Àtravers l’histoire de l’Église, les femmes ont été considérées comme des créatures inférieures par nature et selon le droit. La philosophie grecque, qui a été adoptée par les chrétiens, tenait la femme comme inférieure, par nature, à l’homme. Le droit romain, qui a servi de base pour le Droit de l’Église (Droit Canon I Présentation de l'auteur Gustave Flaubert, (né à Rouen le 12 Décembre 1821, et mort à Canteleu le 8 Mai 1880) est un écrivain français de la seconde moitié du XIXe siècle. Il a marqué la littérature par son regard réaliste sur les comportements des individus et de la société. Il devient célèbre grâce au scandale Madame Bovary, roman d'apprentissage. A Lesphrases célèbres de citation faute femme Ma note : Note moyenne : 1/5 “ La femme est la seconde faute de Dieu. “ Dans tous les temps et tous les pays, c'est la femme qui décide si le monde doit pardonner une faute ou ne pas la pardonner. ” [ Samuel Butler] Ma note : Pas de note “ Présenter aux femmes des motifs pour excuser leurs fautes, c'est le Alorsest-ce la faute de Dieu ce que nous v Bonjour à tous, aujourd'hui tournons nos pensées et nos prières vers l'Australie qui vie un temps très difficile. Chersfrères et sœurs ! À la fin de la Constitution sur l’Église, le Concile Vatican II nous a laissé une très belle méditation sur la Vierge Marie. Je rappelle seulement les expressions qui se réfèrent au mystère que nous célébrons aujourd’hui : la première est celle-ci : « La Vierge Immaculée, préservée (par Dieu) de toute atteinte de la faute Adamet Eve dans la Bible Le premier livre de la Bible, appelé Genèse, raconte dans ses premiers chapitres l'histoire de la création de la terre par Dieu (ch.1) puis de la création du premier homme et de la première femme : Adam et Eve (ch.2). L'histoire nous montre un couple heureux en harmonie avec la nature et en relation intime avec Dieu. Au chapitre 3, ODcKac. Voici, ton serviteur a trouvé grâce à tes yeux, et la bonté dont tu as usé à mon égard en conservant mon âme en vie a été grande ; et je ne puis me sauver vers la montagne, de peur que le mal ne m'atteigne, et que je ne meure. » Genèse 1919 Et il est arrivé, lorsque Dieu m'a fait errer loin de la maison de mon père, que je lui ai dit Voici la grâce que tu me feras Dans tous les lieux où nous arriverons, dis de moi Il est mon frère. » Genèse 2013 qu'il arrive donc que la jeune fille à laquelle je dirai Abaisse ta cruche, je te prie, afin que je boive, et qui dira Bois, et j'abreuverai aussi tes chameaux, soit celle que tu as destinée à ton serviteur, à Isaac ; et à cela je connaîtrai que tu as usé de grâce envers mon seigneur. » Genèse 2414 et dit Béni soit l'Éternel, le Dieu de mon seigneur Abraham, qui ne s'est pas départi de sa grâce et de sa vérité envers mon seigneur. Lorsque j'étais en chemin, l'Éternel m'a conduit à la maison des frères de mon seigneur. » Genèse 2427 Et Laban lui dit [Écoute], si au moins j'ai trouvé grâce à tes yeux ! J'ai aperçu que l'Éternel m'a béni à cause de toi. » Genèse 3027 et j'ai des boeufs, et des ânes, du menu bétail, et des serviteurs et des servantes ; et je l'ai envoyé annoncer à mon seigneur, afin de trouver grâce à tes yeux. » Genèse 325 Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la vérité dont tu as usé envers ton serviteur ; car j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton ; et maintenant je suis devenu deux bandes. » Genèse 3210 Et Jacob dit Non, je te prie ; si j'ai trouvé grâce à tes yeux, prends mon présent de ma main, car c'est pour cela que j'ai vu ta face comme si j'avais vu la face de Dieu, et que tu m'as accueilli favorablement. » Genèse 3310 Et Ésaü dit Je te prie, que je laisse avec toi quelques-uns des gens qui sont avec moi. Et il dit Pourquoi cela ? Que je trouve grâce aux yeux de mon seigneur ! » Genèse 3315 Et l'Éternel était avec Joseph ; et il étendit sa bonté sur lui, et lui fit trouver grâce aux yeux du chef de la tour. » Genèse 3921 Et ils se dirent l'un à l'autre Certainement nous sommes coupables à l'égard de notre frère ; car nous avons vu la détresse de son âme quand il nous demandait grâce, et nous ne l'avons pas écouté ; c'est pourquoi cette détresse est venue sur nous. » Genèse 4221 Et il leva les yeux, et vit Benjamin, son frère, fils de sa mère, et dit Est-ce là votre plus jeune frère dont vous m'avez parlé ? Et il dit Dieu te fasse grâce, mon fils ! » Genèse 4329 Et ils dirent Tu nous as conservé la vie ; que nous trouvions grâce aux yeux de mon seigneur, et nous serons serviteurs du Pharaon. » Genèse 4725 Et les jours d'Israël s'approchèrent de la mort. Et il appela Joseph, son fils, et lui dit Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, et use envers moi de bonté et de vérité ne m'enterre pas, je te prie, en Égypte ; » Genèse 4729 Et les jours où on le pleura étant passés, Joseph parla à la maison du Pharaon, disant Si j'ai trouvé grâce à vos yeux, parlez, je vous prie, aux oreilles du Pharaon, disant » Genèse 504 car à quoi connaîtra-t-on que j'ai trouvé grâce à tes yeux, moi et ton peuple ? Ne sera-ce pas en ce que tu marcheras avec nous ? Ainsi, moi et ton peuple, nous serons séparés de tout peuple qui est sur la face de la terre. » Exode 3316 Et l'Éternel passa devant lui, et cria L'Éternel, l'Éternel ! *Dieu, miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité, » Exode 346 Si quelqu'un le présente comme action de grâces, il présentera, avec le sacrifice d'action de grâces, des gâteaux sans levain pétris à l'huile, et des galettes sans levain ointes d'huile, et de la fleur de farine mêlée [avec de l'huile], en gâteaux pétris à l'huile. » Lévitique 712 Et la chair de son sacrifice d'action de grâces de prospérités sera mangée le jour où elle sera présentée ; on n'en laissera rien jusqu'au matin. » Lévitique 715 L'Éternel fasse lever la lumière de sa face sur toi et use de grâce envers toi ! » Nombres 625 Si un homme prend une femme et l'épouse, et qu'il arrive quelle ne trouve pas grâce à ses yeux, parce qu'il aura trouvé en elle quelque chose de malséant, il écrira pour elle une lettre de divorce, et la lui mettra dans la main, et la renverra hors de sa maison. » Deutéronome 241 Et s'il arrive que leurs pères ou leurs frères viennent nous quereller, nous leur dirons Usez de grâce envers nous à leur sujet, car nous n'avons pas reçu chacun sa femme par la guerre ; car ce n'est pas vous qui les leur avez données, de sorte que vous soyez coupables maintenant. » Juges 2122 Et Ruth, la Moabite, dit à Naomi Je te prie, j'irai aux champs, et je glanerai parmi les épis, à la suite de celui aux yeux duquel je trouverai grâce. Et elle lui dit Va, ma fille. » Ruth 22 Et elle dit Que ta servante trouve grâce à tes yeux ! Et la femme s'en alla son chemin ; et elle mangea, et elle n'eut plus le même visage. » 1 Samuel 118 Et David jura encore et dit Ton père sait très-bien que j'ai trouvé grâce à tes yeux, et il aura dit Que Jonathan ne sache point cela, de peur qu'il n'en soit attristé. Mais l'Éternel est vivant, et ton âme est vivante, qu'il n'y a qu'un pas entre moi et la mort ! » 1 Samuel 203 et il m'a dit Laisse-moi aller, je te prie, car nous avons un sacrifice de famille dans la ville, et mon frère même m'a commandé [de m'y trouver] ; et maintenant, je te prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, je me sauverai, et je verrai mes frères. C'est pourquoi il n'est pas venu à la table du roi. » 1 Samuel 2029 Et David dit à Akish Je te prie, si j'ai trouvé grâce à tes yeux, qu'on me donne un lieu dans l'une des villes de la campagne, et je demeurerai là ; car pourquoi ton serviteur habiterait-il dans la ville royale avec toi ? » 1 Samuel 275 Et le roi dit à Tsadok Reporte l'arche de Dieu dans la ville ; si je trouve grâce aux yeux de l'Éternel, alors il me ramènera, et me la fera voir, elle et sa demeure. » 2 Samuel 1525 Et l'Éternel usa de grâce envers eux, et eut compassion d'eux, et se tourna vers eux, à cause de son alliance avec Abraham, Isaac, et Jacob ; et il ne voulut pas les détruire, et il ne les rejeta pas de devant sa face, dans ce temps-là. » 2 Rois 1323 Éternel Dieu, ne repousse pas la face de ton oint ; souviens-toi de [tes] grâces, envers David, ton serviteur. » 2 Chroniques 642 Et il mit en état l'autel de l'Éternel, et y sacrifia des sacrifices de prospérités et d'action de grâces ; et il commanda à Juda de servir l'Éternel, le Dieu d'Israël. » 2 Chroniques 3316 et refusèrent d'entendre, et ne se souvinrent pas de tes merveilles que tu avais faites pour eux ; mais ils roidirent leur cou, et dans leur rébellion ils établirent un chef, pour retourner à leur servitude. Mais toi, tu es un Dieu de pardons, faisant grâce, et miséricordieux, lent à la colère, et grand en bonté, et tu ne les as point abandonnés. » Néhémie 917 Et le roi aima Esther plus que toutes les femmes, et elle trouva grâce et faveur devant lui plus que toutes les vierges, et il mit la couronne du royaume sur sa tête et la fit reine à la place de Vasthi. » Esther 217 Il lui fera grâce, et il dira Délivre-le pour qu'il ne descende pas dans la fosse j'ai trouvé une propitiation. » Job 3324 Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Dans la détresse tu m'as mis au large ; use de grâce envers moi, et écoute ma prière. » Psaumes 41 Ô Éternel ! use de grâce envers moi ; regarde mon affliction [que je souffre] de la part de ceux qui me haïssent, toi qui me fais remonter des portes de la mort ; » Psaumes 913 Éternel ! use de grâce envers moi, car je suis dans la détresse ; mon oeil dépérit de chagrin, mon âme et mon ventre ; » Psaumes 319 Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres c'est pourquoi Dieu t'a béni à toujours. » Psaumes 452 Use de grâce envers moi, ô Dieu ! selon ta bonté ; selon la grandeur de tes compassions, efface mes transgressions. » Psaumes 511 Use de grâce envers moi, ô Dieu ! car l'homme voudrait m'engloutir ; me faisant la guerre tout le jour, il m'opprime. » Psaumes 561 Que Dieu use de grâce envers nous et nous bénisse, qu'il fasse lever la lumière de sa face sur nous, Sélah » Psaumes 671 Dieu a-t-il oublié d'user de grâce ? A-t-il enfermé ses miséricordes dans la colère ? Sélah. » Psaumes 779 Car l'Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l'Éternel donnera la grâce et la gloire ; il ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité. » Psaumes 8411 Mais toi, Seigneur ! tu es un *Dieu miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité. » Psaumes 8615 L'Éternel est miséricordieux, et plein de grâce, lent à la colère et d'une grande bonté. » Psaumes 1038 La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits. Il est plein de grâce, et miséricordieux, et juste. » Psaumes 1124 Éloigne de moi la voie du mensonge, et, dans ta grâce, donne-moi ta loi. » Psaumes 11929 Voici, comme les yeux des serviteurs [regardent] à la main de leurs maîtres, comme les yeux de la servante à la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux [regardent] à l'Éternel, notre Dieu, jusqu'à ce qu'il use de grâce envers nous. » Psaumes 1232 L'Éternel est plein de grâce et miséricordieux, lent à la colère, et grand en bonté. » Psaumes 1458 Chantez à l'Éternel avec actions de grâces, psalmodiez sur la harpe à notre Dieu, » Psaumes 1477 et ils seront la vie de ton âme et la grâce de ton cou. » Proverbes 322 Certes il se moque des moqueurs, et il donne la grâce aux débonnaires. » Proverbes 334 Qui opprime le pauvre outrage Celui qui l'a fait, mais celui qui l'honore use de grâce envers l'indigent. » Proverbes 1431 L'âme du méchant désire le mal ; son prochain ne trouve pas grâce à ses yeux. » Proverbes 2110 Une bonne renommée est préférable à de grandes richesses, et la bonne grâce à l'argent et à l'or. » Proverbes 221 Celui qui aime la pureté de coeur a la grâce sur les lèvres, [et] le roi est son ami. » Proverbes 2211 La grâce est trompeuse, et la beauté est vanité ; la femme qui craint l'Éternel, c'est elle qui sera louée. » Proverbes 3130 Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce, mais les lèvres d'un sot l'engloutissent. » Écclésiaste 1012 Si l'on use de grâce envers le méchant, il n'apprend pas la justice ; dans le pays de la droiture il fait le mal, et il ne voit pas la majesté de l'Éternel. » Ésaïe 2610 Quand ses branches seront séchées, elles seront cassées ; les femmes viendront et y mettront le feu. Car ce n'est pas un peuple qui ait de l'intelligence ; c'est pourquoi celui qui l'a fait n'en aura pas compassion, et celui qui l'a formé n'usera pas de grâce envers lui. » Ésaïe 2711 Car le peuple habitera en Sion, dans Jérusalem. Tu ne pleureras plus ; à la voix de ton cri, il usera richement de grâce envers toi ; aussitôt qu'il l'entendra, il te répondra. » Ésaïe 3019 Éternel, use de grâce envers nous nous nous sommes attendus à toi. Sois leur bras tous les matins, et notre salut au temps de la détresse ! » Ésaïe 332 Car l'Éternel consolera Sion ; il consolera tous ses lieux arides, et fera de son désert un Éden, et de son lieu stérile, comme le jardin de l'Éternel. L'allégresse et la joie y seront trouvées, des actions de grâces et une voix de cantiques. » Ésaïe 513 Va, et crie aux oreilles de Jérusalem, disant Ainsi dit l'Éternel Je me souviens de toi, de la grâce de ta jeunesse, de l'amour de tes fiançailles, quand tu marchais après moi dans le désert, dans un pays non semé. » Jérémie 22 et on viendra des villes de Juda, et des environs de Jérusalem, et du pays de Benjamin, et du pays plat, et de la montagne, et du midi, apportant des holocaustes, et des sacrifices, et des offrandes de gâteau, et de l'encens, et apportant des actions de grâces à la maison de l'Éternel. » Jérémie 1726 on entendra encore la voix de l'allégresse et la voix de la joie, la voix de l'époux et la voix de l'épouse, la voix de ceux qui disent Célébrez l'Éternel des armées, car l'Éternel est bon, car sa bonté [demeure] à toujours, - des gens qui apportent des actions de grâces à la maison de l'Éternel. Car je délivrerai le pays de sa captivité, et je le rétablirai comme il était au commencement, dit l'Éternel. » Jérémie 3311 La face de l'Éternel les a coupés en deux ; il ne veut plus les regarder. Ils n'ont pas respecté la face des sacrificateurs, ils n'ont pas usé de grâce envers les vieillards. » Lamentations de Jérémie 416 et déchirez vos coeurs et non vos vêtements, et revenez à l'Éternel, votre Dieu ; car il est plein de grâce et miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté, et il se repent du mal [dont il a menacé]. » Joël 213 Haïssez le mal, et aimez le bien, et établissez dans la porte le juste jugement ; peut-être l'Éternel, le Dieu des armées, usera-t-il de grâce envers le reste de Joseph. » Amos 515 Ceux qui regardent aux vanités mensongères abandonnent la grâce qui est à eux. » Jonas 29 Et il pria l'Éternel, et dit Éternel, je te prie, n'était-ce pas là ma parole, quand j'étais encore dans mon pays ? C'est pourquoi j'ai d'abord voulu m'enfuir à Tarsis, car je savais que tu es un *Dieu qui fais grâce et qui es miséricordieux, lent à la colère et grand en bonté et qui te repens du mal [dont tu as menacé] ; » Jonas 42 Qui es-tu, grande montagne, devant Zorobabel ? [Tu deviendras] une plaine ; et il fera sortir la pierre du faîte avec des acclamations Grâce, grâce sur elle ! » Zacharie 47 Et je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplications ; et ils regarderont vers moi, celui qu'ils auront percé, et ils se lamenteront sur lui, comme on se lamente sur un [fils] unique, et il y aura de l'amertume pour lui, comme on a de l'amertume pour un premier-né. » Zacharie 1210 Et ayant pris les sept pains et les poissons, il rendit grâces et les rompit et les donna à ses disciples, et les disciples à la foule. » Matthieu 1536 Et, ayant pris la coupe et ayant rendu grâces, il la leur donna, disant Buvez-en tous. » Matthieu 2627 Et il commanda à la foule de s'asseoir sur la terre. Et ayant pris les sept pains, il rendit grâces et les rompit et les donna à ses