Bonjourje bloque sur une question de Pix : Gary réalise un classement des champions olympiques. Complétez le tableau à télécharger à l'aide du texte suivant. La kayakiste française Émilie Fer a remporté l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancé l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent. Quel est Garyréalise un classement des champions olympiques.complétez le tableau à télécharger à l'aide du texte suivant.La kayakiste française Émilie Fer a remporté l'or lors des jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancé l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l'argent. . Pergunta de ideia denono244 - Informatique Ligue1 : «On ne peut pas réaliser une telle performance sans un état d'esprit exceptionnel», note Génésio Par Le Figaro avec AFP Publié le 07/11/2021 à 23:50 , Articleprincipal : Jeux olympiques d'hiver de 1964. Cet article présente le classement des médailles des Jeux olympiques d'hiver de 1964. Le CIO ne publie pas explicitement ce classement, mais publie des classements pour chaque Jeux. Ce tableau est trié par défaut selon le nombre de médailles d'or, puis, en cas d'égalité, selon le PREMIERLEAGUE - Manchester United s'est réveillé. Les Red Devils étaient survoltés et se sont logiquerment imposés, ce lundi soir face à Liverpool (2-1). Distances Les régates olympiques d'aviron se déroulent sur la distance de 2 000 mètres, y compris chez les femmes depuis 1988. Dans le passé, les courses ont été disputées sur des distances différentes : 1 750 m en 1900, 1,5 mile en 1904 et 1908 et 1 880 m en 1948. Les courses se disputent entre 6 embarcations depuis les Jeux olympiques d'été de 1956. gcsK. Bonjour j'aurais besoin d'aide pour ce devoir PIX Gary réalise un classement des champions le tableau à télécharger à l'aide du texte kayakiste française Émilie Fer a remporté l'or lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Elle a devancé l'australienne Jessica Fox qui est repartie avec l' est le mot secret en C9 ?Merci d'avance ! Oui c'est complexe... Publié le 13/08/2022 à 1844, Mis à jour le 13/08/2022 à 2115 David Popovici, 17 ans, a effacé des tablettes le record du monde de Cesar Cielo. ANTONIO BRONIC / REUTERS Le jeune prodige roumain a amélioré samedi à Rome le record du monde du 100 m nage libre en finale des Championnats d'Europe de natation. David Popovici a encore frappé. La nouvelle sensation de la natation mondiale, qui n'a pas encore 18 ans, a battu samedi à Rome le record du monde du 100 m nage libre en finale des Championnats d'Europe. Il n'y a pas beaucoup d'adjectifs que je peux utiliser pour décrire ce que je ressens. Je suis juste heureux», a-t-il simplement déclaré après avoir reçu sa 17 ans, le récent double champion du monde a effacé des tablettes la marque du Brésilien Cesar Cielo, qui tenait depuis 2009, en s'imposant en soit 5 centièmes de mieux. Pas loin de la course parfaite? Je pense, oui», a-t-il lancé. Enfin, c'est à mon coach de décider ça mais pour le moment, je pense que c'est probablement la meilleure course que j'ai jamais faite.»Nouvelles limites»J'avais prévu d'aller très vite et j'avais prévu de m'amuser et c'est à peu près tout. On devait penser à des petites choses techniques mais à part ça, la médaille est un bonus, un super bonus bien sûr et je suis vraiment content d'avoir battu ce record du monde légendaire», a expliqué Popovici. Dans le bassin en plein air du Foro Italico, immense complexe multisports de la capitale italienne, il a devancé le Hongrois Kristof Milak et l'Italien Alessandro Miressi le Français Maxime Grousset devant se contenter de la quatrième sacré aux Mondiaux de Budapest sur les 100 et 200 mètres nage libre, a donc amélioré le record du monde réalisé en combinaison par Cielo il y a treize ans, à l'époque - révolue - où les records tombaient à la pelle grâce aux combinaisons en polyuréthane. C'est chouette d'établir de nouvelles limites. Les records sont faits pour être battus. J'espère que quelqu'un battra