latérales sud attenantes, espace auquel il faut encore ajouter les deux travées du collatéral sud qui bordent ces chapelles. En 1496, un accord eut lieu entre les trésoriers de la paroisse Saint-Étienne et le chapitre de la cathédrale le rez-de-chaussée de la tour fut canoniquement déclaré paroisse. Henri Potin, supérieur des Carmes de Rouen et collaborateur de l'archevêque Georges Ier d'Amboise, vint bénir sa base architecturale afin d'en concrétiser la dédicace. À la Révolution, cette paroisse fut supprimée et la cathédrale prit le relais en une vaste paroisse, Notre-Dame-la-Grande-Église. Revenons à la construction de la tour de Beurre et suivons ce qu'en dit le Congrès archéologique de France tenu à Rouen en 1926. On savait que la chapelle Saint-Étienne reposait sur un sol de mauvaise qualité et l'on hésitait à construire une tour au-dessus. Toutefois, en 1485, Guillaume Pontifs fit des sondages et informa le chapitre que l'on pouvait élever la tour sur de simples fondations. La construction commença, mais rapidement des tassements se produisirent, qui firent pencher vers le sud l'élévation déjà construite. Pontifs dut reprendre d'aplomb la construction. C'est son successeur, Jacques Leroux, qui termina les parties hautes. Ce qui donna d'ailleurs lieu à d'âpres discussions avec le chapitre. En 1507, Leroux commença à élever une flèche, mais dut arrêter au profit d'une couronne octogonale. Sur le plan ornemental, cette tour soulève l'intérêt par la présence de grands contreforts enrichis de niches contenant de remarquables statues. Au deuxième étage, sur la face est, se trouve notamment illustrée la légende de l'ara cœli l'autel céleste une sibylle est interrogée par l'empereur Octavien pour savoir s'il doit être adoré comme un dieu et si rien n'est plus puissant que lui dans le monde. La sibylle lui montre alors une vision céleste où l'on voit la Vierge tenant un nouveau-né. Ce qui veut dire que ce nouveau-né est plus puissant que l'empereur. Et Octavien s'agenouille pour l'adorer. On retrouve, dans la pierre de la tour de Beurre, les personnages de cette légende Octavien, deux de ses officiers, son fauconnier, son connétable, la sibylle et sa servante. Les statues, groupées par deux dans leur niche, sont dominées par la Vierge et l'Enfant adossés à un remplage. La photo ci-dessous à gauche en donne une illustration globale. Sources 1 Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert ; 2 Rouen aux cent clochers de François Lemoine et Jacques Tanguy, éditions PTC. Les statues du deuxième étage, côté est, de la tour de Beurre. Elles illustrent la légende de l'ara cœli et de la sibylle de Tibur. Statues sur le côté ouest de la tour de Beurre. Fin du XVe siècle. LA TOUR-LANTERNE À LA CROISÉE La tour-lanterne comporte trois niveaux. Le premier, qui n'est pas visible sur les photos de cette page, remonte au XIIIe siècle c'est le niveau initial, celui par lequel les maçons ont commencé pour édifier la lanterne de la croisée. Ses ouvertures sont aveugles. L'étage au-dessus étage du bas dans la photo ci-dessous est de la même époque. Il a été consolidé par Roulland le Roux au début du XVIe siècle. Sur ces deux niveaux subsistent encore des traces de l'incendie de 1514. Le dernier étage gothique est l'œuvre de ce même Leroux au début du XVIe siècle. Dans l'étage du XIIIe siècle voir ci-dessous, on a deux arcades en tiers-point ; dans celui du XVIe, quatre arcades aux gâbles flamboyants, séparées par des piles, elles-mêmes surmontées de pinacles. Le style Renaissance est déjà présent les statues des angles sont nichées sous des dais décorés de coquilles ornementation typique de la Renaissance que l'on voit bien dans la photo ci-contre. En 1523, une première flèche en bois fut élevée sur le troisième niveau. Elle disparut dans l'incendie de 1822. À la suite de quoi, elle fut remplacée par la flèche en fonte d'Alavoine. Sources 1 Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert ; 2 Haute-Normandie gothique par Yves Bottineau-Fuchs aux éditions Picard. Les niveaux 2 et 3 de la tour lanterne et leurs sculptures flamboyantes. PARTIE EXTÉRIEURE -»» Page 1 TRANSEPT ET CHŒUR BAPTISTÈRE ET CHAPELLES LATÉRALES DÉAMBULATOIRE ET CHAPELLE DE LA VIERGE
3 place du 19 avril 1944 rouen