disciples pour les mettre devant la foule et ils les mirent devant elle. » Marc 86 Et ayant pris la coupe [et] ayant rendu grâces, il la leur donna ; et ils en burent tous. » Marc 1423 Et l'ange lui dit Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. » Luc 130 Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un fils unique de la part du Père pleine de grâce et de vérité ; » Jean 114 Car la loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ. » Jean 117 Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut et dit Père, je te rends grâces de ce que tu m'as entendu. » Jean 1141 Et les apôtres rendaient avec une grande puissance le témoignage de la résurrection du seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. » Actes des Apôtres 433 lequel, y étant arrivé et ayant vu la grâce de Dieu, se réjouit ; et il les exhortait tous à demeurer [attachés] au Seigneur de tout leur coeur, » Actes des Apôtres 1123 Or qu'il l'ait ressuscité d'entre les morts, pour ne devoir plus retourner à la corruption, il l'a dit ainsi Je vous donnerai les grâces assurées de David». » Actes des Apôtres 1334 Et la synagogue s'étant dissoute, plusieurs des Juifs et des prosélytes qui servaient [Dieu] suivirent Paul et Barnabas qui, leur parlant, les exhortaient à persévérer dans la grâce de Dieu. » Actes des Apôtres 1343 Ils séjournèrent donc là assez longtemps, parlant hardiment, [appuyés] sur le Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, accordant que des miracles et des prodiges se fissent par leurs mains. » Actes des Apôtres 143 et de là ils se rendirent par mer à Antioche, d'où ils avaient été recommandés à la grâce de Dieu pour l'oeuvre qu'ils avaient accomplie. » Actes des Apôtres 1426 Mais nous croyons être sauvés par la grâce du seigneur Jésus, de la même manière qu'eux aussi. » Actes des Apôtres 1511 Mais Paul, ayant fait choix pour lui de Silas, partit, après avoir été recommandé à la grâce du Seigneur par les frères. » Actes des Apôtres 1540 Et comme il se proposait de passer en Achaïe, les frères écrivirent aux disciples et les exhortèrent à le recevoir ; et quand il y fut arrivé, il contribua beaucoup par la grâce à [l'avancement de] ceux qui avaient cru ; » Actes des Apôtres 1827 Mais je ne fais aucun cas de ma vie, [ni ne la tiens] pour précieuse à moi-même, pourvu que j'achève ma course, et le service que j'ai reçu du seigneur Jésus pour rendre témoignage à l'évangile de la grâce de Dieu. » Actes des Apôtres 2024 Et maintenant je vous recommande à Dieu, et à la parole de sa grâce, qui a la puissance d'édifier et de [vous] donner un héritage avec tous les sanctifiés. » Actes des Apôtres 2032 Et quand il eut dit ces choses, ayant pris du pain il rendit grâces à Dieu devant tous, et, l'ayant rompu, il se mit à manger. » Actes des Apôtres 2735 Et de là, les frères, ayant appris les choses qui nous étaient arrivées, vinrent au-devant de nous jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes ; et Paul, les voyant, rendit grâces à Dieu et prit courage. » Actes des Apôtres 2815 par lequel nous avons reçu grâce et apostolat, pour [l']obéissance de [la] foi parmi toutes les nations, » Romains 15 - à tous les bien-aimés de Dieu qui sont à Rome, saints appelés Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ ! » Romains 17 - étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le christ Jésus, » Romains 324 Pour cette raison, [c'est] sur le principe de [la] foi, afin que [ce soit] selon [la] grâce, pour que la promesse soit assurée à toute la semence, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d'Abraham, lequel est père de nous tous » Romains 416 Mais n'en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d'un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d'un seul homme, Jésus Christ. » Romains 515 Car si, par la faute d'un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ ; » Romains 517 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, » Romains 520 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur. » Romains 521 Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? » Romains 61 Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n'êtes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce. » Romains 614 Quoi donc ! pécherions-nous, parce que nous ne sommes pas sous [la] loi, mais sous [la] grâce ? - Qu'ainsi n'advienne ! » Romains 615 Or grâces à Dieu de ce que vous étiez esclaves du péché, mais de ce que [ensuite] vous avez obéi de coeur à la forme de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. » Romains 617 Car les gages du péché, c'est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c'est la vie éternelle dans le christ Jésus, notre Seigneur. » Romains 623 Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. Ainsi donc moi-même, de l'entendement je sers la loi de Dieu ; mais de la chair, la loi du péché. » Romains 725 Ainsi donc, au temps actuel aussi, il y a un résidu selon [l']élection de [la] grâce. » Romains 115 Or, si c'est par la grâce, ce n'est plus sur le principe des oeuvres, puisque autrement la grâce n'est plus [la] grâce. » Romains 116 Car les dons de grâce et l'appel de Dieu sont sans repentir. » Romains 1129 Car, par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de ceux qui sont parmi vous de ne pas avoir une haute pensée [de lui-même], au-dessus de celle qu'il convient d'avoir, mais de penser de manière à avoir de saines pensées, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. » Romains 123 Or ayant des dons de grâce différents, selon la grâce qui nous a été donnée, soit la prophétie, [prophétisons] selon la proportion de la foi ; » Romains 126 Mais je vous ai écrit en quelque sorte plus hardiment, frères, comme réveillant vos souvenirs, à cause de la grâce qui m'a été donnée par Dieu, » Romains 1515 Or le Dieu de paix brisera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec vous ! » Romains 1620 Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec vous tous ! Amen. » Romains 1624 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ ! » 1 Corinthiens 13 Je rends toujours grâces à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce de Dieu qui vous a été donnée dans le christ Jésus, » 1 Corinthiens 14 de sorte que vous ne manquez d'aucun don de grâce pendant que vous attendez la révélation de notre seigneur Jésus Christ, » 1 Corinthiens 17 Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée, comme un sage architecte, j'ai posé le fondement, et un autre édifie dessus ; mais que chacun considère comment il édifie dessus. » 1 Corinthiens 310 mais je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; toutefois chacun a son propre don de grâce de la part de Dieu, l'un d'une manière, et l'autre d'une autre. » 1 Corinthiens 77 et à un autre la foi, par le même Esprit ; et à un autre des dons de grâce de guérisons, par le même Esprit ; » 1 Corinthiens 129 Et Dieu a placé les uns dans l'assemblée - d'abord des apôtres, en second lieu des prophètes, en troisième lieu des docteurs, ensuite des miracles, puis des dons de grâce de guérisons, des aides, des gouvernements, [diverses] sortes de langues. » 1 Corinthiens 1228 Tous ont-ils des dons de grâce de guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? » 1 Corinthiens 1230 Autrement, si tu as béni avec l'esprit, comment celui qui occupe la place d'un homme simple dira-t-il l'amen à ton action de grâces, puisqu'il ne sait ce que tu dis ? » 1 Corinthiens 1416 Car toi, il est vrai, tu rends bien grâces ; mais l'autre n'est pas édifié. » 1 Corinthiens 1417 Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous ; » 1 Corinthiens 1418 Mais par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n'a pas été vaine, mais j'ai travaillé beaucoup plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » 1 Corinthiens 1510 Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre seigneur Jésus Christ ! » 1 Corinthiens 1557 Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec vous ! » 1 Corinthiens 1623 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ ! » 2 Corinthiens 12 Car notre gloire est celle-ci, [savoir] le témoignage de notre conscience, qu'avec simplicité et sincérité de Dieu, non pas avec une sagesse charnelle, mais par la grâce de Dieu, nous nous sommes conduits dans le monde et plus encore envers vous. » 2 Corinthiens 112 Car toutes choses sont pour vous, afin que la grâce, abondant par le moyen de plusieurs, multiplie les actions de grâces à la gloire de Dieu. » 2 Corinthiens 415 Or, travaillant à cette même oeuvre, nous aussi, nous exhortons à ce que vous n'ayez pas reçu la grâce de Dieu en vain ; » 2 Corinthiens 61 Or nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu donnée [aux saints] dans les assemblées de la Macédoine » 2 Corinthiens 81 nous demandant avec de grandes instances la grâce et la communion de ce service envers les saints ; » 2 Corinthiens 84 de sorte que nous avons exhorté Tite, afin que, comme il l'avait auparavant commencée, ainsi aussi il achevât à votre égard cette grâce aussi. » 2 Corinthiens 86 Car vous connaissez la grâce de notre seigneur Jésus Christ, comment, étant riche, il a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. » 2 Corinthiens 89 et non seulement [cela], mais aussi il a été choisi par les assemblées pour notre compagnon de voyage, avec cette grâce qui est administrée par nous à la gloire du Seigneur lui-même, et [pour montrer] notre empressement ; » 2 Corinthiens 819 Parce que l'administration de cette charge, non seulement comble les besoins des saints, mais aussi abonde par beaucoup d'actions de grâces [rendues] à Dieu ; » 2 Corinthiens 912 et par les supplications qu'ils font pour vous, étant animés d'une ardente affection envers vous, à cause de la surabondante grâce de Dieu [qui repose] sur vous. » 2 Corinthiens 914 et il m'a dit Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans l'infirmité. Je me glorifierai donc très-volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance du Christ demeure sur moi. » 2 Corinthiens 129 Tous les saints vous saluent. Que la grâce du seigneur Jésus Christ, et l'amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit, soient avec vous tous ! » 2 Corinthiens 1313 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père et de notre seigneur Jésus Christ, » Galates 13 Je m'étonne de ce que vous passez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, à un évangile différent, » Galates 16 et ayant reconnu la grâce qui m'a été donnée, Jacques, et Céphas, et Jean, qui étaient considérés comme étant des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous [allassions] vers les nations, » Galates 29 Je n'annule pas la grâce de Dieu ; car si [la] justice est par [la] loi, Christ est donc mort pour rien. » Galates 221 Vous vous êtes séparés de tout le bénéfice qu'il y a dans le Christ, vous tous qui vous justifiez par [la] loi ; vous êtes déchus de la grâce. » Galates 54 Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit, frères ! Amen. » Galates 618 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ ! » Éphésiens 12 selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé ; » Éphésiens 16 en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des fautes selon les richesses de sa grâce » Éphésiens 17 alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ vous êtes sauvés par [la] grâce, » Éphésiens 25 Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela ne vient pas de vous, » Éphésiens 28 - si du moins vous avez entendu parler de l'administration de la grâce de Dieu qui m'a été donnée envers vous » Éphésiens 32 duquel je suis devenu serviteur, selon le don de la grâce de Dieu qui m'a été donné selon l'opération de sa puissance. » Éphésiens 37 Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. » Éphésiens 47 Qu'aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche, mais celle-là qui est bonne, [propre] à l'édification selon le besoin, afin qu'elle communique la grâce à ceux qui l'entendent. » Éphésiens 429 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus Christ en pureté ! » Éphésiens 624 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ ! » Philippiens 12 comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m'avez dans votre coeur, et que, dans mes liens et dans la défense et la confirmation de l'évangile, vous avez tous été participants de la grâce avec moi. » Philippiens 17 Que la grâce du seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit ! Amen. » Philippiens 423 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père [et du seigneur Jésus Christ] ! » Colossiens 12 qui est parvenu jusqu'à vous, comme aussi [il l'est] dans tout le monde, et qui porte du fruit et croît, comme aussi parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu en vérité, » Colossiens 16 rendant grâces au Père qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière ; » Colossiens 112 marchez en lui, enracinés et édifiés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle avec des actions de grâces. » Colossiens 27 Que la parole du Christ habite en vous richement, - en toute sagesse vous enseignant et vous exhortant l'un l'autre, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos coeurs à Dieu dans [un esprit de] grâce. » Colossiens 316 Persévérez dans la prière, veillant en elle avec des actions de grâces ; » Colossiens 42 La salutation, de la propre main de moi, Paul. - Souvenez-vous de mes liens. La grâce soit avec vous ! » Colossiens 418 Paul, et Silvain, et Timothée, à l'assemblée des Thessaloniciens, en Dieu le Père et dans le seigneur Jésus Christ Grâce et paix à vous ! » 1 Thessaloniciens 11 Et c'est pourquoi aussi nous, nous rendons sans cesse grâces à Dieu de ce que, ayant reçu de nous la parole de la prédication [qui est] de Dieu, vous avez accepté, non la parole des hommes, mais ainsi qu'elle l'est véritablement la parole de Dieu, laquelle aussi opère en vous qui croyez. » 1 Thessaloniciens 213 Car comment pourrions-nous rendre à Dieu assez d'actions de grâces pour vous, pour toute la joie avec laquelle nous nous réjouissons à cause de vous devant notre Dieu, » 1 Thessaloniciens 39 En toutes choses rendez grâces, car telle est la volonté de Dieu dans le christ Jésus à votre égard. » 1 Thessaloniciens 518 Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec vous ! » 1 Thessaloniciens 528 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ ! » 2 Thessaloniciens 12 Nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, frères, comme il est juste, parce que votre foi augmente beaucoup et que l'amour de chacun de vous tous, l'un pour l'autre, abonde, » 2 Thessaloniciens 13 en sorte que le nom de notre seigneur Jésus [Christ] soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et du seigneur Jésus Christ. » 2 Thessaloniciens 112 Mais nous, nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, de ce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, dans la sainteté de l'Esprit et la foi de la vérité, » 2 Thessaloniciens 213 Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec vous tous ! » 2 Thessaloniciens 318 à Timothée, [mon] véritable enfant dans la foi Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du christ Jésus notre Seigneur ! » 1 Timothée 12 et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et l'amour qui est dans le christ Jésus. » 1 Timothée 114 défendant de se marier, [prescrivant] de s'abstenir des viandes que Dieu a créées pour être prises avec action de grâces par les fidèles et par ceux qui connaissent la vérité ; » 1 Timothée 43 de laquelle quelques-uns faisant profession, se sont écartés de la foi. Que la grâce soit avec toi ! » 1 Timothée 621 à Timothée, [mon] enfant bien-aimé Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du christ Jésus notre Seigneur ! » 2 Timothée 12 Toi donc, mon enfant, fortifie-toi dans la grâce qui est dans le christ Jésus ; » 2 Timothée 21 Le seigneur Jésus Christ soit avec ton esprit. Que