le mien et que je battrai le sien. C'est ça le sport», a-t-il en demi-finale, dans un temps de 46 sec 98, le natif de Bucarest était devenu le quatrième homme seulement à descendre sous les 47 secondes derrière Cielo, le Français Alain Bernard et l'Américain Caeleb Dressel À noter que la marque de Bernard n'avait toutefois pas été homologuée officiellement en raison d'une combinaison non-valide.Pas d'urgence»Hier j'ai dit que le record d'Europe était juste un pas dans la bonne direction, et j'avais raison», a rappelé Popovici après son exploit. Il n'y avait pas d'urgence et j'ai dû être extrêmement patient pour le record du monde», a expliqué le nageur roumain. Ces championnats ne sont pas encore terminés, ni cette très longue saison», a souligné celui qui doit encore participer aux championnats du monde juniors qui débutent fin août au Pérou. À Rome, il doit encore disputer les 200 et 400 m nage libre.Cela a fait mal, mais cela en vaut toujours la peine et je me sens bien maintenant», a-t-il expliqué au sujet de sa course. C'était génial et c'est très spécial de battre ce record qui a été établi ici en 2009 par Cesar Cielo» dans la même piscine du Foro Italico, a ajouté lors des championnats d'Europe juniors l'été dernier, déjà à Rome, Popovici avait confirmé quelques semaines plus tard aux Jeux olympiques de Tokyo. Alors qu'il n'avait que 16 ans, il avait échoué à 2 centièmes du bronze en finale du 200 m nage libre avant de prendre la septième place de la finale du 100 m nage progression n'a pas cessé. À Budapest, en juin dernier, il est devenu le premier homme à réaliser le doublé de la nage libre 100-200 m dans des Championnats du monde depuis près de cinquante ans. Sa performance samedi finit de l'installer au sommet de la natation masculine mondiale. Natation le Roumain Popovici améliore le record du monde du 100 m nage libre en finale des championnats d'Europe S'ABONNERFermerS'abonner Publié le 01/11/1998 à 0000 La section voile du Dicosa organisait dernièrement une régate. Il s'agissait de la coupe de la ligue qui réunissait quelques grands champions laséristes. Le laser est une discipline olympique. Elle s'adresse à un large public. Néanmoins, la pratique de l'optimiste est un plus non négligeable pour prétendre à naviguer. Le laser se pratique en radical ou en standard. La pratique en standard est très prisée puisque c'est elle qui permettra aux adeptes de participer aux épreuves olympiques. Celle-ci demande tout de même une taille et une corpulence plutôt contraignante pour tous ceux qui aimeraient brûler les étapes vers l'élite olympique. En effet, en dessous de 75-kg, seule la pratique du radical est possible. La voile de 7,04-m2 explique en partie cette exigence musculaire. Le laser en standard offre à tous les passionnés de ce sport l'opportunité d'apprendre les techniques nécessaires pour accéder aux rangs des meilleurs. Sa voile est plus petite avec 5,70-m2. La Ligue Midi- Pyrénées compte d'ailleurs différents utilisateurs, les compétiteurs peuvent se donner aux deux formes de navigation. Barthe, responsable de Midi- Pyrénées, présentait ce dimanche une douzaine de laséristes. Les stars» de notre région De l'avis d'un des compétiteurs de cette journée, cette discipline est tout de même onéreuse». En effet, l'investissement dans un laser représente environ pour une durée de vie assez longue. Par contre, ce qui coûte le plus cher est certainement le poste déplacement et hébergement». Pour se classer aux interlignes, il faut compter des déplacements de trois ou quatre jours. Le trajet, l'hébergement et la nourriture engendrent des frais qui faisait dire à Stéphane Galzin merci aux parents». Ce dimanche, il y avait quelques régatiers de haut niveau avec des palmarès très prometteurs pour l'avenir. Le plus jeune s'appelle Florent Barthe. Lasériste depuis un an et âgé de 16-ans, il est une des figures montantes de ce sport. Après quelques années d'optimiste durant lesquelles il avait déjà participé deux fois