la grâce soit avec vous ! » 2 Timothée 422 - à Tite, mon véritable enfant selon la commune foi Grâce et paix, de la part de Dieu le Père et du christ Jésus notre Sauveur ! » Tite 14 Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est apparue à tous les hommes, » Tite 211 afin que, ayant été justifiés par sa grâce, nous devinssions héritiers selon l'espérance de la vie éternelle. » Tite 37 Tous ceux qui sont avec moi te saluent. Salue ceux qui nous aiment dans la foi. Que la grâce soit avec vous tous ! » Tite 315 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ ! » Philémon 3 Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit ! » Philémon 25 mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d'honneur, en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout. » Hébreux 29 Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun. » Hébreux 416 d'une punition combien plus sévère pensez-vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le sang de l'alliance par lequel il avait été sanctifié, et qui a outragé l'Esprit de grâce ? » Hébreux 1029 veillant de peur que quelqu'un ne manque de la grâce de Dieu ; de peur que quelque racine d'amertume, bourgeonnant en haut, ne [vous] trouble, et que par elle plusieurs ne soient souillés ; » Hébreux 1215 C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, retenons la grâce par laquelle nous servions Dieu d'une manière qui lui soit agréable, avec révérence et avec crainte. » Hébreux 1228 Ne soyez pas séduits par des doctrines diverses et étrangères, car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce, non par les viandes, lesquelles n'ont pas profité à ceux qui y ont marché. » Hébreux 139 Que la grâce soit avec vous tous ! Amen. » Hébreux 1325 Car le soleil s'est levé avec sa brûlante chaleur et a séché l'herbe, et sa fleur est tombée, et la grâce de sa forme a péri ainsi aussi le riche se flétrira dans ses voies. » Jacques 111 Mais il donne une plus grande grâce. C'est pourquoi il dit Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne [la] grâce aux humbles». » Jacques 46 élus selon la préconnaissance de Dieu le Père, en sainteté de l'Esprit, pour l'obéissance et l'aspersion du sang de Jésus Christ Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! » 1 Pierre 12 duquel salut les prophètes qui ont prophétisé de la grâce qui vous était destinée se sont informés et enquis avec soin, » 1 Pierre 110 C'est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement et étant sobres, espérez parfaitement dans la grâce qui vous sera apportée à la révélation de Jésus Christ, » 1 Pierre 113 Pareillement, vous, maris, demeurez avec elles selon la connaissance, comme avec un vase plus faible, [c'est-à-dire] féminin, leur portant honneur comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues. » 1 Pierre 37 Suivant que chacun de vous a reçu quelque don de grâce, employez-le les uns pour les autres, comme bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu. » 1 Pierre 410 Pareillement, vous, jeunes gens, soyez soumis aux anciens ; et tous, les uns à l'égard des autres, soyez revêtus d'humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne [la] grâce aux humbles. » 1 Pierre 55 Je vous ai écrit brièvement par Silvain, qui est un frère fidèle, comme je le pense, vous exhortant et attestant que cette [grâce] dans laquelle vous êtes est la vraie grâce de Dieu. » 1 Pierre 512 Que la grâce et la paix vous soient multipliées dans la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur ! » 2 Pierre 12 mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. À lui la gloire, et maintenant et jusqu'au jour d'éternité ! Amen. » 2 Pierre 318 La grâce, la miséricorde, la paix, seront avec vous de la part de Dieu le Père et de la part du seigneur Jésus Christ le Fils du Père, dans [la] vérité et [dans l']amour. » 2 Jean 3 car certains hommes se sont glissés [parmi les fidèles], inscrits jadis à l'avance pour ce jugement, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et seigneur, Jésus Christ. » Jude 4 Jean, aux sept assemblées qui sont en Asie Grâce et paix à vous, de la part de celui qui est, et qui était, et qui vient, et de la part des sept Esprits qui sont devant son trône, » Apocalypse 14 disant Amen ! La bénédiction, et la gloire, et la sagesse, et l'action de grâces, et l'honneur, et la puissance, et la force, à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen. » Apocalypse 712 Que la grâce du seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints. » Apocalypse 2221 Nicolas-Sébastien Adam - 1762 , Paris, musée du Louvre John William Waterhouse, Psyche opening the golden box », 1903 Le Mythe de Prométhée IntroductionLe mythe de Prométhée a traversé les époques et de nombreuses interprétations et versions se sont constituées. En effet, ce mythe est lié à de nombreuses traditions qui proviennent de diverses époques et de nombreux auteurs, ce qui peut rendre le mythe assez confus et parfois même récit n’est pas mentionné chez Homère, mais est clairement expliqué dans la Théogonie d’Hésiode, qui sera le premier des poètes grecs à raconter le mythe de Prométhée. Nous mentionnerons néanmoins d’autres versions de ce mythe au cours de notre mythe de Prométhée est associé à celui de la création de l’homme, de sa condition, ainsi qu’à l’apparition de la culture. Ainsi, il est souvent considéré comme l’ami de l’homme. Son nom, Prometheus » en grec, signifie celui qui pense avant ». Ce don de prédiction lui a permis d’esquiver bien des problèmes, notamment lors de la Titanomachie où il se rangera aux côtés de Zeus. Il est aussi intéressant de voir que ce mythe à beaucoup de points communs avec la mythe de Prométhée et la condition humaineSelon Hésiode, Prométhée est le fils du Titan Japet et de la Nymphe Clyméné. Eschyle, auteur grec né aux environs de 526 av. associe une différente parenté à Prométhée et écrit que sa mère serait la titanide Thémis. Il serait le cousin de Zeus et ferait donc partie de la deuxième génération des Diel, dans son livre, Le symbolisme dans la mythologie grecque, annonce Le créateur Prométhée n’est pas une divinité, il est un Titan. Comme tel, il symbolise la révolte contre l’esprit Zeus »[1]. Prométhée serait donc destiné » à s’opposer à Zeus, le dieu ultime de la création, comme nous le verrons dans la suite du récit et de l’ a trois frères. Le premier, Atlas, est condamné à porter le monde sur ses épaules comme nous le décrit Hérodote. Ménoetios, surnommé l’insolent » est foudroyé par Zeus et envoyé dans le Tartare et Epiméthée, en grec Epimetheus », qui signifie celui qui réfléchit après ». Il est également surnommé le maladroit », car il sera à l’origine du malheur des hommes. Epiméthée est considéré comme l’opposé de attribue aussi à Prométhée un fils, nommé Deucalion, comparable à Moïse dans la Bible, car il sauve l’espèce humaine du déluge provoqué par Zeus qui aurait voulu faire disparaître la race de bronze »[2].[1] Page 287[2] Ibid. 7,2. a La première fauteSelon Hésiode, le mythe de Prométhée commence lorsqu’il est appelé pour être l’arbitre d’un conflit, entre les hommes et les dieux, qui se déroule à Mécôné Mécôné serait l’ancien nom de la ville de Sycione à propos du sacrifice d’un taureau, car personne n’arrive à se mettre d’accord sur la part consacrée aux dieux et celle qui revient aux hommes. Il est à noter que selon d’autres versions, Prométhée est convié à un repas entre les hommes et les dieux et c’est au court de ce repas, que Prométhée découpe en deux parties, un bœuf. Prométhée commet alors sa première faute. Voulant tromper Zeus, il découpe un bœuf en deux parties. Dans la première partie, il cache sous la graisse blanche, c’est-à-dire la partie la plus alléchante, des os, qui sont la moins bonne part de l’animal. Dans la seconde part, il cache la bonne viande, sous une couche d’entrailles et de chair non comestible En ce jour-là Prométhée avait, d’un cœur empressé, partagé un bœuf énorme, qu’il avait placé devant tous. Il cherchait à tromper la pensée de Zeus pour l’une des deux parties, il avait mis sous la peau chair et entrailles lourdes de graisse, puis recouvert le tout du ventre du bœuf ; pour l’autre, il avait, par une ruse perfide, disposé en un tas les os nus de la bête, puis recouvert le tout de graisse blanche. »[1].Selon Hésiode, Zeus comprend le subterfuge, mais pour pouvoir mieux punir Prométhée de son audace, il décide de choisir la mauvaise part, c’est-à-dire la part cachant les os …et Zeus comprit la ruse et sut la reconnaître. Mais déjà, dans son cœur, il méditait la ruine des mortels, tout comme en fait il devait l’achever. De ses deux mains il souleva la graisse blanche, et la colère emplit son âme, tandis que la bile montait à son cœur, à la vue des os nus de la bête, trahissant la ruse perfide. »[2].Après avoir enlevé la graisse blanche et découvert les os, Zeus entre dans une colère noire et retire le feu aux hommes. Ici, le sacrifice symbolise la séparation entre les hommes et les dieux, car ils mangent des choses différentes. À la base, Prométhée veut tromper les dieux, mais c’est finalement lui qu’il condamne et particulièrement les hommes. En choisissant les os et en donnant la viande aux hommes, Zeus positionne les êtres humains de manière inférieure. En effet, la chair du bœuf représente la partie éphémère de l’animal, soit la mortalité tandis que les os représentent, par leur dureté, l’immortalité. Face aux dieux immortels, les hommes donc sont eux, passage explique clairement pourquoi les os et la graisse de l’animal sont donnés aux dieux, tandis que les êtres humains mangent la viande Et aussi est-ce bien sic pourquoi, sur la terre, les fils des hommes brûlent aux Immortels les os nus des victimes sur les autels odorants. »[3]. Ce mythe explique aussi le but des sacrifices. Il s’agit d’un moyen de communication entre les hommes et les dieux, même si au départ, ils n’étaient pas séparés. Le mythe de Prométhée explique comment s’est produite cette séparation et pourquoi les hommes ne peuvent communiquer avec les dieux qu’à travers le sacrifice, en faisant passer un être du monde profane, au monde la version d’Apollodore, Prométhée s’ennuie et décide avec Athéna de créer l’homme avec de l’argile et de l’eau et d’en réalisé un être comparable aux dieux. Athéna lui insuffle la vie et Prométhée grâce au feu, dérobé aux dieux, lui enseigne toutes les connaissances qui permettront un pas vers la civilisation. La culture commence à prendre naissance, ainsi que l’apparition d’habitation, le travail de certains matériaux comme le métal ou plus tard encore l’écriture. Pausanias, dans le livre X de sa Description de la Grèce, affirme que l'on pouvait encore voir, à son époque, devant une chapelle de Panopée dédiée à Prométhée, un peu de l'argile qui servit à façonner le premier humain. »[4]. C’est donc grâce à ce feu que Prométhée est considéré comme le créateur de l’homme Et Prométhée, ayant façonné les hommes à partir d'eau et de terre, leur donna aussi le feu, après l'avoir caché à l'insu de Zeus dans une férule ».[5]Le feu est un élément très important dans ce mythe. L’homme peut désormais cuire la viande, qu’il ne peut pas consommer crue. A partir de ce moment, il se sépare des animaux et se civilise. Le feu symbolise, tout comme Prométhée, l’intelligence. C'est aussi un élément essentiel dans le cadre des sacrifices que l’on appelle communément la cuisine sacrificielle », pour entrer en relation avec les dieux, car les aliments, plus particulièrement la graisse et les os, sont cuits sur un autel, lors de la pratique rituelle.[1] Hésiode, La Théogonie, l. 534-542[2] Hésiode, La Théogonie, l. 550 – 556[3]Hésiode, La Théogonie, l. 556 – 558[4] Apollodore, Bibliothèque, I, 7, 1-2 a La seconde fauteProméthée accomplit alors sa seconde faute il se rend secrètement, selon certains avec l’aide d’Athéna, selon Hésiode seul, sur l’Olympe et dérobe le feu aux dieux en le capturant au creux d’un roseau ou d’une tige de fenouil, pour le rendre aux hommes Mais le brave fils de Japet sut le tromper et déroba, au creux d’une férule, l’éclatante lueur du feu infatigable ; et Zeus, qui gronde dans les nues, fut mordu profondément au cœur et s’irrita en son âme, quand il vit briller au milieu des hommes l’éclatante lueur du feu. »[1].Dans son ouvrage La psychanalyse du feu, Gaston Bachelard explique que le feu est un élément à double tranchant, que l’on peut retrouver dans le mythe de Prométhée. Le feu est un élément positif quand il intervient dans le début de la civilisation. Cependant, le feu est aussi un élément destructeur. Ici, le feu est plutôt représenté sous sa forme négative, car le feu volé n’est plus un don de retrouvons un lien avec la Bible, car le feu est non seulement l’emblème du diable les flammes de l’enfer », mais possède aussi un attribut purificateur. Il lave, car il supprime.[1] Hésiode, La Théogonie, l. 564 – 569 La création de Pandore et le rôle de la première femme Nous allons poursuivre l’histoire du mythe de Prométhée en racontant la création de la figure de Pandore, la première femme. Après avoir présenté et commenté le mythe, nous enchaînerons avec une étude de différents auteurs sur ce personnage. De nombreuses interprétations se sont constituées à travers les époques et nous en illustrerons quelques unes dans notre figure de Pandore est créée sur l’ordre de Zeus, comme un objet de vengeance contre les êtres humains. Mais en tant que femme, elle vient également avec la mission essentielle de perpétuer le genre humain. …il commande à l’illustre Héphaistos de tremper d’eau un peu de terre sans tarder, d’y mettre la voix et les forces d’un être humain et d’en former, à l’image des déesses immortelles, un beau corps aimable de vierge … Aphrodite, d’or sur son front répandra la grâce, le douloureux désir, les soucis qui brisent les membres, tandis qu’un esprit impudent, un cœur artificieux seront, sur l’ordre de Zeus, mis en elle par Hermès. »[1]. Pandore est créée dans le but d’une vengeance. Sa création est un paradoxe, car d’une part, elle existe dans le but d’apporter les malheurs et la souffrance, mais elle est en même temps la seule capable de perpétuer l’humanité de part son rôle de femme et de mère. Elle est créée avec tous les attributs de la beauté et de la séduction, mais en même temps avec le visage de l’innocence qui lui donne le pouvoir d’aveugler l’homme sans qu’il n’ait aucune méfiance. Tous les mots pour la décrire insistent sur son apparence. Les termes tels que beau corps », colliers d’or » et beaux cheveux…en guirlande de fleurs printanières » contrastent avec les notions d’ impudent », de cœur artificieux », de mensonges », et de trompeurs » qui caractérise un fond néfaste. Pandore est véritablement décrite comme un piège. Sa beauté attire et masque ses vices. Il y a donc un fort contraste entre la description intérieure et extérieure. Puis, héraut des dieux, il met en elle la parole et à cette femme il donne le nom de Pandore, parce que ce sont tous les habitants de l’Olympe qui, avec ce présent, font présent du malheur aux hommes qui mangent le pain. »[2]. La figure de Pandore est donc soumise à une destinée du mal puisque c’est inscrit dans sa nature, par la volonté de Zeus. Epiméthée ne songe point à ce que lui a dit Prométhée que jamais il n’accepte un présent de Zeus Olympien »[3]. Il est intéressant de relever que Epiméthée » signifie pense après », que Prométhée » signifie pense avant » et de rappeler que Pandore » signifie don de tout », ce qui englobe à la fois le bien et le mal. Nous constatons que l’étymologie des noms donne des indications sur le déroulement du mythe. La race humaine vivait auparavant sur la terre à l’écart et à l’abri des peines, de la dure fatigue, des maladies douloureuses, qui apportent le trépas aux hommes. Mais la femme, enlevant de ses mains le large couvercle de la jarre, les dispersa par le monde et prépara aux hommes de tristes soucis. »[4]. Nous observons que Pandore