au championnat de France 34e en cadet, il se lance dans la section laser et devient champion Midi- Pyrénées laser 98. Aujourd'hui, son souhait est d'accéder dans le classement des cinquante premiers Français de l'Association France Laser ASL. S'il pratique cette activité, c'est par goût de l'émotion que peuvent engendrer les compétitions. C'est un corps à corps qui procure de fortes sensations». Mlle Nathalie Sicard, une des rares jeunes femmes à avoir embrassé ce sport. Elle pratique cette activité depuis six ans et a aussi commencé par l'optimiste. Vice-championne de France universitaire, elle arrive à concilier ses études en licence de mathématique à Toulouse avec sa passion. Agée de 23-ans, elle regrette que notre région soit dépourvue de candidates. Fleuron du club de voile du Dicosa, sa détermination pour ce sport reste entière. Gageons qu'elle sera pour longtemps inscrite aux palmarès de l'élite du laser. Enfin, Stéphane Calzin, âgé de 22-ans, pratique la voile depuis onze ans. Champion de Midi-Pyrénées trois années consécutives, il est étudiant. Il devait nous avouer qu'être étudiant était un handicap pour réaliser pleinement sa passion. Se destinant au métier de professeur, il a aussi participé au championnat de France universitaire. Gérer l'emploi du temps d'un étudiant avec le calendrier des entraînements et des compétitions est vraisemblablement la preuve d'une grande volonté, celle d'un sportif. Si cette journée s'est bien déroulée, tout l'encadrement du Dicosa remercie les familles bénévoles qui se sont impliquées dans l'organisation. Et notamment la famille Balance avec l'informaticien de premier plan Jean-Michel, les familles Gary, Vual, Boyer et bien d'autres qui se reconnaîtront. Press J to jump to the feed. Press question mark to learn the rest of the keyboard shortcutsSearch within r/francer/franceFound the internet! This thread is archivedNew comments cannot be posted and votes cannot be castAbout CommunityLe subreddit pour ce qui concerne la France et les Français984kCourageux travailleurs Championnats du Monde 2006 Championnats de France 2005 Coupe de France en 2005 Championnats de France 2007 Site Championnats du Monde 2006 VR4 à Gera le hold up » des amis Après les Championnats du Monde 2003, Martial Ferré et moi-même, décidons d’arrêter la compétition Internationale. Mais, pour le plaisir, pour le sport, nous composons une équipe de VR8 avec d’autres anciens champions pour participer aux Championnats de France. Malgré le peu d’entraînement, nous pensons pouvoir réaliser quelques bons sauts et mettre ainsi un peu de pression amicale aux p’tits jeunes » du nouveau VR8 France, afin de les aguerrir pour leurs futurs rendez-vous internationaux. Bilan nous gagnons les Championnats de France 2004. En 2005, à la suite d’un malentendu avec un des équipiers, l’équipe se sépare. Mais Davide Moy, Julo Losantos, et Erwan Pouliquen, me proposent de remplacer dans leur VR4 Marin Ferré, qui doit suivre une formation professionnelle dans le cadre de sa reconversion. L’équipe Nice-Gap-Autrement est née. Elle est complétée par Yves Negrier, remplaçant, et Nicolas Ruellou, Videoman. Nous sommes Champion de France de VR4 en 2005, 2006 et 2007, terminons deuxième au Malievsky cup en 2006 avec une moyenne de points. Mais la plus belle page de l’aventure sera écrite lors des Championnats du Monde 2006 à Gera. Voir la video des championnats du monde 2006 VR4 à Gera En 2006, le contexte au niveau de la Direction Technique Nationale est morose. Il a été décidé de ne présenter aucune équipe de VR4 aux Championnats du Monde. Il n’y a pas d’équipe nationale en titre et le niveau des équipes espoirs est trop faible. Pour la première fois de l’histoire du parachutisme français, il n’y aura pas d’équipe de France aux Championnats du Monde. Nous décidons alors de relever le défi. Nous faisons part aux instances de la FFP de notre volonté de participer à la compétition, avec nos moyens propres. Après réflexion, la Direction technique Nationale accepte d’envoyer aux Championnats du Monde l’équipe qui sera Championne de France. C’est à nous de jouer. L’aventure commence, comme toujours avec sa part d’obstacles et d’incertitudes pour chacun. Pour ma part, après 8 ans de présence dans le VR8 France, je ne suis inscrit sur la liste des sportifs de haut niveau Elite » du ministère de la jeunesse et des sports que jusqu’au 31 décembre 2005. En avril 2006, je demande à mon entreprise, EDF, qui m’a toujours soutenu, du temps pour l’entraînement et les compétitions. Elle est d’accord, à la condition que je sois ré‑inscrit sur la liste des sportifs de haut niveau. Malheureusement les délais administratifs sont échus. Je ne pourrai pas bénéficier de détachements pour les entraînements et les compétitions. En 2006, au niveau international, les équipes fortes sont les américains, avec 2000 sauts d’entraînement, les Italiens, avec 1800 sauts, les Russes, avec 2000 sauts, les Belges, 1600 sauts et les Norvégiens, 1600 sauts et des dizaines d’heures de soufflerie à leur actif. Nous n’atteignons, grâce à l’implication du centre de Gap-Tallard et du CP Nice qu’un volume d’entraînement de … 101 sauts. Malgré l’expérience accumulée pendant de nombreuses années en compétition, le groupe est conscient qu’avec seulement quelques dizaines de sauts, il est difficile d’espérer, sauf miracle, un très bon résultat aux Championnats du Monde. La philosophie du groupe est basée en priorité sue le plaisir de voler ensemble, sans pression. Nous sommes tous animés par la passion de la compétition et nous partageons une grande complicité. L’objectif est de finir dans les 5 premiers et d’approcher 21 points de moyenne. Pour trois d’entre nous, ces Championnats du Monde seront les derniers. Nous voulons représenter la France dignement. Mon expérience du VR4 est bien inférieure à celle de mes coéquipiers, qui sont tous de grands spécialistes, avec des titres prestigieux vice-Champion du Monde en 2001 en Espagne et en 2004 en Croatie, Champion du Monde en 2003 à Gap. Depuis 1987, toutes les équipes de VR4 françaises ont toujours fini premières ou deuxièmes lors des Championnats du Monde. En outre, j’ai la lourde tâche de remplacer, en seulement 100 sauts, Marin Ferré. Si nous terminons au-delà de la cinquième place, la responsabilité en incombera à Polo. J’avoue que je ressens une certaine tension. Il va falloir rester concentré jusqu’au bout, ne rien lâcher quoiqu’il arrive. Rien à perdre » sera mon credo. Notre préparation à la compétition s’articule autour de 2 stages d’entraînement à Gap ; généralement, nous effectuons 10 sauts le matin et l’après-midi est consacrée aux débrieffing, chez Davide. L’entente est parfaite. Le budget fédéral est réservé aux équipes espoirs ; nous respectons cette décision je tiens à confirmer ce point ici. Contrairement à certaines allégations, notamment sur internet, nous n’avons ni pris la place des jeunes », ni profité du budget fédéral ». Nous sommes soutenus par le Centre de Gap-Tallard et par notre ami JP. Roso, Président du CPN qui nous permettent d’ effectuer une centaine de sauts. La société Icarius, Corrine Fitgérald, finance le voyage en Russie. La société Basik Air Concept, Jérôme Bunker, met à notre disposition du matériel pour les Championnats de France et l’entraînement. La société VIGIL, Yahnn Brohnnec nous offre les système de sécurité. Notre ami Bernard Conédéra, directeur de la cave des vignerons réunis de Sainte Cécile les vignes, est chargé … de la lutte contre la déshydratation. Le Championnat de France, à Vannes, est le premier test sérieux. Nous remportons la compétition assez facilement, avec 19 de moyenne, devant nos amis de Véloce qui n’affichent qu’un petit » 15,6. Mais nos sorties sont trop longues, la réalisation des blocs irrégulière. Toutefois, de très bons passages pendant les sauts nous donnent confiance. Nous savons à quoi doivent être consacrés les derniers jours d’entraînement. La compétition commence dans 15 jours. A