est comme soumise à des forces qu’elle ne peut maîtriser et elle doit ouvrir cette boîte. Elle est décrite comme une femme à la fois d’instinct qui ne peut maîtriser ses pulsions, mais en même temps, c’est comme si elle était soumise à une force beaucoup plus puissante qui est le poids de sa destinée. Elle est donc soumise à une double contrainte, l’une interne et l’autre externe. On retrouvera le mythe de Pandore dans le récit d’Adam et Eve sur lequel nous reviendrons dans la suite de notre notion de destinée joue un rôle majeur dans ce récit Seul, l’Espoir restait là, à l’intérieur de son infrangible prison, sans passer les lèvres de la jarre… »[5]. En refermant le couvercle trop vite, elle laisse l’espoir emprisonné dans la jarre. Au premier abord, il semble être un remède pour apaiser tous les maux dispersés dans la vie des hommes, car il symboliserait une chance de s’en sortir. Mais finalement, nous pouvons considérer cet espoir plutôt comme quelque chose de néfaste car il ne serait qu’un leurre supplémentaire. Il donnerait aux hommes l’illusion d’une échappatoire possible, alors que leur destin est irrévocable. D’ailleurs, cela est souligné par la volonté de Zeus et la citation Son piège ainsi creusé, aux bords abrupts et sans issue. »[6]. En agissant ainsi, le geste de Pandore semble la rendre responsable d’une nouvelle souffrance, mais finalement il s’agit d’un geste créateur, car il va obliger l’homme à faire face à son destin implacable en toute lucidité et en toute conscience, sans la facilité d’une échappatoire possible qui serait l’espérance. La grandeur humaine serait sa capacité à affronter cette destinée. Par son geste, Pandore nous a évité une vie univoque sinon sans efforts, tu travaillerais un jour, pour récolter de quoi vivre toute une année sans rien faire »[7]. Il s’agirait d’un monde de facilité où la notion de progrès n’interviendrait pas puisque tout ne serait que bonheur, beauté et harmonie. En amenant le mal, elle donne au monde sa consistance, sa dualité, car de même que la lumière ne peut exister sans l’ombre, le bien ne peut exister sans le mal. L’homme a désormais le choix et à travers cela, il pourra faire la conquête de sa récit biblique d’Adam et Eve reprend des éléments du mythe de Pandore. En effet, rappelons que selon ce récit, Eve aurait mis fin à la vie paradisiaque de par sa curiosité qui l’entraîne à cueillir et à manger la pomme défendue du Jardin d’Eden. Nous voyons ici que la curiosité est présentée sous un angle négatif, puisqu’elle est assimilée à une impulsion plus forte que la raison et sans soucis des conséquences, alors que nous pouvons aussi voir la curiosité sous un jour positif, si on la considère comme une soif de connaissance. Nous voyons notamment que dans le domaine de la science, la curiosité est présentée sous un jour favorable et qu’elle devient un moteur de progrès. Mais ici, la connaissance est liée au mal. En effet, en désobéissant à la loi divine, par curiosité et par orgueil, la race humaine s’éloigne des dieux et met fin à sa vie paradisiaque. Avec l’irruption du mal, apparaît la dualité sur Terre. Désormais, il n’existe plus seulement le Bien, le bonheur et l’harmonie, mais il y a l’apparition du Mal et de la souffrance. Ce mythe pose le problème crucial pourquoi les dieux ont-ils permis l’existence du Mal sur Terre ? Cette souffrance et ce destin provoque la révolte de l’homme.[1] HESIODE, Les travaux et les jours, 42-106 trad. Mazon CUF, les Belles Lettres, Paris, 1996[2] La figure de Pandore sera reprise par plusieurs auteurs à travers les époques et chaque fois avec un éclairage Goethe, qui se situe à la fin du 18e et au début du 19e siècle. Il propose une vision très différente de celle du mythe d’Hésiode. Selon lui, Pandore ne représente pas la source de tous les maux mais l’apparition d’un Idéal. Dans l’ouvrage de Jacqueline Duchemin, il est dit que Pour Goethe … l’éternel féminin, loin d’être une source de perdition comme le veut la tradition chrétienne, est un principe essentiellement bienfaisant ; la Femme n’a pas été envoyée aux hommes pour leur perte, comme le contait le récit d’Hésiode, mais pour leur salut. »[1]. Goethe met donc au premier plan son rôle de mère grâce auquel elle va perpétuer l’ mythe reste toujours d’actualité puisque dans un article consacré au professeur universitaire François Rachline en octobre 2011, ce dernier nous donne un autre regard sur Eve – qui, nous le rappelons peut être associée à Pandore – et affirme que Sans Eve et la pomme, l’être humain ne serait jamais entré dans la grande aventure de la connaissance ». Il condamne la vision traditionnelle qui fait d’elle la responsable de tous les malheurs sur Terre. Au contraire, il présente sa curiosité comme le moyen pour l’homme de sortir de son ignorance. Elle permet à l’humanité de d’après l’auteur Jean Rudhardt, Hésiode ne cherche pas à raconter la création de la première femme, car la féminité existe déjà chez les déesses et les animaux. Pandore servirait plutôt à faire entrer l’humanité dans un monde civilisé. C’est elle qui marque le début de la civilisation. Nous remarquons que l’auteur valorise son rôle dans la société. Elle acquiert un statut, celui d’épouse. Pandore est à la fois décrite comme faible et ne sachant résister à ses pulsions, mais aussi comme une épouse qui assure l’économie domestique. Elle est présentée à la fois comme un bien fait et un fléau et incarne donc la dualité. De plus, grâce à elle le bien et le mal s’équilibrent.[1] Le châtiment de Prométhée et sa délivrancePour avoir donné le feu aux hommes, Prométhée est condamné à être enchaîné au sommet du Mont Caucase Hésiode mentionne une simple colonne. Selon Apollodore et Eschyle, c’est Héphaïstos, dieu forgeron et du feu, lui-même qui l’enchaîne et selon Hésiode, il s’agit de Zeus. Tous les jours, un aigle mange son foie qui se reforme durant la nuit. Le mythe de Prométhée nous amène à penser que les Grecs anciens avaient découvert que cet organe est l'un des rares à se reconstituer naturellement en cas de blessure. Un jour, Héraclès libère Prométhée en tuant l’aigle d’une flèche Voilà ce que tu as gagné en jouant le bienfaiteur des hommes. Dieu que n’effraie pas le courroux des dieux, tu as, en livrant leurs honneurs aux hommes, transgressé le droit en récompense, tu vas sur ce rocher monter une garde douloureuse ... »[1]. Symboliquement parlant, Héraclès qui représente la force, sauve Prométhée, l’ ne s’y oppose pas, car c’est son fils, Héraclès qui commet un nouvel exploit en libérant Prométhée. Dans La Théogonie, Zeus a juré sur le Styx, que Prométhée sera enchaîné à jamais sur le Mont Caucase. Le problème est que les dieux qui ne tiennent pas leur promesse sont punis. Mais Zeus trouve une solution grâce à Métis l’intelligence Il oblige Prométhée à porter une bague faite avec une pierre qui provient du Caucase et un bout de sa chaîne. Symboliquement, Prométhée est donc toujours lié au Mont Caucase.[1] Eschyle, Prométhée enchaîné, vers 28-31 D’après les écrits d’Apollodore, l’histoire continue. Parallèlement à cela, le centaure Chiron souffre d’une blessure incurable que lui aurait faite Héraclès par erreur en le touchant au genou avec sa flèche alors qu’il chassait le sanglier d’Erymanthe. Flèche, qui rappelons-le était trempée dans le sang de l’Hydre de Lerne et c’est pour cette raison que la blessure de Chiron est incurable. Malheureusement pour lui, Chiron est immortel. Il est donc condamné à souffrir éternellement de cette blessure. Il décide donc d’échanger son immortalité contre la mortalité de Prométhée bien qu’il soit un Titan. Zeus accepte et c’est pour cela que Prométhée est un Titan immortel. Pour le remercier de l’avoir libéré, Prométhée indique à Héraclès où se trouvent les pommes d’or du jardin des et la BibleIl est intéressant de rappeler que le mythe de Prométhée ressemble beaucoup à certains épisodes de la Bible, dans le monde Chrétien et/ou plus particulièrement, au récit biblique d’Adam et père de Prométhée, Japet ressemble étrangement au nom Japhet, un des fils de redescend du ciel avec le feu dérobé, tel Jésus, sauvant l’ feu de l’Olympe Le feu céleste » représenterait la connaissance divine ».L’épisode où Prométhée est enchaîné au somment du Mont Caucase ressemble à celui où Jésus est peut aussi être comparable à un ange, qui apporte la lucidité aux êtres le récit adamique, Pandore peut être identifié à Eve qui touchera au fruit interdit, comme Pandore ouvrira la boîte et Epiméthée à fait que depuis l’événement d’Adam et Eve, l’homme est voué à s’opposer à Dieu/aux mythe de Prométhée est un mythe fondateur d’une grande importance, ce qui explique les nombreuses versions existantes. Il explique de quelle manière l’homme entre dans la civilisation. D’une part avec le feu qui va lui permettre de réaliser de grands progrès et d’autre part avec la création de la femme en tant qu’épouse. Grâce à cela, l’homme s’éloigne de l’animalité et entre dans la culture, c’est-à-dire une société avec des règles et des lois et non plus régie par l’instinct. Ce mythe explique également la rivalité entre les dieux et les hommes. En effet, à cause de sa désobéissance, l’homme va attirer la colère des dieux et va être puni par l’intermédiaire de mythe aurait été influencé par les légendes du Proche-Orient, mais c’est véritablement les textes d’Hésiode et d’Eschyle qui permettent sa diffusion dans la Grèce ainsi qu’à travers les époques. Il sera repris dans la littérature, notamment par Goethe mais intéressera également de nombreux autres auteurs. Le mythe de Prométhée est …l’un de ceux qui ont servi à exprimer les incertitudes et les angoisses de l’esprit devant les problèmes insolubles de la vie et de la destinée, plus particulièrement devant le problème du mal… »[2].[2] Prométhée, Jacqueline Duchemin, Paris les Belles Lettres, 2000 BibliographieOuvrages et sites internet utilisés pour le mythe de Prométhée APOLLODORUS, Bibliothèque, traduction et commentaires de Jean-Claude CARRIERE et Bertrand MASSONIE, Paris, Les Belles Lettres, 1991Paul DIEL, Le symbolisme dans la mythologie grecque, éd. Payot et Rivages, Paris, 2002HESIODE, Théogonie, traduction et commentaires de Paul MAZON, Paris, Les Belles Lettres, 1996Gaston BACHELARD, La psychanalyse du feu, éd. Gallimard, Folio Essais », Prométhée enchaîné1. * page 1 et 23. 2 3 Prométhée apportant le feu aux hommes, Heinrich Füger, 1817, 221X156 cm,Liechtenstein Museum, 4 Jules Joseph Lefebvre, Pandore, 1882Image 5 John William Waterhouse, Pandore, 6 Theodoor Rombouts, Prométhée, Musées royaux des Beaux-Arts de BelgiqueImage 7 Tableau de Christian GRIEPENKERL, Heraclès sauve et article utilisés pour la figure de Pandore Véronique CHÂTEL et Jean-Christophe AESCHLIMANN, Adam, la pomme, Eve et nous, Coopération numéro 42, 18 octobre 2011Jacqueline DUCHEMIN, Prométhée, histoire du mythe, de ses origines orientales à ses incarnations modernes, Paris, 2000Edith HAMILTON, La mythologie, coll. Marabout université, édition marabout, Verviers, 1978HESIODE, Les travaux et les jours, 42-106 trad. MAZON CUF, Les Belles Lettres, Paris, 1996Guus HOUTZAGER, L’univers de la mythologie grecque, trad. Jean-Louis HOUDEBINE, éditions Gründ, Paris, 2004Jean RUDHARDT, Les dieux, le féminin, le pouvoir, Labor et Fides, Genève, 2006 Peut-on encore lire ? Léon Bloy Pour le deuxième volet de notre série consacrée à ces figures au ban de la littérature, Zone Critique s’interroge sur le destin de Léon Bloy, écrivain monarchiste et catholique de la fin du XIXe siècle. Sa verve de prédicateur a-t-elle vieilli ? Son talent d’orateur est-il suranné ? Bref, peut-on encore lire Léon Bloy ? Notre contributeur, Clément Guarneri, propose une lecture assez osée de Bloy qui incite à voir dans ce personnage hors-norme, un poète pascalien. Ses œuvres seraient donc un viatique indispensable pour traverser notre époque tourmentée. Si on me prouvait que la vérité est en dehors du Christ, je préfèrerais rester dans l’erreur avec le Christ que dans la vérité en dehors de Lui ». Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski. Je veux aujourd’hui vous entretenir d’un grand écrivain catholique, dont les œuvres sont régulièrement rééditées depuis une dizaine d’années, j’ai nommé Léon Bloy. Pourtant, je ne doute pas qu’en ces temps de matérialisme dévot et d’irrévérence pour tout ce qui a trait au christianisme et au catholicisme, la figure du Mendiant Ingrat passe pour inactuelle, voire profondément rétrograde, aux vues de l’ardeur de ce fol en christ » pour qui seule la Gloire de Dieu comptait, et dont l’œuvre fut le témoignage retentissant. Mais il en va à vrai dire pour l’œuvre de Léon Bloy comme il en va pour toute œuvre enracinée dans l’occident chrétien, une méfiance de plus en plus accrue, une lecture de plus en plus partielle, et un regain d’intérêt tout relatif s’efforçant d’équarrir, de polir, toute aspérité de pensée. On loue ainsi l’imprécateur de génie que fut le Vieux de la Montagne, en s’enthousiasmant de la verve, de la gouaille, de la truculence de son style orné de latinismes, d’archaïsmes et d’argot, mais l’on évince le penseur, le témoin, le prophète, au nom de son intolérance, de ses excès et de ses violences… Une telle manie, est le propre d’un siècle piqué d’asepsie qui voudrait expulser, au prétexte d’un idéal hygiéniste, tout ce qui fait le sel de la terre la liberté. Et aussi absurdement que cela puisse paraître, nous aurions consommé, à rebours de Saint Paul prêchant que la lettre tue, l’esprit vivifie », l’équilibre, renversant l’avertissement du Saint Apôtre en affirmant désormais que l’esprit tue, la lettre seule vivifie ». Seulement, ce serait se méprendre que de lire ainsi Léon Bloy, en séparant le fond de la forme, quand style et pensée sont indissociables. L’heure est donc venue de relire ce Blasphémateur par amour », à l’aune de cette imbrication. Léon Bloy, l’incendiaire Léon, Marie, Joseph Bloy naquit le 11 juillet 1846, deux mois avant l’apparition de la Vierge à la Salette en Isère, à Notre-Dame de Sanilhac en Dordogne, à deux pas de Périgueux. Il fut le fils de Jean-Baptiste Bloy, fonctionnaire des Ponts et chaussées, franc-maçon admirateur des Lumières, et de Anne-Marie Carreau, d’origine espagnole, fervente catholique dont Bloy déclarera plus tard qu’elle fut véritablement, avec Jules Barbey d’Aurevilly, l’artisane de son retour au catholicisme en 1868. Durant cette première jeunesse en province, Bloy ne fit montre d’aucune prédisposition si ce n’est d’un talent prononcé pour le dessin qui inquiéta l’idéal bourgeois de son père. D’un tempérament taciturne, il fut aux dires de ses maîtres un piètre écolier, et dut être retiré de la classe de quatrième, suite à une altercation dans la cour de l’établissement, se retrouvant ainsi sous la direction de son père qui l’orientera après une première formation décousue, vers l’architecture. L’écrivain reviendra d’ailleurs quelques années plus tard, sur cette jeunesse, au chapitre X du Désespéré, dans lequel il décrira tous les ressorts de cette enfance mélancolique. L’heure est donc venue de relire ce Blasphémateur par amour » Ce ne fut donc qu’à sa montée sur Paris, après avoir rédigé une tragédie de mauvais aloi, Lucrèce, que Léon Bloy s’arrima à sa vocation d’écrivain, après son échec à l’école des Beaux-Arts et ses diverses incursions dans le salariat. Il fréquenta alors les milieux du socialisme révolutionnaire, rédigeant des articles dans l’esprit de Jules Vallès, se faisant communard d’avant la Commune », avant sa rencontre décisive, en décembre 1868, avec Jules Barbey d’Aurevilly, rue Rousselet, dont il devint par la suite le secrétaire. Cette rencontre eut alors nombre de répercussions sur le jeune Léon Bloy et signa le retour du fils prodigue à la foi de sa mère. En moins de deux ans, il fit, par une étude prodigieuse, ses humanités, se nourrissant de la Vulgate de Saint Jérôme, de Juvénal, de Cicéron, et des grands classiques français, notamment