notre arrivée à Gera, nous sentons que cette semaine des Championnats du Monde sera nerveusement difficile à gérer. Dès les premiers jours, nous retrouvons l’ambiance fébrile de la compétition. Le visionnage des sauts d’évaluation, notamment de l’équipe belge, est assez impressionnant ; le niveau s’annonce très relevé. Nous pensons aux aléas de la météo, aux attentes, parfois longues, mais aussi à l’enrichissement fabuleux que représente cette aventure dont nous avons tant rêvé. J’ai la curieuse sensation que je devais être là. Je suis déterminé à savourer chaque instant, de l’aboutissement de cette aventure pour laquelle nous avons, auparavant, fait tant de sacrifices. J’aime cette ambiance lors des compétitions internationales car toutes les équipes ressentent la même émotion, celle du dépassement de soi. La météo est capricieuse, les attentes sont interminables, les appels à l’embarquement puis les annulations ou les stands by » se multiplient. Les montées en avion jusqu’à 2000 mètres puis les re-descentes, les re-sauts », les re‑re‑sauts » seront le quotidien de ces dix jours de compétition. Nous avons, en plus, à supporter une certaine tension avec les membres de la DTN présents sur place, après des critiques dans Paramag au sujet du refus de la Fédération de prolonger mon statut de sportif de haut niveau. Nous avons tous la conviction que, comme souvent en compétition, c’est le mental qui fera la différence. Malgré cela, la pression est bien gérée. Elle s’efface devant la volonté collective de faire de bons sauts, sans penser au résultat final. Nous voulons profiter pleinement de ces instants magiques, tout en étant conscients qu’avec si peu d’entraînement, il ne faut pas s’attendre à un miracle face à des équipes très entraînées et expérimentées. Avant chaque saut, chacun répète le programme ; les yeux fermés pour certains, les écouteurs d’un baladeur dans les oreilles pour d’autres. La compétition de haut niveau doit s’approcher prudemment, avec finesse, pour être maîtrisée. Elle reflète chaque personnalité, la sérénité ou l’agressivité, sans tricherie possible. C’est d’abord une lutte contre soi-même. Dans quelques instants chacun va puiser au fond de lui toute son énergie pour voler le plus vite possible en harmonie avec le groupe. C’est l’instant où le temps suspend son vol, celui où le présent est le plus présent. J’ai toujours aimé ce moment on l’on oublie l’enjeu, le contexte, pour s’enivrer de la perfection du geste. premier saut 1. Nous sommes dans l’avion, sur axe. Les équipes devant nous quittent l’avion. Tous nos sens sont en éveil. Mise en place pour la figure N en direct. Elle sort parfaitement. Pour ce premier saut nous sommes animés par un stress positif. Le saut se déroule bien, les blocs » et les libres » s’enchaînent. Nous sommes pénalisés de 2 fautes imaginaires, le score final est de 17 points au lieu de 19. Mais qu’importe, nous sommes dans le rythme des meilleures équipes mondiales. Le vol est pur, le plaisir est là. Moi cela me va bien. Nous sommes sixièmes ex æquo avec les Allemands. deuxième saut. Le saut est technique, nous décidons d’éviter la mémo » en jouant avec le joker » ; un joker dans notre jargon, est un choix de construction plus long permettant d’éviter la mémorisation 2 pour certains équipiers. L’option retenue est de bâtir le saut avec des transitions non standards. Avec Julo en solo, le bloc 3 est fulgurant ; … le plus rapide du monde » d’après nos amis américains. Le résultat s’affiche 25 points, ex æquo avec les norvégiens et les belges. Seuls les américains et les italiens sont devant, avec respectivement 27 et 26 points. Nous gagnons une place ; nous sommes cinquièmes. troisième saut. Sur axe les allemands refusent de sauter, car les nuages sont denses, à bord trois autres équipes refusent à leur tour et demandent au pilote de redescendre. Nous manifestons notre volonté de sauter quand même. Dans l’avion la surprise est générale. En riant, nous nous frayons un chemin entre nos concurrents stupéfaits. Nous nous mettons en place. En sortie, la figure D directe est parfaite, les enchaînements rapides et les blocs réguliers. Résultat final 23 points, ex æquo avec les Russes. Nous reprenons un point aux Italiens. Seuls les Américains marquent un beau 25 points et s’envolent vers la victoire. Nous sommes quatrièmes. 1 En compétition de vol relatif à 4 VR4 chaque saut, est tiré au sort par les juges la veille de la compétition. C’est une combinaison de figures libres au nombre de 16, désignées chacune par une lettre et de blocs, qui combinent 2 figures au nombre de 22, désignés chacun par un nombre. Un libre vaut un point un bloc deux points. Pour déterminer un saut, les juges tirent des figures jusqu’à 5 points 6 au maximum 3 blocs. 2 C’est le terme utilisé lorsque 2, ou les 4 équipiers, doivent mémoriser le double de figure pour un saut, à cause du changement de leur place initiale dans la formation à l’issue d’un bloc. quatrième saut. Cette manche est décisive pour nous. Sans le savoir, je vais bientôt effectuer le saut le plus marquant de ma carrière. En sortie, la figure L directe est correcte, le lâché » rapide. Malgré la mémorisation pour Julo et moi, car le joker s’avére trop long pour cette construction. Les enchaînements sont dynamiques et les blocs passent sans accrocs. La plupart des équipes de tête sont à 17 points, sauf les Italiens qui effectuent un saut exceptionnel et marquent 19 points. Il semble que la manche soit pour eux. Notre saut est jugé 18 points. En fait, nous réalisons 19 points, mais nous sommes pénalisés d’un point car nous sommes passés dans les nuages et les juges n’ont pu voir une des figures. Nous avons le choix entre garder nos 18 points ou sauter à nouveau. Avec 18 points nous restons à la quatrième place provisoire au général. Nous hésitons à re-sauter » car nous savons bien que lorsque l’on effectue un bon saut, il est rare de pouvoir le réitérer dans la foulée ; à cause notamment du relâchement naturel de la concentration et de la perte d’influx nerveux. Finalement, nous décidons de tenter à nouveau notre chance. Nos concurrents directs attendent le résultat avec impatience. L’exécution du nouveau » saut est la copie fidèle de celle du précédent. A la surprise générale, nous réitérons notre performance. Le verdict tombe 18 points ; nous sommes encore passés dans les nuages et une figure n’a pu être jugée. Nous avons, à nouveau, la possibilité de refaire le saut. Conscients de vivre un moment inédit, nous nous consultons et … nous acceptons le re-re-saut ». Nos adversaires passent de la surprise à l’incrédulité. Nous avons 45 minutes pour nous concentrer, faire abstraction de la situation et de l’environnement. L’appel des 15 minutes retentit. Nous sommes en fin de journée. Comme un rituel, sous le regard du public, nous repassons une dernière fois les enchaînements sur les planches à roulettes, nous effectuons un bref passage par la maquette de l’avion pour une ultime répétition de la sortie. Cette fameuse sortie L, celle qui ne s’est jamais bien passée lors de nos entraînements à Gap, celle que nous n’avons parfaitement réussie que deux fois, lors des 2 sauts précédents. Il faut que la mise en place soit à nouveau la même. Nous sentons que sommes au nœud de la compétition. La météo est incertaine, sans doute que les dix sauts prévus ne seront pas tous réalisés. Le danger, à ce niveau de la compétition est l’excès de confiance, plutôt que la crainte. Il peut nous faire perdre le sens de l’air », la sensation des mouvements. La conscience de vol n’est pas acquise, elle doit se conquérir à chaque saut. C’est la beauté du sport, de notre sport, au-delà de la technique la plus pure règne l’humain. Au milieu de la foule des supporters nous nous dirigeons vers l’embarquement faire le vide autour de nous, préserver la bulle, garder cette philosophie du plaisir de voler ensemble. Plus que jamais nous n’avons rien à perdre ». Nous sommes la première équipe à sortir de l’avion. Placé prés de la porte vitrée, à 1000 mètres, je regarde le paysage. Je m’efforce d’être dans le même état d’esprit qu’à l’entraînement. 