Pascal, tout en accordant une grande attention, sous l’influence de Barbey d’Aurevilly aux penseurs contre-révolutionnaires, tels que Joseph de Maistre, Louis de Bonald, Antoine Blanc de Saint-Bonnet avec qui il entretint une correspondance. Léon Bloy nouait ainsi avec les milieux traditionnalistes français, quand la guerre franco-prussienne de 1870 vint l’arracher à ses études et le mener sur le front de cette expérience, il livrera plus tard récits et contes au Gil Blas, les faisant publier en un recueil Sueurs de Sang en 1893. Au retour de la guerre, Léon Bloy, poursuivit sa formation intellectuelle auprès de Barbey d’Aurevilly et fit la connaissance du fou », Ernest Hello, grand traducteur des mystiques telle Angèle de Foligno ou encore Ruysbroeck l’Admirable, et de l’abbé Tardif de Moidrey, brillant prédicateur et talentueux exégète vraisemblablement confesseur de Barbey d’Aurevilly nous lui devons une Introduction au livre de Ruth rééditée chez Desclée de Brouwer par Paul Claudel en 1938, par l’entremise duquel il découvrira le pèlerinage de la Salette, dont il tirera deux ouvrages Celle qui pleure, Notre-Dame de la Salette publié en 1908 et Le Symbolisme de l’Apparition publié à titre posthume en 1925, et une nouvelle méthode de lecture biblique qu’il nommera le symbolisme universel ». Ce fut aussi durant cette période de 1879 à 1882 qu’il éprouva une ardente passion pour Anne-Marie Roulé, auprès de laquelle il vécut un amour mystique, extatique, durant lequel lui fut livré son célèbre Secret ». Tous deux guettant, attendant, l’événement terrible, apocalyptique annoncé par Saint Joseph, auquel ils n’assisteront pourtant pas. Cela vaudra en 1882 l’internement d’Anne-Marie Roulé à l’hôpital Saint-Anne à Paris et à Léon Bloy le désespoir d’un idéal saccagé. Commençait alors après des années de pauvreté, une vie d’errance, de bohème, faite de deuils et d’unions passagères perte de sa maîtresse Berthe Dumont, naissance de son fils Maurice qu’il eût d’Eugénie Pasdeloup, durant laquelle Bloy collaborera au Chat Noir, journal satirique de Rodolphe Salis, publiant des articles assassins sur les écrivains de son temps rassemblé dans un recueil de critiques les Propos d’un entrepreneur de démolitions en 1884 et élaborant une étude historique providentialiste sur Christophe Colomb en qui il voit le Messager du Christ Le Révélateur du Globe, Christophe Colomb et sa béatification future, 1884. Proche de la bohème parisienne, il rencontrera en 1884, l’écrivain Joris-Karl Huysmans qui venait de publier À Rebours et Auguste Villiers de l’Isle-Adam, célèbre auteur de L’Ève future et des Contes cruels. Mais ce ne fut qu’en 1887, après l’échec de son pamphlet hebdomadaire Le Pal, que Bloy accèdera, avec son premier roman autobiographique, Le Désespéré, à la reconnaissance d’un petit cercle, en dépit de l’insuccès, signant par là-même une déclaration de guerre au naturalisme en assurant le renouveau de la littérature catholique. Néanmoins, sans le sou, Léon Bloy poursuivait une vie de débrouille, d’écrivain prolétaire, fidèle au Christ, vivant d’expédients et de mendicité. Il fallut attendre la rencontre de Johanne Molbech fille du poète Christian Molbech, en 1889, dans le salon des Coppé, qu’il épousera l’année suivante époque de sa brouille avec Huysmans, pour que l’écrivain dispose enfin, à défaut du confort, de la stabilité de la vie familiale malgré les déménagements de taudis en taudis, de masure en masure. De cette union naquirent Véronique en avril 1891, André en 1894 qui décèdera soudainement en 1895, Pierre en 1895 qui décèdera l’année même de sa naissance, et enfin Madeleine en 1897. Cette union marquera le début de l’œuvre de la maturité, la période des grandes amitiés, et celle d’une création régulière dont son journal littéraire et inédit nous retrace la genèse. Il publiera ainsi en 1892 Le Salut par les Juifs, essai poétique d’inspiration paulinienne retraçant le rôle d’Israël dans l’eschatologie1 chrétienne, en 1894 les Histoires désobligeantes, contes cruels d’une ironie féroce avant l’année 1895 surnommée par Bloy L’année terrible », en raison de la perte de ses deux fils et de la maladie de sa femme ; ce sera d’ailleurs dans ce douloureux contexte qu’il terminera La Femme Pauvre, entreprise dès 1887, et parue en 1897. Viendront ensuite le journal littéraire dont le fameux volume Le Mendiant Ingrat, édité en 1898, véritable reliquat de la vie de l’auteur et mythe littéraire, avant la rencontre de son éditeur Alfred Valette qui l’associera à l’aventure du Mercure de France, assurant ainsi des revenus stables au Pèlerin de l’Absolu, lui permettant alors de publier Le Fils de Louis XVI en 1900, L’exégèse des lieux communs 1903, 1908, les autres volumes du journal littéraire, et enfin Le Sang du Pauvre en 1909 ouvrage toutefois publié chez l’éditeur Juven, L’Âme de Napoléon en 1912 ou encore les Méditations d’un solitaire en 1916 publiées en 1917, année de la mort de Léon Bloy, à Bourg-La-Reine où il fut enterré. La recherche de l’absolu Celui qui ne prie pas le Seigneur prie le Diable » écrivit Léon Bloy. Cette citation, fraîchement remise au goût du jour par le Pape François, le jour de son accession au trône de Pierre, est éminemment révélatrice de la pensée du poète et constitue l’épine dorsale de son itinéraire spirituel. Il fut, à la suite de Baudelaire, et avant des écrivains comme Georges Bernanos, Louis-Ferdinand Céline, ou encore Jean-Pierre Martinet, l’un de nos auteurs qui interrogea le scandale du Mal avec le plus d’à-propos, d’acuité et de justesse, ne cessant d’intimer que le désespoir, le fatalisme, la haine du beau, le matérialisme, sont devenus les ressorts de la machinerie diabolique et les expédients par lesquels Satan agit sur nos vies en annihilant notre enthousiasme. Ce mot de Satan, de malin, que les prêtres même craignent parfois d’évoquer, de peur du ridicule, est bien loin de ce diablotin affublé d’une queue et d’un trident, il est au contraire ce désespoir », cet Irrévocable dont parlait justement Baudelaire, celui qui divise et corrompt l’âme pour l’éloigner de Dieu, par le simulacre, l’idolâtrie, le péché, l’orgueil, la haine et l’envie ; cet instrument de discorde flattant notre vanité. Ainsi, non loin d’interroger une notion creuse, Bloy nous invite-t-il à scruter nos âmes pour en extraire sa noblesse et sa munificence, dans la voie du dépouillement et de la méditation, par une ascension sans cesse accrue dans l’Amour de Dieu, fondée sur l’imitation du Christ. Mais cette recherche de l’Absolu dont témoigne l’œuvre de Léon Bloy, trouve tout particulièrement écho dans son œuvre romanesque et dans ces deux romans que sont Le Désespéré et La Femme Pauvre, véritables chefs-d’œuvre de mystique, narrant la lutte de Caïn Marchenoir, écrivain-journaliste vomi par le tout Paris littéraire, puis celle de Clotilde Maréchal, une pauvresse aux traits de sainte, contre la médiocrité du temps présent, la bassesse et les mesquineries de l’âme humaine, débusquant ici ou là, les mensonges et les écueils d’une société pour qui l’esprit de lucre seul fait loi et dans laquelle l’héroïsme chrétien n’est plus qu’un martyr tout anachronique faisant la joie des profanateurs et des hypocrites. Léon Bloy ne manquant pas de conspuer, dans la lignée des prophètes par le ton, et d’un Balzac par l’analyse des milieux, la bigoterie des catholiques, l’ignominie du journalisme, l’égoïsme bourgeois, la vilénie des mauvais pauvres », au point de porter sa prose jusqu’au blasphème envers ce Dieu qui a promis et qui ne vient pas, comme pour le forcer à sortir du silence. Livres de la révolte, manifestes contre l’esprit retors des sociétés modernes, odes à la pauvreté chrétienne, Le Désespéré et La Femme Pauvre forment donc, à défaut de vies de saints, deux récits de vies exemplaires, contant l’ascension de deux âmes éperdument amoureuses, vers l’unité et la plénitude de Dieu. Enfin, si Le Désespéré se clôt certes sur l’échec de Marchenoir et l’apparente absence de Dieu, La Femme Pauvre se clôture quant à elle sur l’image d’une béatitude que l’humilité voudrait présenter comme inachevée, voire inaccessible, et dont Clotilde Maréchal nous présente la Joie en s’adressant à un prêtre qui la plaint de sa misère On n’entre pas au Paradis demain, ni après-demain, ni dans dix ans, on y entre aujourd’hui, quand on est pauvre et crucifié ». Car au-delà des heurts et des tragédies, Léon Bloy parvient à nous communiquer, dans des pages sublimes, la quintessence d’une vie spirituelle, en nous ramenant dans le temps de l’âme, loin, très loin du temps matériel, par de multiples épiphanies2, dans lesquels son talent d’enlumineur rappelle les plus belles visions des mystiques. Et à Bloy d’ériger, dans un style inimitable, deux fresques littéraires, deux paraboles bibliques », deux récits allégoriques, rejouant, réécrivant, au sein de la modernité, le drame théologique de la Sainte Trinité, l’histoire du Salut. Le Désespéré devient alors le récit figuré de la passion du Christ, contant le sacrifice de Caïn Marchenoir sur l’autel du journalisme, après l’échec d’un amour mystique avec Véronique Cheminot, figure de l’Amour et de l’Esprit-Saint, faute de sa folie ; autrement dit, Le Désespéré, prenant acte de la modernité et de l’apparente faillite de la Rédemption », nous évoque la scandaleuse impossibilité des noces du Christ et de son Église annoncées dans l’Apocalypse de Jean. Tandis que La Femme Pauvre, s’efforcera d’outrepasser cette aporie, en rejouant le drame des Écritures, à travers le destin de Léopold et de Clotilde Maréchal, afin d’annoncer, la venue du Paraclet ; la Vierge de l’Apocalypse terrassant l’étoile du soir, le Christ en Gloire épousant enfin, à l’heure du Jugement Dernier, son Église. Bloy possède une langue inimitable, en clair-obscur, qui oscille entre ténèbres et lumière Ces paraboles, Léon Bloy nous les évoque dans une langue inimitable, en clair-obscur, par une oscillation constante des ténèbres à la lumière, à la manière des peintres médiévaux, rameutant la lumière au centre même de l’enfer parisien, par l’irradiation exalumineuse3 de ses personnages et de ses mots. Le poète cherchant, dans l’enflure du langage, des métaphores et des sons, par association d’idées et correspondances, ce qui le mènera toujours un peu plus au seuil du Mystère, aux portes de la contemplation béatifique, à la connaissance de Dieu. Léon Bloy, prophète de l’Esprit-Saint Parallèlement à son œuvre de conteur et de romancier, Léon Bloy écrivit d’importantes études historiques, ainsi que des essais poétiques, qui retracent son attente de la Parousie4 du Christ et ses spéculations sur le rôle de la troisième Personne Divine l’Esprit Saint. L’écrivain élaborant une relecture biblique symbolique et allégorique, tentant d’isoler les desseins de Dieu et le rôle de chaque homme dans le plan divin, en le rattachant à l’histoire universelle du salut, selon le dogme de la Communion des Saints5 et la doctrine du corps mystique. Ainsi, tout homme serait surnaturellement un membre de Jésus-Christ et rejouerait, par sa douleur, la Passion du Seigneur, jusqu’au consummatum est, œuvrant par là-même, au salut de l’Humanité. Le fond de ma pensée est que dans ce monde en chute, toute joie éclate dans l’ordre naturel et toute douleur dans l’ordre divin. En attendant les assises de Josaphat, en attendant que tout se consomme, l’exilé du Paradis ne peut prétendre qu’au seul bonheur de souffrir pour Dieu. On retrouve là, le sublime souffrir ou mourir » de Sainte Thérèse d’Avila, et l’inséparable articulation de l’Histoire et du Mystère, qui nous invite à aller au-delà du visible, à interroger les apparences, en vertu de la formule de Saint Paul, nous voyons comme dans un miroir aux énigmes ». Le poète, dans une vision prophétique, dépeignant avec pittoresque, un avenir apocalyptique confinant à l’indicible et à l’ineffable, en rattachant les faits et les hommes aux vues de la Providence. Ainsi, Léon Bloy vit dans le destin de Christophe Colomb, de Marie-Antoinette, de Napoléon, du fils de Louis XVI, des empereurs de Byzance et de Jeanne d’Arc, les instruments de Dieu, les figures annonciatrices de cet Autre » qui doit venir, la face de Dieu dans les Ténèbres » de ce paraclet-Esprit Saint qui couronnera l’histoire de l’humanité à l’heure du Jugement Dernier. La pitance de l’âme Nous sommes tous des misérables et des dévastés, mais peu d’hommes sont capables de regarder leur abîme » s’écrie Marchenoir dans La Femme Pauvre, sur un ton tout pascalien. Aussi, le temps est-il peut-être venu de s’abreuver de nouveau aux mamelles de l’Art, de la pensée, de l’âme, par la lecture de cette œuvre qui mieux qu’aucune autre, à la fin du dix-neuvième siècle, avait perçu l’impasse de la modernité. Cette impasse, nous la connaissons, nous la fréquentons, elle réside tout entière dans la haine du Pauvre, dans le primat de la technique, dans l’aliénation à la matière. Ainsi, lire, relire Léon Bloy, n’est peut-être qu’une autre façon de s’extraire de ces temps sans grandeur qui font peu avec beaucoup, quand on faisait autrefois beaucoup avec peu… Le Mendiant Ingrat nous invitant par son ardeur, sa naïveté, ses coups de gueule, sa révolte, son Amour, à outrepasser le fatalisme d’une ère qui voudrait nous arracher notre pitance. Ainsi, revenir à cette œuvre qui a tout, aujourd’hui, d’un exorcisme spirituel, c’est affronter le mal du temps ; Léon Bloy, substituant à l’amertume des viatiques sans consistance, le froment de l’âme l’ENTHOUSIASME, ce Dieu qui est nous. 1 Le terme d’ eschatologie » vient du vocabulaire théologique, il désigne la doctrine des choses qui doivent advenir à la fin du monde, c’est autrement dit le discours sur la consommation des siècles. 2 Chez les chrétiens, le terme épiphanie » désigne la fête de la manifestation de Jésus aux Gentils. Par extension, il peut désigner un moment de contemplation en référence à la Révélation. 3 Exalumineux, euse », est un néologisme dérivé du mot lumineux, euse » auquel a été ajouté le préfixe latin ex », signifiant hors de, en dehors de. Autrement dit la lumière que dégage un être, une chose, par exemple un corps exalumineux », un corps qui transsude la lumière. 4 Le mot de Parousie » est un terme biblique issu du Nouveau Testament signifiant la seconde venue du Christ, à l’heure du Jugement Dernier. Il est souvent représenté en gloire, drapé d’une tunique blanche, auréolé de lumière dans les représentations populaires. 