2500 mètres, il faut commencer à s’isoler. D’un même mouvement, nous enfilons casques et gants. Les regards sont remplis de complicité, les altimètres indiquent 3200 mètres, deux minutes avant le largage, la lumière est rouge. La lumière est jaune, nous sommes sur axe. Davide et Julo ouvrent la porte, nous nous mettons en place. La lumière est verte, nous saisissons nos prises, je suis en piqueur, en cater » dans les jambes de Davide, qui est lui-même piqueur, en valise » sur Erwan. Ce dernier, en flotteur bas, se tient avec la main droite à l’avion et avec la gauche, il tient la jambe gauche de Julo flotteur haut. Davide donne le OK. En sortie, la figure L est à nouveau réussie, comme les deux fois précédentes. Le lâché, dans le vent relatif, pour aller en bipole » est rapide. Les transitions s’enchaînent bien, la mémo » n’est plus un problème, l’anticipation et la concentration sont au rendez vous. Les blocs sont fluides, les prises tombent dans les mains. Rien n’accroche dans ce saut. Aujourd’hui, en fermant les yeux, je peux revivre encore et encore chacun de ces instants magiques. Dès l’atterrissage, nous sommes satisfaits, car nous savons que nous avons réalisé un bon saut, en tout cas pas plus mauvais que les deux précédents. Nous attendons le résultat. Le jugement se fait pendant le visionnage de l’enregistrement du saut, en direct dans le grand hangar de l’aérodrome de Gera. Tous les compétiteurs et supporters sont présents. Sur l’écran géant apparaît, à coté du drapeau français, le numéro de notre équipe. On aperçoit notre mise en place. Nous retenons notre souffle. Le OK de départ de Davide est bien visible. Le chronomètre se déclenche. Le silence s’est installé dans ce hangar immense. Chacun de nous vit le saut avec la même intensité que pendant la chute. 17 points, 18 points, il reste encore du temps, à 35 secondes l’image s’arrête sur un score final de… 21 points. Après un instant de stupeur, une clameur retentit, celle des encouragements et des applaudissements des supporters et des compétiteurs. Nous sommes deuxièmes ex æquo avec les Italiens et nous devançons d’un point les russes. C’est la première fois qu’un saut est refait trois fois dans un Championnat du Monde. Je totalise à ce jour 17300 sauts, mais c’est ce septième saut à Gera qui m’a le plus marqué de toute ma carrière. Envahis par une joie profonde, nous sommes conscients, malgré l’euphorie ambiante, que la compétition n’est pas terminée. Nous n’avons rien à perdre, mais nous sentons que quelque chose est train de se passer. Nous devons garder notre sérénité. Le saut suivant sera déterminant ; toutes les équipes sont dans un mouchoir de poche, la moindre erreur peut nous évincer du podium. cinquième saut. Malgré les appels à répétition, les stands by », les montées suivies de re-descentes en avion, il faut rester dans la compétition. Nous sommes dans le dernier avion de la journée. Nous ne savons pas encore que ce saut sera le dernier de la compétition, à cause de la météo. La figure F en sortie d’avion n’est pas difficile à réaliser, mais fragile part sa conception . Sa réalisation peut s’avérer délicate. Malgré notre classement actuel, sans hésitation nous décidons de la sortir en direct. Nous resterons fidèles à l’esprit qui nous anime. Il est difficile de décrire à posteriori les sensations à ce moment là, cette alchimie entre confiance et entente, la concentration à son paroxysme. Nous sommes au crépuscule, mise en place, le OK est donné. La sortie se passe très bien, le saut se déroule avec fluidité, les blocs, la mémorisation pour Julo et moi, l’anticipation. J’ai l’impression que rien ne peut nous arriver. Le vol est intuitif, la pression bien gérée. Quinze minutes après notre posé », tout le monde est réuni devant l’écran géant et attend les derniers résultats. A ce moment, nous sommes deuxièmes ex æquo avec les Italiens, en cas d’égalité sur ce dernier saut, ce sera toujours le cas. Dans cette situation, le règlement stipule que l’avantage est donné à l’équipe qui affiche le meilleur score sur un des sauts. Les Italiens ont réalisé 26 points sur le deuxième, notre meilleure performance, sur le même, est 25 points. Si les deux équipes obtiennent le même score, c’est eux qui seront sacrés vice-Champion du Monde. Il est tard, le verdict définitif tombe les Russes ont 25 points, les Italiens 24 points et nous … 25 points. Nous laissons éclater notre joie. Nous sommes vice-Champion du Monde de vol relatif à 4 après seulement 101 sauts d’entraînement. L’équipe Championne du Monde et la délégation américaine qualifieront cette aventure de hold up du siècle ». Le lendemain, Creg Girard, Gary Smith et Solly Williams, présents aussi à Gera, viendront me féliciter, en m’annonçant que je fais désormais partie du cercle très restreint des cinq relativeurs mondiaux le cinquième est Pete Allum de plus de 40 ans à dépasser les 22 points de moyenne. Voir la video des championnats du monde 2006 VR4 à Gera Au moment où le récit s’achève, je ne peux refermer le livre des souvenirs sans saluer la performance historique, lors de ces mêmes Championnats du Monde, du 8 France ». Qui devient Champion du Monde dans la catégorie VR8, face à des Airspeed déstabilisés par la technique, la discipline et la lucidité de l’équipe française. Cette victoire, ils ne la doivent qu’à eux-même et à leur entraîneur Erwan Pouliquen, qui devient le premier relativeur français à avoir décroché un titre de champion du Monde en VR4 et en VR8. Leur trajectoire les conduira jusqu’aux Championnats du Monde 2008, où ils obtiendront une victoire écrasante sur leurs adversaires. Une pensée amicale aussi pour le VR4 féminin, déçu à Gera. Les filles seront seulement » vice-Championnes du Monde derrière les anglaises, après les avoir largement battues en Coupe du Monde l’année précédente, en Arizona. J’ai toujours été attiré par la compétition de haut niveau. Elle est un moyen, par l’implication personnelle qu’elle impose, l’intensité des émotions qu’elle procure et la rectitude des jugements qu’elle rend, de dépasser son quotidien, de se dépasser. D’entrer dans une relation intime avec soi même 3. Et parfois, rarement, très rarement, d’approcher, d’effleurer ce moment de grâce immédiate, où le présent est immobile. Les grecs anciens, dans la poussière d’Olympie, le connaissaient déjà, il l’appelaient kairos » 4, le moment juste, opportun, l’instant d’éternité ; celui qui laisse des traces indélébiles dans la conscience individuelle et collective de l’Homme. Si un jour j’ai peut être regardé le kairos » dans les yeux, c’est au cours du mois d’août 2006, dans le regard de mes équipiers, de mes amis, au moment où la porte s’est ouverte et où le vent a chanté à nos oreilles. 35 secondes c’est bien court, j’aurais voulu arrêter le temps, rendre cet instant fugitif éternel. Mais, finalement, peut‑être que pour chacun des membres de l’équipe il l’est toujours un peu. POLO GRISONI 3 Qui à pu exprimer mieux ce sentiment que l’éternel poète des antiques jeux olympiques O mon âme ! N’aspires pas à la vie éternelle, mais explore le champ des possibles » Pindare – VI av 4 Euripide V av dira du kairos c’est le meilleur des guides dans toutes entreprises humaines ». Championnats de France 2005 Les photos sont de Jean Pierre Bolle lors des championnats de France 2005 à Lapalisse . Nous gagnons les championnats de France. Crédit photos Jean Pierre Bolle Coupe de France en 2005 La première compétition de l’équipe à Pujaut lors de la Coupe de France en 2005. Nous remportons cette épreuve. Championnats de France 2007 Lors des championnats de France 2007 à Brienne le Chateau. Nous gagnons les championnats de France de vol relatif à 4 et à 8. C’est le doublé. Les photos sont de JP Bolle. Crédit photos Jean Pierre Bolle Site Web

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