5 Dans la théologie chrétienne, le dogme de la Communion des Saints veut que tous les membres de l’Église visible et invisible soient en union profonde. Clément Guarneri Imprimer cet article Commentaires La place des femmes dans l’histoire de l’Eglise Lorsque l’on parle des pouvoirs qui entravent le libre épanouissement des femmes, l’Eglise Catholique est la première accusée. Son soi-disant anti-féminisme a toujours été critiqué. Pourtant, rappelons l’affirmation suivante d’André Malraux J’entends dire que la religion catholique est misogyne, ce n’est pas sérieux ! Une religion qui agenouille les hommes devant une femme couronnée manifeste une misogynie suspecte. »[1]La femme a une place toute particulière dans la bible dès l’Ancien Testament les femmes ont un rôle déterminant dans l’histoire du peuple d’Israël on pense à Judith, Esther ou les femmes d’autres patriarches. Mais ces femmes ne font que précéder, celle qui sera la figure de la vocation féminine la Vierge Marie. C’est d’ailleurs pour cela que Saint Jean Paul II a daté son encyclique Mulieris Dignitatem au 15 aout 1988, au cours de l’année Christ a également réservé une place toute particulière aux femmes au cours de sa vie terrestre. Aucune femme ne reçut le sacerdoce, ni n’assista à la dernière Cène mais des grâces leurs ont été réservées. Marthe et Marie recevaient les confidences du Seigneur lors de ses arrêts à Béthanie. Marie Madeleine a reçu l’annonce de la Résurrection à l’époque où le témoignage des femmes était récusé comme celui des enfants, des esclaves et des infirmes. Elle a été proclamée Apôtre des apôtres » et ce sont des Saintes Femmes qui entouraient le Christ au pied de la croix. Dès les temps apostoliques, des groupes de femmes ou de veuves se sont créés dans l’Eglise pour annoncer l’Evangile. [2] Le rôle des femmes dans la conversion des peuples à l’Evangile est d’ailleurs un des plus beaux aspects de l’histoire du Christianisme. Nulle part ailleurs leur réelle puissance et leur apparente faiblesse n’éclatent dans un contraste plus touchant. La grâce toute particulière accordée à la Vierge Marie, Théotokos, c’est-à-dire mère de Dieu, révèle à quelle vocation Dieu appelle toute femme accueillir le Tout autre, Dieu ». Marie, Théotokos, est l’expression la plus accomplie de la dignité et de la vocation féminine. Marie en tant que femme et mère de Dieu, doit être la source essentielle de la réflexion sur la dignité et la vocation de la femme. [3] Elle indique la façon dont la femme doit concrétiser sa mission. Chaque femme est appelée à imiter Marie », qui est, par sa virginité, le pur archétype de la nature féminine »[4], en ce qu’elle est celle qui est le plus intimement unie au christ » en ce qu’elle est le cœur de l’Eglise dont le Christ est la Tête, et en ce qu’elle est celle qui a enfanté toute l’humanité en Christ »[5]. Chaque femme est, de ce fait, appelée, dans le plus sublime et dans le plus pur déploiement de son être, à incarner l’essence même de l’Eglise, à être son symbole ». [6]Dans son audience du 6 janvier 1995, Jean Paul II souligne certaines qualités de la Vierge Marie que la femme doit imiter. Parmi elles, il rappelle l’importance de la coopération de la femme à la venue du Christ, de conserver une l’attitude de service humble, de se rappeler la valeur de la maternité mais également de la virginité pour le Royaume et enfin, de rester engagé dans la charité. Ainsi, dès les premiers siècles de son histoire, l’Eglise manifeste à l’égard des femmes, un triple souci celui de sauvegarder leur dignité, de les faire accéder au savoir ainsi que de respecter le pouvoir qu’elles peuvent être amené à exercer,[7] afin d’exercer pleinement leur vocation féminine dans la création de la femme dans la GenèseTout comme l’homme, la femme a été créée à l’image et à la ressemblance de Dieu Gn 1,27. Cette affirmation doit être la base de la réflexion anthropologique sur l’homme et la femme et confirme le caractère sacré de la vie humaine. Dans le second récit de la création, la femme est créée à partir de la côte de l’homme. Appelée ainsi à l’existence, la femme est immédiatement reconnue par l’homme comme chair de ma chair et os de mes os » Gn 2, 23. C’est pour cela qu’elle est nommée dans le langage biblique, femme isha » parce qu’elle est tirée de l’homme ish- ».Le livre de la Genèse affirme que l’unité du couple passe avant la distinction entre l’homme et la femme Homme et Femme, il les créa » Gn 1,27. Ainsi, dans la création il n’y a pas l’homme d’une part et la femme d’autre part mais bien un couple indissociable qui constitue la base de l’unité originelle. La femme est créée à partir du côté d’Adam comme l’eau et le sang de la nouvelle Alliance ont jaillit de la côte du Christ, transpercée par la lance Jn 19, 34. L’apôtre Paul a souvent été qualifié de misogyne pourtant c’est lui qui a trouvé la plus belle formule que l’on puisse imaginer pour magnifier le rôle de la femme Elle est la gloire de l’Homme » 1 Co 11,7. Dans le langage biblique le terme gloire signifie ce qui donne du poids, de l’importance, de l’éclat. D’emblée dans le livre de la Genèse, Eve est qualifiée de mère des vivants » Gn 3, 20 puis sur la croix, le Christ institue Marie, mère de l’Eglise. En définitive, le plan de Dieu dépend aussi de la femme, qu’il s’agisse de la faute originelle ou de la Rédemption. [8]Péché originel la femme est-elle vraiment à l’origine du mal ? Tout vient de la première tentation de la femme par le démon qui lui souffle de se libérer. Il essaie de faire croire à la femme qu’elle est esclave de Dieu par cette obéissance demandée par lui. Cette tentation consiste à faire croire à la femme que son bonheur, n’est pas dans l’amour et l’obéissance à Dieu, qu’il n’est pas dans ce que Dieu a voulu pour elle, et il lui fait croire qu’elle est capable de connaître seule le bien et le mal. Après la chute, Dieu dit serpent Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta descendance et la sienne ; celle-ci te visera à la tête et tu la viseras au talon » Gn 3, 15. La femme se trouve donc en première ligne et non l’homme dans cette bataille. La femme reste aujourd’hui au cœur des luttes pour la famille, parce qu’elle est justement l’âme de la famille. Non parce qu’elle serait plus faible que l’homme mais parce qu’elle détient un pouvoir sur le destin de l’humanité par ses capacités de persuasion et de séduction, et parce qu’elle détient les clés de la fécondité, de la génération, du don et de la vie. [9]Dans la volonté de Dieu, la femme est vraiment celle qui est l’aide de l’homme. Il faut voir cela comme un rôle de complémentarité dans l’ordre de l’amour. Il s’agit pour elle d’éveiller l’homme à un véritable amour spirituel et de coopérer à la croissance de cet amour. La femme est donc source d’amour pour l’homme. Elle doit être celle qui doit éveiller à l’amour. Jo Croissant résume très bien cette vocation de la femme Elle doit toujours être aimante jusqu’à ce que l’amour soit réveillé dans le cœur de l’autre, c’est là sa vocation »[10]De nombreux grands hommes de l’histoire ont eu des mères exceptionnelles, et eux-mêmes ont eu pourtant des fils insignifiants. Comment expliquer cela ? Ces femmes ont exercé leurs talents non pour elles-mêmes mais pour les transmettre, contrairement à l’homme qui se livre souvent tout entier dans l’exercice de ses talents. La femme est celle qui porte l’amour, celle qui en est la source et celle qui le garde. Elle porte d’ailleurs une alliance toute particulière avec Dieu, qui est méprisée par le démon, dans le mystère de la fécondité qu’elle vit en elle et qu’elle porte en elle. Elle est unie au mystère de la création divine. [1] Malraux A, Entretien, Le point, 17 mars 1975 [2] Le Pivain D, La vocation féminine dans l’Eglise, Bulletin des amis de la Fraternité Saint Pierre, Janvier-Février 1997, n° 52 [3]Jean Paul II, Mulieris Dignitatem, 15 aout 1988 n°13 [4] Stein E, Les problèmes posés par l’éducation des jeunes filles, Conférences, p 337 [5] Stein E, La mission de la femme en tant que guide de la jeunesse sur le chemin de l’Eglise, Conférences p 388-389 [6] Ibid, p 389 [7] Perrachon A, Le féminisme, l’Eglise et les autres… , in Permanences n°156, Janvier 1959, pages 27-31 [8] Debray P, La femme dans le plan de Dieu, in Fiche d’éducation à la foi, supplément du courrier hebdomadaire, 1984, n°174 [9] Gillard-Chevallier P, Les principes de la vie chrétienne la vocation de la femme », in la Nef n°139 Juin 2003 [10] Croissant J, La femme sacerdotale, Ed des Béatitudes. Y a-​t-​il un Dieu qui se soucie de nous? 1, 2. a Vous êtes-​vous déjà interrogé sur ce point? b Pourquoi ces questions se posent-​elles? SI DIEU existe, pourquoi a-​t-​il toléré les massacres et les atrocités qui se sont perpétrés tout au long de l’Histoire? Si Dieu se soucie réellement de nous, pourquoi permet-​il le mal? 2 Ces questions se posent fréquemment, et cela n’a rien d’étonnant. Au cours des siècles, en effet, l’humanité a énormément pâti des guerres, des famines, des épidémies, de méfaits de toutes sortes et de la misère sous toutes ses formes. L’injustice et l’oppression ont, elles aussi, provoqué bien des souffrances, de même que les catastrophes de toutes natures, telles que les inondations et les tremblements de terre. Souvent des innocents paient pour les coupables. Tout cela prouve-​t-​il que Dieu est insensible aux malheurs des hommes? Existe-​t-​il des raisons d’espérer un monde meilleur, un monde où il fera bon vivre et qui sera à l’abri de tous ces maux? 3. Peut-​on légitimement espérer trouver des réponses? 3 Les réponses devront être fondées et convaincantes. Il ne s’agit pas de se cantonner dans des formules toutes faites mais sans valeur, telles que “C’est la volonté de Dieu que l’homme souffre”, ou “Ce sont là des choses qui échappent à notre compréhension.” Si Dieu a créé le vaste univers si admirablement organisé, il doit avoir une raison valable de laisser les hommes s’enfoncer dans un si grand désordre. Et croyez-​vous qu’un tel Dieu ne se soucierait pas assez de ses créatures humaines pour leur dire la raison qui lui fait tolérer le mal? Ne lui paraîtrait-​il pas naturel de rétablir l’ordre s’il en avait le pouvoir? C’est ce que ferait, s’il le pouvait, tout père aimant pour ses enfants. Soyons certains qu’un Créateur plein d’amour d’une puissance et d’une sagesse infinies, ne ferait pas moins pour ses enfants terrestres. QUI SAURA RÉPONDRE MIEUX QUE PERSONNE? 4. Qui saura mieux que personne nous expliquer la permission du mal? 4 Qui saura répondre mieux que personne aux questions qui se posent à propos de la permission du mal? Si l’on vous accusait de quelque méfait, vous plairait-​il que les gens entendent seulement la version des autres? Ne tiendriez-​vous pas à vous expliquer vous-​même et à faire en sorte que tout devienne clair dans l’esprit de ceux qui veulent vraiment savoir? C’est Dieu qui est tenu pour responsable de tout le malheur répandu sur la terre. Comme il sait mieux que personne pourquoi il permet le mal, ne serait-​il pas juste de le laisser s’expliquer lui-​même? Pourquoi aller chercher une réponse auprès d’hommes qui ont souvent des opinions contradictoires sur la question? 5. Est-​il raisonnable de croire que Dieu est l’auteur de la Bible? II Pierre 121; Habacuc 22. 5 Mais où se trouvent les réponses divines? Il n’existe qu’un seul ouvrage à qui Dieu ait conféré, ainsi qu’il l’affirme lui-​même, le droit de nous dire ce qui s’est passé et pour quelle raison. Ce livre, c’est la Bible, qui déclare “Toute Écriture est inspirée de Dieu.” II Timothée 316 *. Il n’y a là rien de surprenant, car si Dieu a pu créer l’univers, on ne voit pas pourquoi il n’aurait pas pu devenir l’auteur d’un livre. Les hommes eux-​mêmes sont capables d’émettre sur les ondes des sons et des images qui sont ensuite captés par les postes de radio et de télévision. Pourquoi le Dieu Tout-Puissant serait-​il en peine de communiquer ses pensées à des hommes chargés de les consigner, puis de veiller à ce qu’ils s’acquittent fidèlement de leur tâche? Aussi l’apôtre Paul a-​t-​il pu dire avec assurance “Quand vous avez reçu la parole de Dieu que vous entendiez, de nous, vous l’avez acceptée non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est réellement, comme la parole de Dieu.” — I Thessaloniciens 213. 6. Jusqu’où remonte l’histoire biblique? Par conséquent, que peut-​elle nous révéler? Luc 11-4; voir Luc 323-38. 6 Peut-être n’avez-​vous jamais lu la Bible. Dans ce cas, sachez que ses pages renferment le texte historique le plus complet et le plus fourni en dates qui se puisse trouver à notre époque. Un historien du Ier siècle, le médecin Luc, a même pu faire remonter la généalogie de Jésus de Nazareth jusqu’au premier homme, à travers quatre mille ans d’histoire. Puisque la Bible nous transporte aux débuts de l’humanité, elle doit être à même de nous dire à qui il faut attribuer la présence du mal, pourquoi Dieu permet le mal et comment il y sera mis un terme. FAUT-​IL ACCUSER DIEU? 7. Quand il se commet des injustices, à qui faut-​il s’en prendre? 7 Si quelqu’un commettait un crime, quels seraient vos sentiments si l’on vous accusait de ce méfait? Cela vous apparaîtrait comme extrêmement injuste, n’est-​ce pas? La justice exige que le coupable soit puni et que l’innocent soit dégagé de tout soupçon. Si un automobiliste brûle un feu rouge et provoque un accident grave, ce n’est pas la loi qui est fautive. Si quelqu’un se livre à la gloutonnerie et que sa santé en pâtisse, ce n’est pas la faute des producteurs de denrées alimentaires. Si, malgré une bonne éducation, un jeune homme, faisant fi des conseils paternels, quitte le toit familial et s’attire ensuite des ennuis, ce n’est pas le père qui est à blâmer. Pourquoi donc accuser le Père céleste chaque fois que les hommes se conduisent mal? Ne doit-​on pas plutôt s’en prendre à ceux qui le méritent, c’est-à-dire aux coupables? 8. Quelle contradiction y a-​t-​il lorsque quelqu’un rend Dieu responsable de tout le mal répandu sur la terre? 8 Il est encore un autre point qui mérite réflexion. Si nous rendons Dieu responsable des pénuries et des famines, à qui attribuons-​nous la fertilité de tant de régions de la terre? Si nous rendons Dieu responsable des maux physiques, à qui attribuons-​nous la présence dans notre organisme de merveilleux moyens de défense et de guérison? Si nous rendons Dieu responsable des taudis, à qui attribuons-​nous le mérite d’avoir fait la nature si belle? Soyons honnêtes si nous rendons Dieu responsable de tous les malheurs du monde et qu’en même temps nous lui attribuions tout ce qu’il y a de bon sur la terre, nous nous contredisons. Un Dieu aimant ne saurait être à la fois l’auteur du bien et l’auteur du mal. 9. Est-​il logique de dire que Dieu n’existe pas parce que les hommes font le mal? Ésaïe 4518. 9 Affirmer que Dieu n’existe pas ne résout pas le problème, tant s’en faut. Croire que notre planète et toutes ses formes de vie sont le produit du hasard, c’est méconnaître les faits. Nul ne niera que la terre est équipée bien mieux que n’importe quelle maison pour entretenir la vie. Or toute maison a un architecte et un constructeur doués d’intelligence. Que dire alors de notre globe qui, avec son atmosphère, ses terres arables et ses eaux, est doté sur une bien plus vaste échelle des choses nécessaires au maintien de la vie? La Bible dit avec logique “Toute maison, est-​il besoin de le dire, est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu.” Hébreux 34. Certes, il y a des gens qui pensent que puisque les hommes font le mal c’est une preuve que Dieu n’existe pas. Mais cela revient à dire que puisque certains de leurs occupants se conduisent mal les maisons n’ont ni architecte ni constructeur. Cela reviendrait encore à dire que parce que quelqu’un commet un méfait il n’a jamais eu de père. 10. Qui porte une grande part de responsabilité dans les maux qui frappent l’humanité? 10 À qui donc faut-​il attribuer les maux qui affligent l’humanité? Une grande part de responsabilité incombe aux hommes eux-​mêmes. La malhonnêteté et la déloyauté humaines sont cause de bien des crimes. L’orgueil et l’égoïsme provoquent des divorces et engendrent des haines et des préjugés raciaux. Les défaillances humaines et l’insouciance nous ont valu la pollution et la malpropreté. L’arrogance et la sottise déclenchent des guerres. Et lorsque des nations entières, aveuglées par leurs chefs, en viennent à se combattre, elles aussi deviennent responsables de toutes les souffrances engendrées par ces guerres. La faim et la misère sont essentiellement dues à la négligence et à la cupidité. En voici un exemple chaque année le monde consacre plus de 200 milliards de dollars aux armements. Si tout cet argent était affecté à la production de denrées alimentaires et à leur répartition équitable, ainsi qu’à la lutte contre les taudis, songez à tout le bien qui serait accompli. 11. Puisque les ecclésiastiques prient pour les armées de leur pays, Dieu doit-​il être tenu pour responsable des souffrances engendrées par la guerre? Ésaïe 115; Proverbes 289. 11 On ne peut pas non plus rendre Dieu responsable des injustices commises au nom de la religion. Par exemple, il y a des chefs religieux qui demandent au ciel de bénir les armées de leur pays. Or, souvent, les combattants des deux camps sont de la même confession! On ne saurait en faire le reproche à Dieu, car il condamne tout cela, disant que ses vrais serviteurs doivent avoir de l’amour entre eux’. Jean 1334, 35. S’ils ne sont pas animés d’un tel amour, alors, selon Dieu, ils sont comme “Caïn qui était issu du méchant et qui égorgea son frère”. I Jean 310-12. Quand on tue au nom de Dieu, que ce soit pendant les inquisitions ou les guerres, on fait comme les gens qui, dans l’Antiquité, sacrifiaient des enfants aux faux dieux, chose que, nous dit le Dieu Tout-Puissant, il n’avait pas ordonnée et qui ne lui était pas montée au cœur’. — Jérémie 731. 12. Pourquoi les conducteurs religieux sont-​ils appelés “hypocrites” dans la Bible? Matthieu 157-9. 12 Quand des ecclésiastiques se mêlent de politique, soutiennent des guerres, affirment mensongèrement que Dieu est responsable des souffrances du monde et qu’il fait même brûler éternellement des êtres humains dans les flammes de l’enfer, ils scandalisent les personnes réfléchies et déplaisent à Dieu. Les conducteurs religieux qui enseignent et font des choses divinement condamnées sont appelés “hypocrites” dans la Parole de Dieu, qui les dépeint encore sous ces traits “Vous ressemblez à des tombes blanchies, qui au-dehors paraissent belles, mais qui au-dedans sont pleines d’ossements de morts et de toute sorte d’impureté. Ainsi, vous aussi, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et de mépris pour la loi.” Matthieu 2327, 28. Jésus a même dit ceci de certains chefs religieux “Vous venez, vous, de votre père, le Diable.” — Jean 844. 13. a Dieu est-​il donc responsable de tout le mal qui se commet? b Quelles questions se posent néanmoins? 13 Non, Dieu ne doit pas être tenu pour responsable du mal que font les hommes. Et l’on ne doit pas non plus lui attribuer les injustices qui se commettent avec la bénédiction de gens qui se proclament serviteurs de Dieu, mais qui ne disent ni ne pratiquent la vérité. Dans ce cas, faut-​il conclure que Dieu n’a pas créé l’homme parfait? A-​t-​il fait prendre un mauvais départ à l’espèce humaine? UN EXCELLENT DÉPART 14. Décrivez tout ce que Dieu a fait pour nos premiers parents. Genèse 126-31; 27-9, 15. 14 Quand on lit les deux premiers chapitres de la Genèse Ge 1-2, il apparaît clairement que Dieu fit prendre un excellent départ aux deux premiers humains. Il les créa avec un corps et un esprit parfaits. Tous deux étaient donc à l’abri de la maladie et de la mort. Dieu leur donna pour demeure un jardin ou parc délicieux orné de toutes sortes de fleurs admirables et d’arbres splendides. Tout y croissait avec abondance. Dieu proposa à nos premiers parents une tâche intéressante et des objectifs stimulants. Ils devaient agrandir leur demeure, le parc édénique, jusqu’à lui faire englober toute la terre. Leurs futurs enfants leur apporteraient leur concours. La famille humaine devait donc se composer d’hommes et de femmes qui habiteraient un paradis devenu universel et y vivraient éternellement. Les animaux leur seraient soumis. 15. Que faut-​il entendre par perfection humaine? 15 Mais pourquoi les choses ont-​elles mal tourné? Le premier couple n’aurait-​il pas été réellement créé parfait? Cela ne peut se concevoir, car voici ce qu’il est dit de Dieu, en Deutéronome 324 “Parfaite est son action.” Mais la perfection humaine ne sous-entend pas que ses détenteurs savent tout, peuvent tout et sont incapables de faire le mal. Les créatures parfaites ont, elles aussi, leurs limites. Prenons, par exemple, les limites physiques de nos premiers parents. S’ils s’abstenaient de manger, de boire ou de respirer, ils perdraient la vie. Ils ne pouvaient pas non plus violer impunément les lois de la pesanteur. S’ils s’avisaient de sauter d’un endroit élevé, ils se feraient mal. Leur intelligence aussi avait ses limites. Étant sans expérience, Adam et Ève avaient beaucoup à apprendre. Mais ils auraient beau faire, jamais ils n’en sauraient autant que leur Créateur. Donc, bien que parfaits, le premier couple était enfermé dans les limites de la condition humaine. Le fait qu’ils étaient parfaits signifiait simplement que tous deux étaient des êtres complets, sans lacunes physiques ni mentales. 16. À l’intérieur de quelles limites doit s’exercer la liberté de l’homme? I Pierre 216. 16 Rappelons que lorsque Dieu créa l’homme il le doua du libre arbitre. L’homme n’est donc pas guidé uniquement par l’instinct, comme l’animal. Vous appréciez sans nul doute cette liberté qui est aussi la vôtre. Vous n’aimeriez pas que quelqu’un vous dicte à chaque minute de votre vie tout ce que vous devez faire. Mais la liberté que Dieu donna à l’homme n’était pas une liberté absolue, c’est-à-dire sans bornes. C’était une liberté relative, qui ne devait être exercée qu’à l’intérieur des limites fixées par les lois divines. Ces lois seraient en petit nombre et fort simples; elles n’auraient d’autre but que le plus grand bonheur de l’homme. Par amour pour l’homme, Dieu lui demanda d’obéir à ses lois, sachant que le respect de ses prescriptions serait pour le bien éternel de sa créature. Toute révolte contre Dieu et contre ses lois serait funeste. Il n’en résulterait rien de bon. En fait, ce serait un véritable désastre, car Dieu avait donné un avertissement à l’homme et à sa compagne s’ils se détachaient de leur Créateur, ils mourraient à coup sûr’. Genèse 217. Donc, pour demeurer en vie, le premier couple devait non seulement manger, boire et respirer, mais encore se laisser guider par les lois divines. 17. Pour quelle autre raison vitale les hommes doivent-​ils demeurer dans la dépendance de Dieu? Psaume 1463; Jérémie 175-9. 17 Il y a encore une autre raison capitale pour laquelle nos premiers parents devaient rester dans la dépendance de Dieu. C’est que l’homme n’avait pas été créé pour diriger ses affaires avec succès indépendamment de Dieu. Le Créateur ne lui en avait donné ni le droit ni les capacités. Voici, en effet, ce qu’on lit dans la Bible “À l’homme terrestre n’appartient pas sa voie. Il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas.” Jérémie 1023. C’est pourquoi la Bible dit “Celui qui se confie en son cœur est stupide.” — Proverbes 2826. COMMENT LE MAL EST-​IL APPARU? 18. Qu’ont fait nos premiers parents? Jacques 114, 15; Psaume 369. 18 Que s’est-​il donc passé? Nos premiers parents abusèrent de leur liberté. Ils résolurent de vivre à leur guise au lieu de rester soumis à leur Créateur. La femme crut même que son mari et elle allaient devenir “comme Dieu, connaissant le bon et le mauvais”. Genèse 35. En d’autres termes, ils voulurent décider eux-​mêmes ce qui était bien et mal, s’appuyant sur leur propre intelligence. Ils n’entrevirent pas le désastre qui allait en résulter et qui se produisit effectivement, car Dieu ne peut mentir’. Tite 12. Lorsque le premier couple se détacha de Dieu, il lui arriva en quelque sorte ce qui arrive à un ventilateur qu’on débranche. Coupé de sa source d’énergie, l’appareil ralentit puis s’arrête. Quand nos premiers parents se coupèrent de la Source de vie, Jéhovah Dieu, ils tombèrent dans la dégénérescence et finirent par mourir, comme Dieu l’avait dit. 19. Pourquoi les hommes sont-​ils nés dans l’imperfection? Romains 512. 19 Nos premiers parents s’étant révoltés contre Dieu alors qu’ils n’avaient pas encore fait usage de leur puissance procréatrice, ils devinrent sujets à l’imperfection avant que fût né leur premier enfant. Adam et Ève étaient devenus pareils à un modèle défectueux. Tout ce qui allait sortir d’eux serait également défectueux. À leur progéniture ils ne pouvaient transmettre que ce qu’ils possédaient maintenant un corps et un esprit imparfaits. Ils n’étaient plus parfaits parce qu’ils s’étaient détachés de Jéhovah, la Source qui assure la perfection et la vie. Voilà pourquoi, ainsi que la Bible le dit en Romains 512, tous les descendants du premier couple sont venus au monde imparfaits et sujets à la maladie, à la vieillesse et à la mort. Mais Dieu ne peut en être tenu pour responsable. Voici ce qu’il est dit en Deutéronome 325 “Ils ont agi d’une manière désastreuse; ils ne sont pas ses enfants, la tare est leur.” Et dans Ecclésiaste 729 se trouve cette réflexion “Le vrai Dieu a fait les humains droits, mais eux ont cherché beaucoup de plans.” 20. En quel sens les fautes commises par quelques-uns peuvent-​elles nuire au grand nombre? 20 Mais est-​il normal que la désobéissance de deux personnes seulement entraîne des conséquences aussi tragiques pour tout le monde? Nous savons tous que lorsqu’un seul individu fait preuve de négligence dans la construction d’un immeuble, en omettant par exemple de l’équiper d’un système de sécurité, si petit soit-​il, il peut en résulter une catastrophe qui fera beaucoup de morts. Si une négligence du même ordre se produit lors de la construction d’un barrage, l’ouvrage peut se rompre et libérer une masse d’eau qui causera des dégâts énormes. Qu’un chef d’État commette un seul acte de malhonnêteté et c’est la voie ouverte à d’autres méfaits au sein de son entourage, au détriment de millions d’hommes. Lorsque des parents font un choix malheureux, souvent les enfants en pâtissent. Nos premiers parents ont fait un mauvais choix. Le résultat fut que toute la famille humaine se trouva précipitée dans l’imperfection et le malheur. 21. Pourquoi Dieu a-​t-​il appliqué la peine de mort? Mais en quel sens s’est-​il néanmoins montré miséricordieux? 21 Dans cette affaire la loi de Dieu avait été mise en cause, de même que son intégrité. Dieu ne pouvait donc pas fermer les yeux. Il se devait d’appliquer sa loi. Quel respect aurait-​on pour lui, ou pour sa loi, s’il s’abstenait d’agir? Respecte-​t-​on les dirigeants qui, à notre époque, ne se soucient nullement d’observer leurs propres lois ou qui laissent certains personnages les violer volontairement sans jamais prendre de sanction? Dieu a donc appliqué la peine qu’il avait fixée à sa loi et qui était la mort. Mais, dans sa miséricorde, il permit au premier couple d’avoir des enfants. Nous devrions lui en être reconnaissants, car sans cela nous ne serions pas nés. Par suite de la faute du premier couple, nous sommes tous venus au monde dans l’imperfection, mais, cependant, nous aimons mieux être vivants que morts. 22. Qui porte encore une lourde part de responsabilité dans l’apparition du mal? Matthieu 41-11; Éphésiens 612. 22 Est-​ce à dire que nos premiers parents furent les seuls responsables de l’apparition du mal? Non. Il y eut l’intervention d’un tiers. L’homme ne fut pas la seule créature intelligente sortie des mains divines. Dieu en avait déjà créé beaucoup d’autres au ciel. Ces êtres spirituels étaient, eux aussi, doués du libre arbitre et devaient donc, pour demeurer en vie, se soumettre aux lois divines. Ces lois étaient bonnes et raisonnables. Il arriva, cependant, qu’une de ces créatures célestes se mit à nourrir des pensées mauvaises. Or, lorsqu’une personne se complaît dans certaines idées, tôt ou tard elle les met à exécution. Ainsi en alla-​t-​il de l’être spirituel en question. Il se laissa gagner par l’ambition au point de contester les actions divines. Il dit à Ève, la compagne d’Adam, que tous deux pouvaient désobéir à leur Créateur et que pourtant ils ne mourraient pas’. Genèse 34. Il mit en doute l’obligation qu’ils avaient de rester dans la dépendance de Dieu s’ils voulaient demeurer en vie et préserver leur bonheur. En fait, il leur disait que la désobéissance les placerait dans une situation bien meilleure, car tous deux seraient alors comme Dieu. Il mettait donc en doute la véracité divine. Et en contestant les lois divines, le même être mit en doute la manière dont Dieu exerçait sa domination et, par voie de conséquence, son droit de dominer. D’où son nom de Satan, qui veut dire opposant ou adversaire. Il fut aussi appelé Diable, qui signifie calomniateur. POURQUOI DIEU PERMET-​IL LE MAL DEPUIS SI LONGTEMPS? 23, 24. Pourquoi faudrait-​il un certain temps avant que les questions soulevées soient résolues? 23 D’une puissance infiniment supérieure, Dieu aurait pu supprimer les rebelles sur-le-champ. Mais une telle réponse n’aurait pas été convaincante. Personne, en effet, ne mettait en doute la puissance divine. Les questions qui avaient été soulevées étaient d’un autre ordre. C’étaient des questions d’ordre moral. Parmi ces questions, il y en a une qui est vitale. En voici les éléments La voie de la rébellion peut-​elle réussir? Est-​ce qu’une forme de domination s’exerçant indépendamment de Dieu peut faire le bonheur de la famille humaine? Que vaut-​il mieux pour le genre humain la domination de Dieu ou celle de l’homme? Dieu, dans sa sagesse, savait qu’il faudrait du temps pour régler cette question et d’autres non moins capitales. Il a donc prévu une période suffisamment longue pour que les hommes aient amplement l’occasion d’atteindre des sommets dans les domaines politique, social et scientifique. 24 La période de temps divinement prévue ne pouvait être une période de quelques jours ou de quelques années seulement. Il faudrait des générations pour que la réponse apparaisse avec une évidence telle qu’aucun esprit raisonnable ne saurait la mettre en doute. Il y a des procès qui durent des semaines, voire des mois, même lorsque deux personnes seulement sont en cause. Les grandes questions en jeu relatives à la domination divine doivent recevoir une réponse complète et non une demi-réponse. Une fois réglées de cette façon, il ne sera jamais plus nécessaire de donner une nouvelle réponse. Un Dieu aimant ne saurait accepter rien de moins qu’un règlement parfait de ces questions. Et nous pouvons nous en réjouir, car il n’y a qu’un règlement de cette nature qui puisse ouvrir à la famille universelle de Dieu, au ciel et sur la terre, la voie de la paix et de la sécurité véritables. 25. La voie de l’indépendance vis-à-vis de Dieu a-​t-​elle apporté à l’homme la paix et le bonheur? 25 Six mille ans environ se sont écoulés depuis que ces questions ont été soulevées. Les hommes ont suivi la voie de l’indépendance vis-à-vis de Dieu. Ils ont tout essayé gouvernements de tous genres, ordres sociaux et systèmes économiques de toutes natures, religions de toutes sortes. Quel en a été le résultat? Rien de tout cela n’a apporté la paix, la sécurité et le bonheur véritables. L’homme peut-​il se vanter de ses progrès matériels alors que la Seconde Guerre mondiale a fait, à elle seule, plus de 50 millions de morts? Est-​ce un progrès que d’envoyer, grâce à de puissantes fusées, des hommes sur la lune alors que ces mêmes fusées, munies d’ogives nucléaires multiples, peuvent anéantir le genre humain; alors qu’au moment même où les astronautes marchaient sur sur la lune des millions d’êtres souffraient de faim et de misère? À quoi cela sert-​il d’avoir une maison avec toutes les commodités alors que les familles s’entre-déchirent, que les divorces se multiplient, que la peur des agressions se répand, que la pollution et les bidonvilles s’étendent, que les crises économiques font des millions de chômeurs et que chaque année éclatent des émeutes, des guerres civiles et des crises gouvernementales qui menacent le foyer de l’homme et son mode de vie? 26. La voie de l’autonomie a-​t-​elle été payante? Psaume 1271. 26 La vérité c’est ce que le secrétaire général des Nations unies, Kurt Waldheim, a reconnu lui-​même, en ces termes “Malgré les progrès matériels, les hommes n’ont jamais autant souffert de l’insécurité *.” Voici encore ce qu’on peut lire dans un ouvrage paru en langue anglaise Environmental Ethics “Les hommes, qui ont été créés pour respirer de l’air pur, boire de l’eau limpide, et jouir de leur milieu naturel, ont bouleversé leur environnement et découvrent qu’ils sont incapables de s’y adapter. Ils préparent leur destruction en masse *.” Oui, la longue permission du mal doit montrer à tous les esprits raisonnables que l’homme n’a pas été créé avec la faculté de diriger ses affaires avec succès indépendamment de Dieu. Et maintenant que nous avons pour preuve six mille ans d’échecs humains, nul ne saurait sans injustice accuser Dieu de ne pas avoir prévu une période de temps suffisamment longue pour permettre aux hommes de faire leurs expériences. Sa durée a été assez grande pour prouver que la voie de la rébellion contre Dieu est un désastre complet. FIN PROCHAINE DU MAL 27. Quel changement Dieu se propose-​t-​il de réaliser? Proverbes 221, 22; Romains 1620. 27 La famille humaine a un urgent besoin de changement. Oui, nous avons besoin d’un système entièrement nouveau. Ainsi que l’a reconnu le sociologue Erich Fromm, on ne peut venir à bout des maux dont souffre la société que “si le système tout entier, tel qu’il existe depuis les derniers 6 000 ans de l’Histoire, était remplacé par un autre, fondamentalement différent *”. C’est précisément ce que Dieu se propose de faire. Quand la période de temps prévue par lui sera révolue, Dieu, selon sa promesse, supprimera le présent système, ainsi que tous ceux qui le soutiennent. “Il anéantira tous les méchants.” — Psaume 14520. 28. Comment la Bible appelle-​t-​elle la période dans laquelle nous vivons? Pourquoi? II Timothée 31-5, 12, 13; Matthieu 243-14. 28 Quand cela aura-​t-​il lieu? Dans un proche avenir. En effet, selon la Bible, les malheurs sans précédent qui assaillent la famille humaine depuis 1914, l’année où éclata la Première Guerre mondiale, constituent un signe qui permet d’identifier l’époque que la Parole de Dieu appelle “les derniers jours”. La Bible a annoncé que “les derniers jours” seraient caractérisés par des guerres mondiales, des famines, des épidémies, la montée de la criminalité, la recherche effrénée des plaisirs, l’impiété, l’hypocrisie religieuse, la débâcle des mœurs et bien d’autres événements. Toutes ces choses seraient comme les lignes d’une empreinte digitale, en ce sens qu’elles permettraient de dire avec certitude que notre génération est bien la dernière génération pendant laquelle Dieu tolérerait des conditions aussi terribles. Jésus a prophétisé que notre temps serait témoin de la fin du système de choses qui domine actuellement sur la terre. 29. Comment savons-​nous que la fin du présent système est proche? 29 Voici ce que Jésus a encore dit de la génération qui a vu en 1914 le commencement des “derniers jours” “Non, cette génération ne passera pas que toutes ces choses n’arrivent.” Matthieu 2434. Cela veut dire que certains de ceux qui étaient vivants à l’époque où éclata la Première Guerre mondiale seraient encore vivants au moment de la fin du présent système de choses. Or, la génération de la Première Guerre mondiale est actuellement fort avancée en âge, et c’est là une preuve solide que la fin du mal approche à grands pas. 30. Quel sera le sort de tous les systèmes qui dominent actuellement sur la terre? Sophonie 38; Ésaïe 128. 30 Quand viendra la fin, Dieu, mettant en jeu sa grande puissance, interviendra directement dans les affaires humaines. Tous les systèmes qui seront dressés contre lui seront anéantis. Voici ce qu’il est dit dans la prophétie de Daniel, au chapitre 2, verset 44. “Aux jours de ces rois-​là, le Dieu du ciel suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit et dont la royauté ne sera pas laissée à un autre peuple. Il pulvérisera et anéantira tous ces royaumes-​là, et il subsistera à jamais.” Traduction Œcuménique de la Bible. Quand tous ces systèmes funestes auront disparu, la domination divine s’exercera sur toute la terre, et ne rencontrera plus d’obstacle. 31. Quel gouvernement Dieu exercera-​t-​il sur l’humanité? Matthieu 69, 10. 31 Ainsi donc, la domination divine s’exercera par l’intermédiaire d’un nouveau gouvernement, d’un gouvernement céleste le Royaume de Dieu. C’est de ce gouvernement-​là que Jésus Christ fit le thème central de sa doctrine. Il annonça qu’au temps marqué le Royaume de Dieu serait le seul maître de la terre. Il est donc tout à fait exclu que le Royaume se laisse jamais corrompre. Le pouvoir dirigeant se situera donc là où il se situait à l’origine, c’est-à-dire au ciel, auprès de Dieu. Quand la domination de Dieu s’exercera sur la terre, alors, selon sa promesse, “c’est la justice qu’apprendront assurément les habitants du sol productif”. Ésaïe 269. Personne ne sera plus égaré par la fausse religion, car elle n’existera plus. Tous les vivants apprendront la vérité sur Dieu et sur ses desseins, si bien que “la terre sera assurément remplie de la connaissance de Jéhovah comme les eaux couvrent la mer”. — Ésaïe 119. UN NOUVEL ORDRE FONDÉ SUR LA JUSTICE 32. Sous la domination du Royaume de Dieu la paix sera-​t-​elle vraiment complète? Ésaïe 22-4. 32 Sous la domination du Royaume de Dieu se développera une société humaine entièrement nouvelle, une société de personnes vouées à Dieu. Dans le nouvel ordre, la sollicitude divine se manifestera de diverses manières. D’abord, aucune guerre ne viendra jamais plus troubler la paix et le bonheur des habitants de la terre. En effet, tous ceux qui auront survécu à la fin du présent monde auront déjà été instruits dans les voies de la paix, si bien que la nouvelle société humaine prendra un excellent départ. Ceux qui seront admis dans le nouvel ordre continueront d’ailleurs à être instruits de la sorte et à faire la volonté divine. Nul doute donc que l’homme verra se réaliser la promesse biblique qui dit que Dieu “fait cesser les guerres jusqu’à l’extrémité de la terre”. Psaume 468, 9. Cette paix sera-​t-​elle complète? Voici ce que déclare la Parole de Dieu “Les humbles posséderont la terre, et vraiment ils se délecteront de l’abondance de la paix.” — Psaume 3711. 33. Que deviendra notre planète? 33 De plus, ceux qui vivront dans le nouvel ordre transformeront la terre en un paradis, car tel était à l’origine le dessein de Dieu à son égard. Quelle tâche captivante! Lorsque le paradis sera rétabli, les hommes pourront savourer pleinement le magnifique spectacle que leur offrira la terre avec ses lacs, ses fleuves et ses océans, avec ses collines, ses montagnes, ses plaines et ses vallées, ainsi que par la diversité de sa flore et de sa faune. Il n’y aura plus de famines, car “la terre donnera assurément son produit; Dieu, notre Dieu, nous bénira”. Oui, “il y aura abondance de grain sur la terre; sur le sommet des montagnes il y aura une profusion”. — Psaumes 676; 7216. 34. Quelle guérison physique aura alors lieu? 34 Avec la paix et l’abondance viendra également la guérison. Le Créateur de l’homme sait mieux que n’importe quel médecin ce qu’il faut faire pour rendre l’agilité aux infirmes, la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, et pour éliminer la maladie, la vieillesse et la mort. Le pouvoir que possède Dieu d’opérer de tels miracles a été manifesté par Jésus Christ, mais sur une petite échelle et comme gage des guérisons futures. Voici ce que nous dit la Bible “De grandes foules s’avancèrent vers lui, ayant avec elles des boiteux, des estropiés, des aveugles, des muets, et beaucoup d’autres malades, qu’on alla même jusqu’à jeter à ses pieds, et il les guérit; de sorte que la foule était dans la stupeur en voyant les muets qui parlaient, et les boiteux qui marchaient, et les aveugles qui voyaient.” — Matthieu 1530, 31. 35, 36. Comment les morts se verront-​ils offrir la possibilité de vivre dans le nouvel ordre? Jean 528, 29; Luc 711-15. 35 Jésus fit mention de ce Paradis terrestre quand, s’adressant au malfaiteur attaché sur un poteau à côté de lui, il lui dit “Tu seras avec moi dans le Paradis.” Luc 2343. Or cet homme mourut. Comment donc pourrait-​il entrer dans le Paradis? Ce serait grâce à une disposition merveilleuse qui montre à quel point Dieu se soucie de nous; nous voulons parler de la résurrection d’entre les morts. Voici ce qu’il est dit dans la Bible, en Actes 2415 “Il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes.” Pendant son séjour terrestre, Jésus Christ ressuscita des morts afin de montrer que, à l’époque de la domination du Royaume, Dieu serait capable de rendre la vie aux défunts. 36 Avez-​vous du mal à croire à la résurrection? Il vous est certainement déjà arrivé, au cours d’un programme de télévision, de voir apparaître l’image de personnes décédées depuis longtemps. Vous entendez leur voix, vous voyez leurs gestes et vous observez les traits qui les caractérisaient. Si l’homme est capable de conserver sons et images sur des bandes vidéo, à combien plus forte raison Dieu serait-​il à même de conserver dans sa mémoire le souvenir précis et détaillé de la personnalité et des particularités de tous ceux qu’il se proposerait de recréer! Or, c’est précisément ce que Dieu a fait. Et il ressuscitera les morts dont il garde le souvenir. De cette façon, les défunts auront, eux aussi, la possibilité de vivre dans le nouvel ordre. En vidant les tombeaux et en délivrant les hommes de la maladie, de la vieillesse et de la mort, Dieu “engloutira bel et bien la mort pour toujours”. Ésaïe 258. Les hommes pourront alors vivre éternellement! 37. Pourquoi peut-​on dire que Dieu fera plus que compenser les souffrances et les injustices passées? 37 Grâce à son Royaume, Dieu mettra fin complètement à la situation malheureuse qui règne depuis si longtemps! Pendant toute l’éternité, Dieu montrera combien il prend soin de l’homme par la pluie de bénédictions qu’il répandra sur les habitants de la terre, bénédictions qui feront plus que compenser les souffrances et les injustices que nous avons dû endurer dans le présent système. Toutes ces difficultés s’estomperont dans notre esprit et n’y subsisteront plus qu’à l’état de vagues souvenirs, à condition que nous tenions encore tant soit peu à nous les remémorer. Voici ce que Dieu a promis “Je crée de nouveaux cieux [un nouveau gouvernement céleste pour toute l’humanité] et une nouvelle terre [une société humaine juste]; et l’on ne se remémorera pas les choses précédentes, et elles ne monteront pas au cœur. Mais exultez et soyez joyeux à jamais dans ce que je crée.” Ésaïe 6517, 18. Telles sont les bénédictions qui nous attendent. On comprend pourquoi la Bible dit que Dieu “essuiera toute larme de leurs yeux”. Car “la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu”. — Révélation 214. DIEU SE SOUCIE DE NOUS — MAIS NOUS, NOUS SOUCIONS-​NOUS DE LUI? 38. Quel genre de personnes Dieu désire-​t-​il voir vivre dans son nouvel ordre? Psaume 3737, 38. 38 Ainsi Dieu va bientôt faire disparaître le mal et inaugurer un nouvel ordre. Dieu se soucie donc vraiment de nous. Mais nous, nous soucions-​nous de lui? Voici ce que dit la Bible “Le monde passe et son désir aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.” I Jean 217. Ce sont les personnes qui font sa volonté et qui se soumettent à sa juste domination que Dieu désire voir vivre dans son nouvel ordre. Ce sont celles qui obéiront à ses lois et qui conjugueront leurs efforts pour faire de la “nouvelle terre” un séjour délicieux. Quant aux ennemis de son règne, qui ne seraient que des fauteurs de troubles, Dieu leur refusera l’accès du nouvel ordre. 39. Si vous souhaitez obtenir la vie éternelle, que devez-​vous chercher à savoir? Proverbes 21-6. 39 Souhaitez-​vous vivre dans ce nouvel ordre où régnera la justice? Dans ce cas, vous devez en tout premier lieu chercher à connaître les conditions requises par Dieu pour obtenir la vie. Est-​ce là trop demander? Si l’on vous offrait une belle résidence au milieu d’un parc splendide, ne prendriez-​vous pas le temps de vous renseigner sur les conditions à remplir? La Parole de Dieu nous offre bien davantage. Elle nous offre la vie éternelle, si toutefois nous cherchons à savoir ce que Dieu demande de nous et qu’ensuite nous accomplissions sa volonté. La Bible dit “Ceci signifie la vie éternelle qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.” — Jean 173. 40. Quels autres bienfaits la Bible vous procurera-​t-​elle? II Timothée 316, 17. 40 La Bible vous sera encore très utile, à vous et à tous les vôtres, par les nombreux conseils pratiques que vous trouverez dans ses pages et qui vous seront d’un grand secours dans la vie quotidienne, surtout par les temps troublés que nous vivons. D’autre part, en nous révélant pourquoi la situation est si mauvaise et ce que l’avenir nous réserve, la Parole de Dieu nous procure la véritable paix de l’esprit. Chose plus importante encore, elle nous apprend à développer un amour sincère pour Dieu qui “se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent réellement”. — Hébreux 116. 41. Que feront volontiers les témoins de Jéhovah? 41 Les témoins de Jéhovah vous consacreront volontiers et gracieusement tout le temps nécessaire pour vous aider à mieux connaître les dispositions que Dieu a prises en vue de donner aux humains la vie dans son nouvel ordre. Vous avez probablement d’autres questions à poser sur Dieu et sur sa Parole. Les témoins de Jéhovah se feront une joie de venir en parler avec vous dans votre foyer et vous indiquer les réponses dans votre propre Bible. Ils ne doutent pas que, renonçant à suivre la voie de l’indépendance et à vous appuyer sur l’intelligence humaine, vous vous laisserez ensuite guider par la meilleure source de connaissances qui se puisse trouver à notre époque. C’est pourquoi, pendant qu’il en est encore temps, prenez à cœur ce conseil tiré des Saintes Écritures “Humiliez-​vous donc sous la main puissante de Dieu ..., car il prend soin de vous.” — I Pierre 56, 7. [Notes] ^ § 5 Sauf indication, les références bibliques renvoient aux Saintes Écritures — Traduction du monde nouveau. ^ § 26 New York Times du 6 novembre 1972, p. 5. ^ § 26 Environmental Ethics; éditeur Donald R. Scoby, 1971, p. 17. ^ § 27 New York Post du 30 mars 1974, p. 35. [Questions d’étude] [Tableau, page 22] Voir la publication EN UNE SEULE GÉNÉRATION 1914 Guerres mondiales Grandes famines Épidémies Crimes violents Pollution généralisée Fin du présent système [Illustration, page 6] Si la misère et la laideur sont le fait de Dieu,... [Illustration, page 7] ...à qui faut-​il attribuer l’existence des beaux paysages et des champs fertiles de la terre? [Illustrations, page 9] La terre est bien mieux équipée pour entretenir la vie que n’importe quelle maison. Si toute maison a un constructeur, à bien plus forte raison notre planète! [Illustration, page 13] Selon la Bible, la terre tout entière devait devenir un paradis, un parc magnifique, qui aurait été le séjour éternel de l’homme. Tel était le dessein de Dieu. [Illustration, page 14] Quand un ventilateur est coupé de sa source d’énergie, l’appareil ralentit puis s’arrête. Pareillement, lorsque l’homme se détacha de Dieu, il dégénéra. [Illustration, page 16] Quand on néglige un facteur de sécurité, si petit soit-​il, même un grand barrage peut se rompre. Lorsque nos premiers parents transgressèrent la loi divine, le malheur et les souffrances commencèrent à se répandre comme un flot. [Illustration, page 19] Un procès peut durer des semaines, même lorsqu’il n’y a que deux personnes en cause. Les questions qui font entrer en jeu la domination divine doivent être résolues complètement, une fois pour toutes, et cela demande un temps suffisamment long. [Illustration, page 24] Il n’y aura plus de conflits dans le nouvel ordre, Dieu ayant fait cesser les guerres’. [Illustrations, page 25] L’homme ne souffrira jamais plus de la faim La terre, divinement bénie, produira à profusion. [Illustration, page 26] Les personnes âgées retrouveront la vigueur que donnent la jeunesse et la santé. [Illustration, page 27] Tous les morts dont Dieu garde le souvenir reviendront à la vie et retrouveront les leurs. [Illustration, page 29] Sous la domination du Royaume de Dieu, la vie sera si agréable que ses joies feront plus que compenser les souffrances et les injustices du temps présent. [Illustration, page 31] Si l’on vous offrait de vivre dans un cadre agréable, ne chercheriez-​vous pas à savoir ce qu’il faut faire? Le nouvel ordre, qui sera instauré par Dieu, nous offre bien davantage, mais il nous faut prendre le temps d’apprendre ce qu’il faut faire pour y être admis.

la femme est la seconde faute de dieu